Margot, margaut, margault, margo, margaud
Antoine, co-fondateur du groupe The beauty the world makes us hope m’a raconté l’histoire de cette musique l’an dernier.
Le titre évoque l’évolution des “Margaud” à travers l’histoire.
Ma première intention était de créer une interprétation par le théâtre et la danse. La composition aurait été la base de travail d’une seule actrice, jouant “les instants manqués” de sa vie.
L’objet d’une introspection profonde d’une jeune fille de 20 ans.
Pour Antoine cette idée était trop banale. Mes visions lui évoquaient beaucoup trop de “déjà vu”.
Son “déjà vu” a raisonné en moi plusieurs jours, formant alors dans mon esprit les images de ce film.
Première partie.
La première partie du clip est basée sur deux classiques : Pretty Woman et Titanic.
Les enchaînements de plans sont très lents, les mouvement de caméra caressent les acteurs. Les deux histoires sont très similaires malgré des termes radicalement opposés : un amour impossible entre deux classes différentes sur deux périodes de vies.
Seconde partie.
La seconde partie du clip est composée de films m’ayant réellement marqués. Ce sont pour moi des visions beaucoup plus complexes, triviales et modernes de l’amour.
“Her” de Spike Jonze raconte l’histoire d’un amour fictif avec un système d’exploitation.
Garden State partage une mémoire basée sur un problème d’identification : Zach Braff, le personnage principal est fils unique ayant clairement manqué d’une crise d’adolescence.
Le climax du film est atteint lorsque Natalie Portman propose son casque à Zach Braff : cet instant marque l’amour véritable.
Eternal Sunshine Of Spotless Mind est la figure du mal de notre société moderne : la tétanie des êtres face à la peur de perdre. Michel Gondry présente dans son film un remède médical complètement impuissant permettant d’effacer les souvenirs.
Ce film est le fil conducteur de cette seconde partie où tous les souvenirs disparaissent laissant Jim Carrey perdu sur une plage. Seul.
