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Évaluation : PG-13 (Séquences de violence et d’action | Brève langue forte | Quelques images dérangeantes | Quelques éléments suggestifs)
Genre : Action, Mystère & Thriller, Aventure
Langue originale : anglais (Royaume-Uni)
Réalisateur : Cary Joji Fukunaga
Producteur : Barbara Brocoli, Michael G. Wilson
Scénariste : Neal Purvis, Robert Wade, Cary Joji Fukunaga, Phoebe Waller-Bridge, Scott Z. Burns
Date de sortie (salles de cinéma) : 8 octobre 2021
Durée : 2h 43m
Distributeur : Metro-Goldwyn-Mayer
Coproduction : Danjaq Productions, B25, Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), Eon Productions Ltd., Universal Pictures, Cinesite Animation
Rapport d’aspect : Portée (2,35 : 1)

Après avoir fait l’objet de rumeurs pendant un certain temps, No Time to Die a récemment été confirmé comme le plus long film de James Bond avec une durée épique de 163 minutes.

C’est un runtime qui a séparé les fans de ceux qui ne peuvent pas attendre une action Bond prolongée après une si longue attente et d’autres qui pensent que c’est beaucoup trop long. Pour Rami Malek cependant, il a promis que chaque minute en valait la peine.

“Les gens ont entendu dire que le temps d’exécution est un peu plus long que la plupart des films de Bond, mais je vais vous dire que du début à la fin, c’est un coup de poing à chaque seconde”, a-t-il déclaré à Digital Spy.

“Je pense que lorsque vous sortirez de ce théâtre, vous serez ému, vous vous divertirez, vous obtiendrez tout ce que vous voulez d’un film de Bond, essentiellement. Daniel vient de faire un travail merveilleux, [it’s] un grand adieu pour lui.”
La dernière mission 007 de Daniel Craig le voit combattre le méchant de Malek, Safin, qui, selon la star, est un adversaire “très redoutable” pour l’espion. Il n’a pas hésité quand il a été approché pour le rôle, mais il garde les choses secrètes pour le moment.

Safin sera-t-il le genre de méchant de Bond qui est tout simplement diabolique, ou Malek a-t-il ajouté une certaine profondeur où vous pourriez vous retrouver avec son plan? Il va vous laisser juger.

“Il y a quelque chose d’assez méticuleux dans la façon dont il exécute sa volonté spécifique, pour ainsi dire. Je me suis dit:” Est-ce que je me détache de la manière dont Safin peut se détacher et en faire un pur mal? “”, a-t-il taquiné.

“Je suppose que, du point de vue d’un téléspectateur, vous serez en mesure de déchiffrer cela par vous-même. Peut-être que vous y reconnaîtrez certaines vulnérabilités et peut-être que vous verrez juste un homme assez malveillant et diabolique.”

Bien que nous ne sachions peut-être pas exactement quel est le plan diabolique probable de Safin, nous avons vu dans les bandes-annonces à ce jour que nous aurons cette tradition classique de Bond: un repaire de méchant somptueux et trop grand.
Malek ne tarit pas d’éloges sur le chef décorateur Mark Tildesley pour avoir créé les décors qui l’ont immédiatement fait sentir comme faisant partie d’un film de Bond, et il a ajouté que le niveau de détail s’étend à tous les départements en coulisses.

“Lorsque vous travaillez sur un film de Bond, vous avez des gens qui sont au sommet de leur art. Notre directeur de la photographie Linus Sandgren, notre costumière Suttirat Anne Larlarb, ce ne sont que des artisans phénoménaux”, a-t-il poursuivi.

“C’est le truc d’être sur un plateau de Bond, vous ne voulez pas retourner à votre caravane, vous voulez regarder tout ce qui se passe, des cascades au travail des autres acteurs en passant par la réalisation de Cary, c’est vraiment une œuvre d’art et quelque chose que je n’oublierai jamais pour le reste de ma vie.”

Ne vous attendez pas à avoir des secrets de Malek sur ce que le dernier film Bond de Craig impliquera. Il ne vous dira même pas quels accessoires il a gardés de No Time to Die pour lui rappeler ses jours Safin.
“Je suis tellement doué pour garder les secrets, c’est ridicule. Je n’ai parlé de ce complot à personne, zéro, personne. Je n’en ai même pas parlé aux autres membres de la distribution”, a-t-il plaisanté.

“Comme j’étais plus jeune, je n’ai jamais pensé à garder des accessoires. Mais maintenant, en vieillissant un peu, je deviens un peu plus nostalgique, donc il y a peut-être quelques choses que j’ai soulevées, mais je ne le ferai pas partagez-les en ce moment.”

Nous avons également parlé à Bond lui-même, Daniel Craig, de sa dernière mission 007 et s’il a prêté attention aux théories des fans.

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C’est une exportation culturelle lucrative — et aussi non reconstruite que les agents secrets viennent. Maintenant, alors que le dernier opus de Daniel Craig sort enfin dans les cinémas, beaucoup réclament un nouveau type de 007 — mais la franchise est-elle trop conservatrice pour faire le saut? La monteuse du film Guardian, Catherine Shoard, examine l’histoire d’une institution culturelle de 8,5 milliards de dollars
Tout au long de la pandémie de coronavirus, blockbuster après blockbuster ont abandonné le cinéma et sont allés directement sur nos écrans de télévision — mais une franchise était tout simplement trop énorme pour emprunter cette voie. Maintenant, après des retards interminables, No Time To Die arrive enfin sur grand écran. Et le dernier film de James Bond de Daniel Craig est aussi proche d’un succès garanti au box-office que vous êtes susceptible de le trouver.

Mais en plus d’être un titan commercial, la série James Bond nous a toujours dit quelque chose sur une certaine idée de la britannicité — blanc, masculin, misogyne et réticent à abandonner l’idée que lui seul peut sauver le monde. Et comme Amazon paie 8,45 milliards de dollars (6,17 milliards de livres sterling) pour acheter le studio MGM et prendre le contrôle de l’avenir du personnage, beaucoup sont sceptiques quant à l’appel à une nouvelle race d’agent secret — qui pourrait même être une personne de couleur ou une femme — sera écouté avec une base de fans aussi fidèle et conservatrice pour rester à ses côtés.

Dans cet épisode, la monteuse du film du Guardian, Catherine Shoard, parle à Hannah Moore de l’histoire du personnage et de sa relation évolutive avec le moment culturel, de Connery et Moore en passant par Dalton et Brosnan jusqu’à nos jours. Elle explique les contraintes créatives et commerciales qui rendent une réinvention radicale difficile à imaginer.

Après 14 ans, le plus long mandat de tous les Bond, Daniel Craig _est sur le point de raccrocher son verre à martini et Walther PPK. Empire suit 007 à travers le monde, de Londres à la Jamaïque et à New York, pour vous apporter les informations ultimes sur No Time To Die. et ses adieux émouvants…

Trois syllabes simples. Deux mots plus simples. Mais leur importance culturelle est énorme. Nous les avons entendus à maintes reprises au fil des ans. Parfois, il y a une variation sur un thème — “Au revoir, M. Bond” le plus souvent — mais l’essentiel reste le même. Un méchant mégalomane avec des plans pour conquérir le monde a attiré James Bond, le plus grand agent secret du monde, dans un piège, et est sur le point de le faire tomber.

Aujourd’hui, ces mots sont prononcés à Cuba par Ernst Stavro Blofeld de Christoph Waltz, chef de l’organisation maléfique SPECTRE et frère adoptif de Bond. Eh bien, pas tout à fait. Pour être tout à fait honnête, Empire n’est pas à Cuba, mais une scène sonore aux studios Pinewood qui prétend être Cuba, tandis qu’à l’extérieur, le vent d’octobre fait rage et hurle. Et nous n’écoutons pas Christoph Waltz, mais un membre de l’équipe de production de No Time To Die, le 25e film de James Bond, reprenant des répliques, au profit des acteurs, qui seront plus tard doublées par Waltz. Avec, nous l’espérons ardemment, un peu plus de feeling que les marmonnements monotones qui émanent actuellement en guise d’excuse des haut-parleurs sur le plateau.

Quoi qu’il en soit, l’essentiel. À un moment donné dans No Time To Die, Bond se retrouve à Cuba où, avec une associée appelée Paloma (Ana de Armas), il s’est disputé une invitation à la fête la plus chaude de l’année — un rassemblement des plus mauvais, des méchants et des méchants de SPECTRE. le beau, l’accrocheur et l’attrayant. Et alors que lui et Paloma se promènent, se parlant sur ces petits écouteurs Bluetooth qui sont utiles dans des films comme celui-ci, une voix peut être entendue, diffusée à la foule. Blofeld est peut-être en prison à Londres, mais il fait toujours une sorte d’apparition. Et deux choses deviennent rapidement évidentes : il s’agit d’une grande fête d’anniversaire pour le beaund bloviating. Et il est pleinement conscient que Bond a fait planter la fête. “Profitez de la fin spectaculaire de notre paria”, dit-il aux mêlés. Et puis, ces mots susmentionnés. « Au revoir, James. »
Que fait Blofeld ? Bond survivra-t-il ? Et que restera-t-il de lui ? Empire n’est pas libre de le dire. Pour l’instant, concentrons-nous sur ces deux petits mots très appropriés. Parce que « au revoir » a raison. Bienvenue au dernier hourra de James Bond. Ou, du moins, le dernier hourra de Daniel Craig.

Si vous aviez l’impression que Spectre, le film de 2015 réalisé par Sam Mendes qui s’est terminé par la retraite de Bond de ses fonctions officielles pour partir au coucher du soleil avec sa nouvelle amie, le Dr Madeleine Swann de Léa Seydoux, était la dernière fois que nous verrions Daniel Craig joue à Bond, tu es en bonne compagnie. Daniel Craig l’était aussi. “Je pense que j’étais prêt à y aller”, dit-il à propos de la fin de ce film. « Si ça avait été ça, le monde aurait continué comme d’habitude, et j’aurais été absolument bien. Mais d’une manière ou d’une autre, nous avions l’impression que nous devions terminer quelque chose. Si je l’avais laissé à Spectre, quelque chose au fond de ma tête aurait dit : “J’aurais aimé en faire un de plus.”

Spectre n’était pas un tournage facile. “J’ai fait la majeure partie du film avec une jambe cassée”, admet Craig, s’adressant à Empire dans un studio de New York début décembre. Et à la fin, Craig n’était tout simplement pas d’humeur à créer des liens. “Il y avait une partie de moi qui se disait:” Je ne peux plus faire ça physiquement. “Je sentais vraiment que je devais abandonner pour ma propre conservation autant que tout. “ Il a même déclaré à une publication qu’il préférait se couper les poignets plutôt que de créer un autre Bond. Pourtant, le voici, les poignets sans entaille, cinquième film de Bond dans la boîte. C’est en partie le résultat d’une campagne incessante des fidèles producteurs de Bond Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, gardiens de la flamme d’Ian Fleming, qui étaient déterminés à ne pas laisser leur homme partir tranquillement. « S’il n’était pas revenu, j’allais me mettre une couette sur la tête et pleurer pendant trois ans », s’amuse Broccoli.

Ne nous leurrons pas. Daniel Craig ne fait pas No Time To Die par bonté de cœur. Pourtant, tout l’or de Fort Knox n’aurait pas suffi à lui seul à l’attirer à nouveau. Il s’avère qu’il avait aussi quelque chose qui le rongeait. Bien qu’il soit élogieux à propos de Spectre (« J’en suis très satisfait »), qui représentait un plongeon créatif et commercial par rapport au sommet de Skyfall en 2012, il y a peut-être un désir de sortir dans un éclat de gloire. Et peut-être y a-t-il, tout simplement, un sentiment d’inachevé. « J’ai toujours eu une sorte d’idée secrète sur tout ça dans ma tête, sur l’endroit où je voulais l’emmener », dit-il. “Et Spectre n’était pas ça. Mais on a l’impression que c’est le cas.

Personne, surtout Craig, n’est prêt à dire aussi loin quelle est cette idée. Mais, comme le film qui deviendrait No Time To Die (une suggestion de Barbara Broccoli qui, il est apparu plus tard, elle s’était peut-être souvenue de l’époque où son père, Cubby Broccoli, avait transformé un livre du même nom en un film intitulé Tank Force ) a filé le long de la route cahoteuse vers la ligne de départ, changeant de réalisateur de Danny Boyle à Cary Joji Fukunaga, une chose est restée fermement en place : l’idée que vous pouvez tirer sur Bond, le poignarder ou menacer de couper ses bas avec un laser, mais si vous voulez vraiment le blesser, visez les cordes sensibles. “Nous aimons toujours avoir une épreuve très personnelle pour lui émotionnellement”, explique Broccoli. “Nous lui avons jeté le livre sur celui-ci.”

Au cours de 24 films, via six incarnations différentes, qui s’étendent sur près de 60 ans, Bond a été un coureur de jupons invétéré. La légende raconte qu’il a tellement d’encoches sur son montant de lit que sa tête de lit est un gatefold. Pourtant, de tous ses compagnons de lit au fil des ans, le plus rare et le plus étranger pour lui a sans aucun doute été l’amour. Seules deux femmes ont percé l’armure entourant le cœur de Bond : Tracy (Diana Rigg) dans Au service secret de Sa Majesté, qui l’a fait avec tant de succès qu’elles ont fini par se marier ; et Vesper Lynd, la liaison d’Eva Green, dans Casino Royale, le film qui a présenté Craig’s Bond et a astucieusement rétabli tous les précédents films de Bond, Tracy et tous, hors d’existence. Alerte spoiler, les amis: cela n’a pas bien fonctionné pour l’une ou l’autre dame. De chaque côté de cela, Bond a été l’archétype de l’amour-’em-and-leave-’em guy. Il y a eu une règle stricte et rapide : s’il est avec une fille à la fin d’un film, ils ne seront pas là au début du suivant.

C’est une règle qui n’a été enfreinte qu’une seule fois, avec Sylvia Trench d’Eunice Gayson apparaissant à la fois dans Dr. No et From Russia With Love. La décision de ramener Seydoux en tant que Swann, la fille du rouage clé SPECTRE Quantum, M. White, est donc intéressante. « Qu’y a-t-il d’autre dans la vie, à part la famille et l’amour ? » demande Craig. “Une grande partie du film parle de leur relation, mais c’est putain de compliqué. Ce n’est pas une histoire d’amour de haut en bas, je vais vous le dire.

Dès le départ, No Time To Die verra cette relation testée. “Nous avons tous nos secrets”, siffle Bond à sa poursuite en voiture dans la bande-annonce du film. « Nous n’avons tout simplement pas encore atteint le vôtre. » Et ces secrets dirigeront l’intrigue. « Il était important pour moi de comprendre qui est Madeleine Swann, explique Fukunaga. « Qu’est-ce que ça fait de grandir avec un père comme M. White ? Qui est sa mère ? Pourquoi est-elle la bonne personne pour être la partenaire de James Bond ?
Le film reprend presque immédiatement après Spectre, avec Bond déconcerté par une révélation sur le passé de Madeleine. “Il croit qu’elle l’a trahi”, dit Broccoli. “Et il doit à nouveau faire face à cette douleur d’isolement, de solitude et de trahison.” Ce qui, à la manière typique de Bond, le pousse à chercher un quantum de réconfort en Jamaïque. “C’est sa maison spirituelle”, dit Wilson à propos du pays où le créateur de Bond, Ian Fleming, l’a fait naître. “Il y mène une vie simple jusqu’à ce que le monde s’immisce.”

Ce qu’il fait sous la forme de l’ancien ami de Bond à la CIA, Felix Leiter (Jeffrey Wright), qui se présente avec un concert qui entraînera Bond dans un complot dangereux à l’échelle mondiale (Italie ! Norvège ! Cuba !) le chemin, constamment flanqué et dépassé par un groupe de femmes fortes et puissantes: Moneypenny de Naomie Harris, Paloma de de Armas susmentionnée, Nomi de Lashana Lynch, un agent du MI6 qui pourrait bien avoir hérité du manteau 007; et, dans un tapis inattendu pour le personnage, Madeleine, la femme qu’il pensait avoir laissée derrière lui. “Je pense que le personnage a beaucoup appris au cours des cinq films”, déclare Broccoli. « Dans ce film, il découvre que les relations sont dures ! Qui savait? C’était beaucoup plus facile autrefois, quand il les laissait derrière lui.

Ah, le bon vieux temps. Pas forcément les bons non plus. Ce n’est pas un hasard s’il s’agit du premier film de Bond à être produit après #MeToo et Time’s Up. Ni que Phoebe Waller-Bridge («Elle est un phénomène», dit Broccoli) a été amenée à bord en tant que l’un des scénaristes du film afin de, ainsi que d’apporter le drôle et, vraisemblablement, de faire jeter un coup d’œil à la caméra par Bond de temps en temps. , assurez-vous que les femmes du film n’étaient pas jetables. “Je pense que Time’s Up a eu un effet profond sur la société, Dieu merci”, déclare Broccoli. “Il était temps aussi.” En tant que l’une des femmes les plus puissantes du cinéma au cours des deux dernières décennies, elle a lentement cimenté les références féministes de la franchise et réduit à néant les vues à l’ancienne de Bond. “Son attitude envers le sexe, son attitude envers les femmes, tout cela est profondément, profondément imparfait”, admet Craig. “Je ne peux pas m’excuser pour ça. Ce n’est pas mon travail de juger le personnage. Mais la façon dont vous l’abordez est que nous obtenons les personnages féminins les plus forts que nous pouvons et que nous les opposons à lui. »

Bang bang, comme dans les explosions. Et des balles sifflantes. Ni l’un ni l’autre ne sera en nombre insuffisant dans No Time To Die. Rien d’étonnant quand on considère tout ce que Bond a dans son assiette. Il y a son sinistre frère Blofeld, tirant toujours les ficelles de SPECTRE malgré le fait qu’il se fasse défoncer. “Quand vous avez Christoph Waltz, vous ne voulez pas le jeter et vous ne voulez pas le tuer trop vite”, explique Broccoli à propos de la décision de garder Blofeld en vie à la fin de Spectre. Et il y a Safin de Rami Malek, la mystérieuse figure du passé de Madeleine qui est le méchant en chef du film : un homme si sinistre qu’il fait ressembler le Blofeld de Donald Pleasence au Blofeld de Charles Gray. « C’est quelqu’un qui a vécu dans l’ombre, explique Fukunaga. « Attendre le bon moment pour prendre la position qu’il pense être sa position légitime : diriger la pègre. »

À première vue, l’implication de Fukunaga avec No Time To Die semble quelque peu incongrue. Sa réputation, à travers des films comme Sin Nombre et Beasts Of No Nation et la première saison de True Detective, est en tant que spécialiste de l’art et essai. La seule fois où il a essayé de jouer dans la piscine du studio, avec It, il a quitté le projet, citant la même raison qui a mis fin à l’implication de Danny Boyle dans ce film : des différences créatives. “C’était une sorte d’anomalie”, dit-il. “Chacun des producteurs sur It, j’ai des projets de suivi avec. Et ici, nous faisons probablement l’un des plus grands films de l’année, et j’avais l’impression d’avoir la protection de Barbara et Michael.

Pourtant, pour Fukunaga, Bond est parfaitement logique. Fan de la série depuis l’enfance (A View To A Kill était le cherry-popper), il a activement fait pression pour le concert après Spectre. “C’est une icône culturelle, pas seulement pour ma jeunesse, mais pour ce qu’il représente pour les générations avant moi et après moi”, ajoute-t-il. « J’ai vu tous les films de Daniel au cinéma, ce qui n’est pas courant pour moi. C’est la première fois que je m’y réengage en tant qu’adulte. »

Lorsque Boyle est parti, Fukunaga est monté à bord, créant une toute nouvelle histoire. Son objectif était de conserver une impression de Bonds classiques. « C’est de la barre au sens classique du terme », dit-il. « J’hérite d’un monde et je le conduis jusqu’à sa finalité dans ce chapitre. Il y a beaucoup de place pour l’improvisation et le piquant créatif, mais il y a aussi un sens aigu de la responsabilité de ne pas bouleverser le panier de pommes.

Il en est ainsi de l’action dans No Time To Die. Il y aura toutes sortes de poursuites en voiture, de cascades à moto et de fusillades, mais Fukunaga a été déterminé à ne pas rattraper son retard avec la franchise Mission: Impossible ou une cinquantaine d’années de l’héritage bourré d’action de Bond. “J’espère que l’action est excitante, mais il était plus important qu’elle soit menaçante”, dit-il. « Plutôt que de penser à l’action avant l’histoire, comment l’histoire pourrait-elle conduire l’action ? »
Et si cela signifie ne pas jeter Craig d’un avion à 35 000 pieds équipé de rien de plus qu’un verre à martini, qu’il en soit ainsi. Mais il y aura toujours beaucoup de Bondian pour votre argent. Empire s’est rendu en Jamaïque, comme vous le faites, en avril pour regarder le directeur de la deuxième unité Alexander Witt et son équipe réaliser une cascade aérienne majeure impliquant un hydravion (piloté par Bond, bien sûr) échappant aux poursuites de la police armée puis volant à travers une série de grues géantes. Et lors de notre visite à Pinewood, on nous fait visiter un décor de rue cubain incroyablement détaillé et vaste qui abritera une longue séquence de fusillade et de poursuite. Ce sera également, quelques semaines seulement après la visite guidée, l’endroit où Daniel Craig a tourné sa dernière scène en tant que James Bond.

Le jour : 25 octobre 2019. L’heure : heure perdue. Le plan : Bond, courant dans un couloir. “C’était potentiellement un peu anti-climax, parce qu’ils le sont généralement”, se souvient Craig. « En fait, c’était très émouvant. Tout l’équipage est venu et s’est rassemblé à l’extérieur. Tout le monde s’embrassait. J’ai essayé de faire un discours et je n’ai pas pu le faire.

Contrairement au MCU, où un acteur peut seulement être sûr qu’il ne sera pas rappelé pour un tournage supplémentaire lorsqu’il sera à la première, Bond ne fait pas de nouvelles prises de vue. James Bond peut revenir dans tout ce que l’enfer Bond 26 s’appellera, mais Daniel Craig ne le fera pas : c’est la fin d’un voyage qui a commencé il y a près de 15 ans, lorsqu’il a été dévoilé à la presse mondiale et a immédiatement été soumis à un barrage de abuser de. Un site Web, danielcraigisnotbond.com, a lancé des pétitions pour que son permis de jouer à Bond soit révoqué, et s’est entraîné dans une frénésie à propos de la notion même d’un acteur blond jouant Bond. « J’espère qu’ils sont très heureux », dit-il en riant. Heureux est exactement ce qu’il semble être. Au moment où ce film sortira, il aura joué Bond pendant 14 ans, plus longtemps que n’importe quel acteur précédent. Et même si cinq films ne suffisent pas à égaler la quantité de production de Connery et Moore, c’est plus que ce qu’il s’imaginait faire il y a toutes ces années. “J’étais tout à fait prêt à partir, ‘C’est comme ça que je vois Bond. Vous ne l’aimez pas ? Assez juste », dit-il.

Cela ne s’est pas produit, bien sûr. Casino Royale était une affaire meurtrière, à la fois moderne et classique, qui a transformé les sceptiques en croyants. Et maintenant, Craig est un homme tellement en paix avec son choix de s’éloigner de Bond qu’il vient de commander un thé à la menthe poivrée avec du miel. Devant un journaliste. « C’est votre premier paragraphe », dit-il en riant. “” Il a commandé un thé à la menthe poivrée avec du miel. “ Ça s’écrit tout seul, ça ! “ Paragraphe 24, en fait. Et il a été agité, pas secoué.

On ne connaîtra pas encore les détails de la sortie de Bond avant quelques mois. Mais cela n’arrêtera pas la spéculation et le sabordage. Il semble peu probable qu’il finisse le film à la case départ, à nouveau installé dans le MI6. Une union plus solide avec Madeleine, le mariage peut-être ? — pourrait également être un concurrent. Ensuite, il y a le mot D du titre. Une rumeur qui a poussé le départ de Danny Boyle était son prétendu désir de renverser Bond. Mais sur le plan thématique, cela semble être un bon endroit pour quitter le personnage de Craig, qui était une machine à tuer de sang-froid lorsque nous l’avons rencontré pour la première fois dans Casino Royale. Si vous suivez la carrière de Bond assez longtemps, alors la loi des moyennes dit qu’à un moment donné, sa chance s’épuisera et il connaîtra une fin violente, que ce soit à la fête d’anniversaire de Blofeld ou aux mains de Safin. Et une autre franchise majeure plus tôt cette année a montré que vous pouvez tuer votre personnage principal avec grâce et émotion, et faire en sorte que leurs actions comptent.

Bien sûr, il est peu probable que Bond trouve le temps de mourir dans Pas le temps de mourir. Si c’était un point de friction avec Boyle, il est difficile de voir Broccoli, Wilson et Craig emprunter cette voie sans lui. Cela ferait aussi vraiment chier Alan Partridge. Très probablement, la série est simplement refondue, comme c’était autrefois la tradition, ou le redémarrage est redémarré. “C’était là avant moi et ça va certainement être là après moi”, dit Craig. « Il se peut que l’ardoise soit essuyée et qu’ils recommencent. C’est ce qui s’est passé avec moi. Mais je ne suis pas inquiet. Ce sera une nouvelle personne, et ce sera excitant.
Broccoli et Wilson disent qu’ils n’ont pas encore pensé à Bond 26, ou qui pourrait être cette nouvelle personne, pour l’instant. « Nous devrons voir », dit Wilson. “Cela n’est pas entré dans notre esprit.” Et pourquoi devrait-il? Pourquoi se concentrer sur demain quand a) il ne meurt jamais et b) aujourd’hui est toujours là. Craig n’a pas encore officiellement remis son cordon d’entreprise. Mais cette fois, il n’y a pas de retour en arrière. Il n’y aura aucune persuasion, aucune rétractation ou révocation de dernière minute. “C’est assez dévastateur”, admet Broccoli. « Il était réticent à jouer le rôle à l’origine, car il savait que cela allait changer sa vie. Le fait est que lorsque vous assumez ce rôle, vous êtes Bond pour la vie. Mais il est à la hauteur. Je ne pourrais pas être plus fier de lui.

Il n’y a qu’une seule façon de le dire, vraiment. Dans les mots immortels d’Ernst Stavro Blofeld, et d’une douzaine de mégalomanes avant lui : au revoir, James.