Pourquoi et comment acheter des fringues plus responsables?

Vincent Baudry
14 min readApr 11, 2019

Et c’est pas si simple..

Concernant la santé de notre planète, on nous rebat souvent les oreilles avec les moyens de transports individuels (la voiture quoi), les moyens de transports collectifs polluants comme l’avion, ou encore les enjeux de l’agriculture bio et responsable. Ce qui est plutôt une bonne chose hein.

Mais on nous parle assez peu de l’industrie textile. Qui est pourtant une des plus impactantes sur la planète.

En tapant une recherche comme “industrie textile pollution” on apprend pourtant des choses rigolotes comme :

Et pourtant, à titre personnel, j’ai l’impression qu’on peut y faire beaucoup, notamment parce qu’il me parait certainement moins contraignant de changer notre façon de s’habiller que notre façon de manger (attention je ne dis pas que le second effort n’a pas d’importance, plutôt qu’il est subjectivement plus impactant au quotidien).

C’est peut-être plus facile pour moi de considérer des efforts sur cette partie, n’ayant jamais acheté 12 000 habits par an, même si j’adore porter des nouvelles fringues. Mais plus le temps passe moins j’ai envie de faire de gâchis à ce niveau, quitte à porter des fringues d’il y a 5 ans tant qu’elles ne sont pas mortes. Le fait que je sois un peu fauché en ce moment est un allié de poids, mais cela dit il pourrait me pousser à acheter du H&M pas cher à tour de bras ce qui n’est pas du tout le cas. Plutôt l’inverse.

Comme dans le domaine de ma consommation de bière, j’ai décidé de consommer peu mais mieux.

Mais alors à quel niveau on peut faire mieux en fringues ? Je vais commencer par détailler déjà les axes humains et écologiques qui font qu’une fringue est plus responsable ou moins responsable qu’une autre.

I. Les critères d’écolo-responsabilité et leurs éventuels labels

  1. L’usage de produits toxiques. Fait souvent omis quand on pense écologie, et pourtant un des plus gros problèmes : la plupart des textiles sont produits en utilisant des produits chimiques très polluants pour la planète, très nocifs pour ceux qui les manipulent et parfois même très nocifs pour la peau de l’utilisateur final !!! La norme OEKO-TEX 100 garantit la non utilisation de produits nocifs pour l’homme et l’environnement (ces produits bannis ne sont pour certains pas illégaux, d’où l’intérêt de cette norme).
  2. Les conditions de travail équitables. Même principe que leur équivalent en agriculture, les normes Fair Wear garantissent un salaire et des conditions de vie (congés, assurance maladie etc…) respectables (qui vont souvent au delà du salaire minimum du pays) pour les travailleurs qui ont travaillé sur le textile. Et même dans certains parties de l’Europe les conditions équitables ne sont pas un luxe, car pour en avoir parlé avec une dame qui lutte depuis des années contre le travail forcé, ce dernier fait son grand retour chez nous, avec l’immigration en masse lié au changement climatique et aux guerres.
  3. Les textiles bio. L’agriculture bio permettant de produire les bases du textile comme le coton a moins d’impact puisqu’elle utilise moins de pesticides, engrais nocifs etc… Le référentiel GOTS (pour Global Organic Textile Standard) permet de garantir l’origine bio des fibres utilisées. Le petit logo vert indique soit que le textile est à au moins 95% d’origine bio (il reste 5% de marge, notamment pour l’emploi de matières synthétiques). Une variante indique le pourcentage, s’il n’y a par exemple que 70%.
  4. Les matériaux recyclés. Quoi de mieux, quitte à utiliser du synthétique, que de le fabriquer à partir de plastiques ou nylons recyclés, par exemple repêchés en mer. Niveau optimisation des ressources et contrôle de la pollution, c’est une solution pas dégueu du tout. Certaines marques, par exemple Hopaal, en ont même fait leur cheval de bataille.
  5. La norme Vegan. Si vous ne voulez pas que vos vêtements aient été produits au détriment d’animaux (cuir, tests, tonte sauvage, etc…). Par ailleurs il arrive souvent que les producteurs qui mettent le Vegan en avant soient aussi engagés sur les conditions de travail et les aspects écologiques. Lorsque je cherchais des baskets un peu éthiques, il m’est arrivé de tomber sur des paires chouettes et clean niveau conditions de travail par le biais de la recherche vegan qui m’a donné plus vite des résultats que des recherches plus génériques.
  6. La pollution carbone (tout court) : certaines marques proposent des labels “Carbon Low” ou “Carbon Neutral” et s’engagent donc à prendre des actions qui contrebalancent les effets néfastes de la production de leurs vêtements. C’est le cas de KnowledgeCotton ou de la collection EarthPositive . Il s’agit en général d’utiliser de l’énergie “verte” à base d’éolienne pour l’électricité, de planter un arbre tous les X t-shirts produits, ce genre de choses.
  7. La transparence des fournisseurs et des pays d’approvisionnement. La transparence est toujours un meilleur indicateur de respect de l’homme et de l’environnement. Généralement les marques qui ne documentent RIEN sur leur site ne sont pas les plus vertueuses. Et la transparence totale est toujours un gros plus. En effet si le produit est fabriqué dans telle condition mais que les matières premières sont obtenues auprès de fournisseurs crapuleux, la partie “vertueuse” de l’achat n’est pas vraiment complète.
  8. La pollution carbone du transport : à ne pas négliger si possible, même si ce n’est pas le premier qui vient à l’esprit. Si vous pouvez du coup acheter des marques produites dans un pays près de chez vous ET à partir de matières première qui viennent aussi du coin, c’est un plus non négligeable. Mais c’est rare, comme on l’abordera plus loin.

Cherchez ces petits logos (ou leurs variantes ! ) :

Bon tout ça ça donne une base de repérage. Mais dans la pratique, on va voir que c’est un peu plus compliqué. Mais d’abord, on va aborder une évidence :

l’achat le plus responsable est et restera l’achat d’occasion.

II. Apparté : l’occasion

Et oui, toutes ces normes c’est bien beau. Mais l’achat le plus responsable pour l’homme et pour la planète, ça reste et ça restera toujours l’achat d’occasion. Même si on réduit l’empreinte carbone de production et de transport au maximum, qu’on n’exploite pas trop les gens, qu’on utilise des produits moins nocifs, un vêtement neuf aura toujours beaucoup plus d’impact qu’un vêtement usagé, qui a déjà été produit. Même une fringue pas du tout éco-responsable.

Pour ça donc, à votre Vinted, votre friperie, votre Emmaüs ou votre bon coin.

Et ça marche dans les deux sens. Pour que l’occasion se développe à fond, et que le moins de fringues possibles soient gâchées, il faut aussi être lucide sur les fringues qu’on ne remettra jamais, en faisant le point régulièrement, et les revendre ou les donner. C’est chiant mais c’est aussi ça, être responsable.

D’autant que si vous ne faîtes le tri que tous les 10 ans, il y a des chances que vos fringues sortantes n’intéressent plus grand monde, alors qu’elles auraient peut-être encore fait un ou deux heureux quelques années plus tôt, bien que vous ne les ayez pas portées entre temps.

Mais bon, malgré tout, il y a des choses qu’il est difficile d’acheter d’occasion, comme les sous-vêtements, ou un pantalon pour un mariage, ou encore des paires de chaussures de jogging.

Du coup on retourne voir ce qui se passe du côté du neuf.

III. Le neuf : de la théorie à la pratique

Source : pixabay

Alors tous ces labels c’est très bien, mais si comme moi, après vous être documenté un peu, vous partez en chasse de marques et de fringues, vous allez sûrement vous heurter à quelques difficultés :

  • la plupart des marques ne proposent pas l’intégralité de toutes ces choses vertueuses. Et parmi le peu qui le font presque, trouver des habits qui vous plaisent n’est pas gagné. Il faut souvent faire des compromis : choisir ses priorités dans tout ce qui a été évoqué au-dessus, car les marques 100% vertueuses ne courent pas les rues. Par contre j’insisterai sur un des maux de notre époque, qui veut qu’on reproche souvent à quelqu’un qui ne va pas au bout d’une démarche d’être chiant pour rien : si, le mieux est mieux que rien. Si on fait tous 40% mieux, je vois pas bien en quoi c’est un problème, plutôt que rien branler par facilité. Et ensuite, ça permet aussi de faire passer un message aux fabricants traditionnels : arrêtez de produire n’importe quoi n’importe comment. Reprocher aux fabricants de ne rien faire mais continuer à acheter leurs marques, ça a fait son temps. Faut utiliser son portefeuille. Ils sont capitalistes, si ils voient que les gens achètent mieux, ils produiront mieux. Ils ont plus besoin de nos sous que nous leurs fringues.
  • Il va falloir l’accepter, acheter plus responsable va vous prendre beaucoup plus de temps, du moins tant que la démarche ne sera pas beaucoup plus généralisée. Se renseigner sur ce qu’on achète, quand ce qu’on veut acheter n’est pas du tout répandu, ça demande un effort supplémentaire. Pire, je suis étonné comme dans certains domaines l’offre responsable n’existe carrément presque pas, peu importe le prix qu’on soit prêt à mettre (notamment pour les baskets techniques de running, comme décrit plus bas dans les exemples).
  • ça coûte cher. Et oui, surtout si vous avez des habitudes “fast-fashion” comme ils disent, et que vous achetez souvent des t-shirts à 8€, il va falloir s’attendre à sortir des sommes plus conséquentes. Forcément, un t-shirt produit par des gens moins maltraités et mieux payés, avec des textiles mieux produits et des produits plus vertueux, ça va se reporter sur vous. Oui, vous. Mais le soucis c’est qu’on se soit habitué à ces prix cheaps au détriment de tout le reste, pas le mouvement inverse. Par contre la bonne nouvelle c’est que beaucoup de ces produits sont de meilleure qualité et donc dureront plus longtemps. Attention cependant, même l’intégralité de ces labels ne garantit pas la qualité du produit. Des éléménts moins polluants mal assemblés ne feront pas forcément un vêtement plus solide ou agréable à porter. Néanmoins beaucoup de marques dans cette démarche font de supers produits.
  • le made in France c’est pas gagné. Tout simplement parce que l’industrie textile y est presque morte, et que les usines se comptent sur le doigt d’une main. Certaines marques en font encore cependant. Mais parfois (souvent) il faudra se contenter d’une délocalisation voisine, ou bien lointaine mais bien encadrée. Certaines industries textiles sont encore présentes chez certaines voisins par contre, le portugal notamment.

Pitié par contre, si vous avez envie de faire des efforts dans le domaine des fringues, ne jetez pas toutes vos fringues Nike ou Celio parce qu’elles sont pas responsables.

Même si on vous dira peut-être “bah tu nous fais la morale mais tu portes des fringues qui font le mal aussi”. Être responsable ce n’est pas foutre toute sa garde-robe “polluante” ou “exploitante” à la poubelle pour n’acheter que des marques “réglos” à la place, et pouvoir afficher ses croyances. C’est avant tout les user jusqu’au bout pour qu’elles n’aient pas été produites pour rien (ou les donner/revendre à quelqu’un qui les portera).

IV. Quelques suggestions de marques (plutôt pour homme)

Bon alors là loin de moi de faire du sexisme, mais du coup j’ai plutôt creusé pour moi, et donc plutôt des vêtements pour homme. D’ailleurs j’ai bien galéré, il y a pas mal d’articles qui relaient les marques éthiques/responsables pour les femmes mais pour les hommes ça court pas les rues, à croire que les mecs se posent pas trop de question là-dessus… Ou que c’est pas chic d’écrire là-dessus pour un mec. Va savoir.

EDIT 14/04/2019 : J’ai rajouté un peu plus bas des marques féminines suggérées par Anne-Laure (merci)

C’est très très loin d’être exhaustif, mais vu que l’info est difficile à trouver je me dis que c’est toujours un point de départ supplémentaire, autant que mes recherches profitent à d’autres :)

Chaussettes

On peut citer :

Design crochepied. Source : crochepied
  • les chaussettes rigolotes de Crochepied qui sont made in France et Oeko-tex. Je les ai testées et c’est cool, par contre elles sont très montantes, si vous cherchez des socquettes passez votre chemin. Je les ai pas depuis assez longtemps pour valider la solidité par contre.
  • les chaussettes recyclées et made in France de Hopaal (pas testé).
  • les chaussettes sur abonnement de Blacksocks (j’ai pris juste une paire d’essai, modèle sobre et renforcé très cool pour le sport ET le sapé, et bien fini). Fabriqué en Europe et certains modèles sont bio.
  • Teko qui font notamment des chaussettes de sport à base de filets de pêche recyclés!

Boxers

source : A-dam
  • Je n’ai testé et approuvé que les hollandais de A-dam. J’avais très peur de quitter une marque très répandue en trois grosses lettres que je trouve très confortable (d’autant que y a beaucoup de marques atroces à porter ou qui s’auto-détruisent vite), mais j’ai opté pour un pack A-dam en solde de 7 boxers pour 70€ (ce qui donne donc le boxer à 10€, là où la fameuse marque est à 25€ le lot de trois donc 8€ le boxer, donc pas une différence de budget si atroce dans l’absolu!). A part la communication un peu lourdaude/masculiniste je n’ai vraiment pas grand chose à redire, les boxers sont beaux, confortables (le tissu est un peu plus synthétique au toucher mais finalement agréable à porter). Le coton est bio GOTS et la marque revendique que les boxers sont “handmade by happy people”. Malheureusement à part ça pas forcément beaucoup d’aspects “écolo-responsables”. J’aurai aimé au moins un engagement supplémentaire.
  • Swedish Eco semble avoir aussi bonne presse, mais aussi juste coton GOTS je crois.

Baskets / Sneakers

On peut citer :

  • Veja qui sont un des champions de la responsabilité. Matières premières bio, cuir vegan, conditions de travail équitables. Niveau transparence, la marque va même maintenant jusqu’à fournir le nom de leur banque et les fournisseurs d’électricité alternatifs pour toutes leurs boutiques!
Source : Le Barboteur
  • les espagnols d’Ecoalf m’ont l’air bien cool aussi dans le genre démarche responsable (recyclage de matériaux type nylon, coton, pneus pour la plupart repêchés dans les océans) et ont quelques modèles assez sexy.
  • Les californiens de TOMS ont une démarche intéressante puisque une paire achetée chez eux = une paire donnée à des personnes dans le besoin. On est pas forcément sur les critères cités précédemment mais la démarche a le mérite d’exister, après tout c’est une forme de responsabilité!
  • Panafrica est très transparent sur son accompagnement des filières du tissu africain, les conditions de leurs usines marocaines et 10% des bénéfices sont reversés à un programme de scolarisation et de professionnalisation en afrique. Merci à Leslie pour le plan.

Baskets de running

Dans la chaussure technique par contre, difficile de trouver des marques convaincantes. C’est un peu la tristesse et la débandade tant l’offre est maigre.

De mon côté j’ai fini par opter pour du Brooks qui font un peu d’utilisation de matériaux recyclés sur les chaussures et qui semblent avoir des conditions de travail décentes (mais pas fairtrade) et bannir les produits chimiques dangereux (sans avancer de norme cependant). Mais bon on est loin du Veja ou du Ecoalf. L’emballage est entièrement recyclé mais bon ça c’est pas un argument massue non plus.

Mon dernier achat running donc, bye bye Nike. Photo par moi.

Les suisses d’On Running semblent relativement transparents sur leurs fournisseurs mais ici rien de recyclé, bio, fairtrade, Oeko tex ou autre. On est vraiment au niveau “consolation” de la démarche responsable. Mais c’est malheureusement déjà mieux que la plupart des concurrents (Saucony, Mizuno, Nike, Asics etc…)

Incompréhensiblement certains sites américains “éthiques” citent Newton Running, mais impossible pour moi de trouver la moindre trace de démarche responsable sur leurs sites ou dans des articles. Rien de traçable, aucun engagement si ce n’est dans des mouvements locaux de promotion du running. Si quelqu’un peut m’éclairer sur ce mystère je veux bien.

T-shirts

J’ai été emballé par les designs et les prix de French Rocket (testé et approuvé) qui garantissent coton bio et travail éthique Fair Wear. La qualité est très chouette à l’usage. Ils font aussi des pulls et manteaux.

Source : French Rocket

Pulls

Dès que mes pulls sont flingués et que je suis riche et qu’ils sont plus en rupture j’aimerais tester les pulls du futur 100% recyclés de Hopaal qui sont franchement jolis.

Pantalons

  • Pas testé non plus mais au besoin je taperai bien du côté de chez Olow, marque française qui fait appel à de chouettes designers/artistes de tous horizons (une page les référence sur leur site) et qui fabrique au Portugal (et communique en toute transparence dessus) et qui font aussi bien des bas “de survet’” que des pantalons plus slim ou chino. La marque travaille sur une filière de recyclage de ses anciens vêtements. En attendant, à part l’aspect transparence et local (ce qui est déjà très bien!), pas évident de voir d’autres engagements, et les prix sont assez costauds.
  • Paul m’a signalé l’existence de 1083, qui fait notamment (mais pas que) du jean 100% made in France et respectant la norme Oeko-Tex 100.

Les marques citées dans les sections Pulls / Pantalons ne se cantonnent pas à un seul type de vêtement et ont des collections assez complètes, n’hésitez pas à y jeter un oeil.

Bonus : Yellov

Marque toulousaine axée volleyball, ils font des chouettes fringues, certaines sont en coton bio, Fair Wear et Oeko-Tex 100 ! Un combo pas si courant.

Source : Yellov

Commentez-moi des marques qui collent à l’article et qui vous plaisent ou encore mieux que vous avez essayé !!

Et sinon je fais ma pub, je suis photographe pour ceux qui l’ignorent et j’adorerais shooter plus de produits éthiques pour des marques ou boutiques, faites-moi signe si vous êtes interessés.

Addendum I : des marques pour femmes suggérées par Anne-Laure

  • Mina Storm (lingerie OekoTex — body positive)
  • Fempo (des culottes menstruelles — Oeko Tex — Made In France
  • Scrunchie is Back (Chouchous et accessoires de tête Made in Montmartre)
  • José (Pull faits en Bolivie dans une coopérative — femmes et hommes)
  • Céleste (bodys Oeko Tex)
  • Bleu Tango (une jolie marque de fringues qui n’a aucun label mais qui a bon sur toute la ligne)
  • Manifeste 011 (multimarque Vegan)
  • Au Juste (pulls en laine recyclée — Made In France)

Addendum II : des boutiques et sites multimarques

  • Sébastien Kopp, un de co-fondateurs de Veja cité plus haut, a monté dans Paris une boutique multi-marques appellée Centre Commercial qui regroupe des marques éthiques au sens large, avec des engagements variables et complémentaires de Veja (merci Camille).
  • Le webshop Klow regroupe un certain nombre de marques écologiques et éthiques (merci Fabien)
  • J’ai déjà acheté sans soucis des chaussures/baskets vegan sur le site allemand Avesu et ça s’est bien passé (il se trouve que les 2 modèles, de la marque Vegetarian Shoes, étaient par contre d’une qualité et d’un confort plus contestable, mais ça c’est pas la faute du site…)
  • Mon ami Thomas m’a recommandé le site Will’s vegan Store qui a l’air d’avoir un choix assez large de vêtements/chaussures

Addendum III : des marques qu’on m’a communiqué depuis (hommes ou mixtes)

--

--

Vincent Baudry

French photographer / videast ( http://vincentbaudry.com ). J'écris un peu, je me questionne beaucoup, j'agis parfois.