UNE SURVEILLANCE ABUSIVE

IMPACT D’UNE SURVEILLANCE TROP IMPORTANTE SUR LE CERVEAU HUMAIN

Wiktoria Misiuk
4 min readNov 15, 2018

UN TRAUMATISME POUR CELUI QUI SURVEILLE

Dans l’histoire, la surveillance par l’armée sur la population leur permettait de tout surveiller dans le but de contrôler chaque situation et actions des personnes.

Cette surveillance très importante dans le milieu de l’armée est toujours utilisée même si sa forme est un peu différente. Les militaires étant préoccupés par la surveillance qui est leur travail auquel ils devons consacrer toute leur attention, cette surveillance abusive sur les hommes crée un risque de provoquer des traumatismes. À force de se consacrer à la surveillance, même si les personnes devront arrêter de le faire, inconsciemment ils continueront d’être préoccupé

Obsédé par le but de leur travail, la surveillance impact sur leur cerveau. C’est le sujet de plusieurs série de notre époque.

  • “BODYGUARD” — Jed Mercurio

De même, dans la série Bodyguard, le personnage principal, étant un vétéran de guerre, commence à travailler comme un protecteur d’une politicienne. Néanmoins, l’ancien travail a imprégné dans le cerveau du personnage l’importance de la surveillance ce qui fait qu’il analyse chaque situation en faisant référence à ce qu’il a vécu durant la guerre.

  • “HOMELAND” — Howard Gordon et Alex Gansa

En exemple, Homeland est une série télévisée américaine créée par Howard Gordon et Alex Gansa, d’après la série télévisée israélienne, Hatufim (en hébreu : « Enlevés »), où le personnage principal Carrie Mathison, agent de la Central Intelligence Agency (CIA) souffre secrètement d’un trouble bipolaire causé par sa vie dans l’armée en Iran. L’obsession de la surveillance crée un impact sur la vie personnelle du personnage qui songe à agir dans sa vie quotidienne comme il agissait évoquant de l’agression durant son travail de militaire.

Ainsi la surveillance peut avoir un impact traumatisant sur celui qui surveille mais surtout rendre la personne surveillée révoltante.

UNE SURVEILLANCE DIVERTISSANTE

  • “BIG BROTHER”

Les émissions comme Big Brother, comme ensuite Secret Story avait pour principe de surveiller un groupe de personnes (“participants”) pracé dans la même maison, isolée de l’extérieur mais filmée continuellement par des caméras de télévision pour permettre de suivre à un public l’ensemble des événements qui se passent au sein de cette maison. en dénoncant des histoires personnelles. Les candidats décident pa eux-meme de faire partie du “show” et sont en compétition pour gagner une somme d’argent importante mais chaque semaine.

Ainsi les événements de la vie personnelle deviennent un spectacle pour le public.

  • “THE TRUMAN SHOW” — Peter WEIR, 1998

Aucune caméra n’a jamais fait rêver quiconque. Il n’empêche, l’effet global provoqué par la multiplication et le croisement des points d’observation renvoie à une problématique qui relève de l’utopie moderne de la société et de l’homme transparents à eux-mêmes, au travers desquels on pourrait lire directement les intentions ou les intérêts, une transparence qui serait au fond le moyen idéal de s’assurer des personnes, de les conduire dans leurs actions sinon dans leurs pensées, et d’apporter aux individus et à la société une pleine et entière sécurité.

Le film TRUMAN SHOW repose sur le principe de BIG BROTHER mais où la personne survéillée ignore cette surveillance et donc est contre celle-ci.

Le film utilise la surveillance comme un divertissement. Les événements de la vie personnelle deviennent un spectacle pour le public. Le personnage principale est sous la surveillance des caméras depuis sa naissance, l’ensemble des événements de sa vie etait pré pensé et organisé par un réalisateur (la personne principale de sa surveillance). L’ensemble de la vie de l’homme était un sujet du film.

Ici aussi, cette surveillance abusive à produit une chute durant laquelle le personnage principal découvre qu’il était le sujet de la surveillance et se révolte.

L’homme ressent le minimum de besoin ou l’autrui s’intéresse à lui par l’attention qu’il lui porte, ou par la surveillance. Mais celle-ci lorsqu’elle prend une place trop importante l’empêche de bien fonctionner, se sentir « seul » pendant un moment sans être sous le regard de quelqu’un. C’est pourquoi la personne devient un “objet” et étant le sujet de la surveillance perd son droit de choisir qui le surveille et quand.

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Wiktoria Misiuk

Ce blog recense des articles de recherche sur des oeuvres d’anticipation et leur rapport au design, dans le cadre d’un projet d’étude (DSAA DP).