Améliorer la qualité logicielle en partant des tests

Xavier Pigeon
1 min readJul 9, 2018

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« Pourquoi faire des tests ? N’ai-je pas déjà assez d’écrire le code ? 😇 »

Ce qu’il y a de merveilleux dans les tests (automatisés), c’est qu’ils font la synthèse des maux du code. Non seulement ils fournissent une documentation vivante du comportement du logiciel, mais en plus ils facilitent les revues de code ou les audits en documentant la dette logicielle.

Exemples… Un test nécessite une préparation conséquente de dépendances : se pourrait-il que le sujet de test soit un objet divin ? Un test nécessite de préparer les arguments en de nombreuses étapes : la méthode testée pourrait-elle être en fait une procédure ? Un test nécessite de très nombreuses vérifications : est-il inenvisageable que la méthode testée tienne sur plus d’un écran ? De trop nombreux cas de test se rapportent tous à la même méthode testée : sa complexité cyclomatique n’aurait-elle pas crevé le plafond ? La sémantique d’un cas de test reste obscure : le code emploie-t-il un lexique approprié, comme le vocabulaire du métier ? Et s’il n’y a pas de test sur tout ou partie du code, que penser de ce code ? Alors le pire est à craindre !

Si le code ne ment pas, les tests disent la vérité — même leur absence. 😉

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