C’est l’histoire nécessaire d’un…
…changement.
Tout cela se passe un matin. Ou un soir. Ou bien en plein milieu d’une journée. Bref, je ne sais plus. Ça arrive en fin 2018, oui, je sais on remonte un peu en arrière mais je crois que c’est nécessaire. J’ai un avertissement préalable à formuler, quelque chose de salutaire. Je ne veux vraiment pas être celui qui vous dira ici :
“Hé, toi. J’ai mille choses intéressantes à te raconter. Alors, lis-moi. S’il te plaît. Lis-moi…”
Non, soyons clair deux secondes, je n’ai pas envie d’être celui-là. Mais force est de constater qu’écrire c’est s’écrier. Je suis toujours coincé entre une quête de légitimité, et une sainte envie, impérieuse à l’excès de simplement faire ce que j’ai envie de faire.
Aujourd’hui, le moyen interpelle autant que le pourquoi. Après tout, comment pourrait-il en être autrement ? Dans une société de la tech, où j’ai rencontré ma copine sur Facebook et où Twitter m’a déjà interpellé 3 fois depuis que j’ai commencé à écrire il faut bien jouer des coudes pour dire :
“Pourquoi ? euh… je diffuse ce que j’écris parce que j’ai une antériorité dans le moyen et que je souhaite toucher les gens.”
En substance, ce genre de considération est stupide. Même l’avoir avec soi-même est la stupidité incarnée. Nous écrivons parce que nous voulons le faire. Donc nous le faisons. Point barre. Comme ils disent.
Donc en 2018 j’ai commencé une rupture. Deux ans plus tard, je ne compte plus le nombre de ruptures que j’ai réalisées pour arriver ici. Qui suis-je pour m’exprimer ? Pour réclamer l’attention ? Probablement personne. Ou peut-être tout le monde. Dans tous les cas, je le fais. Si tu y prends du plaisir où si cela t’interpelle, tant mieux. Sinon, tant pis. Bienvenue quand même ;)
