Enjeux et solutions pour un élevage de ruminants durable répondant aux enjeux de santé

Duru
Agricultures positives
14 min readOct 2, 2023

L’élevage de ruminants est confronté à de multiples défis environnementaux (émissions de gaz à effet de serre et d’azote, consommations de terre, d’eau et d’énergie, bien-être animal) qui nécessitent de le redimensionner pour parvenir à une alimentation durable, et de le réorienter pour renforcer les services qu’il fournit. Nous défendons l’idée que (i) un élevage basé majoritairement sur des prairies et des légumineuses, (ii) l’utilisation optimisée des prairies notamment par le pâturage, (iii) la couverture permanente du sol avec utilisation possible des intercultures pour le pâturage, (iv) la réduction du travail du sol et le développement d’infrastructures écologiques, et (v) la méthanisation des déjections, sont des leviers pour parvenir à des élevages à la hauteur des défis. Au final, un élevage redimensionné et basé sur les prairies est au cœur de la santé des écosystèmes, des animaux et des humains ; il s’inscrit dans une approche one health, une seule santé.

Cinq grands défis à relever

`Dérèglement climatique

Les politiques publiques s’accordent sur l’objectif de la neutralité carbone en 2050, ce qui suppose de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre en agriculture et d’augmenter considérablement la séquestration du carbone dans les sols.

Les émissions de gaz à effet de serre sont constituées de 15% de CO2 ; le reste provenant un peu près à part égale des émissions de méthane (ruminants et déjections animales) et de protoxyde d’azote (engrais azotés minéraux et organiques). Au cours des dernières années, les émissions de l’agriculture ont baissé, principalement du fait de la réduction du cheptel : le nombre de têtes de bétail est passé de 23,5 en 1980 à 17,5 millions de têtes à ce jour. Selon le CITEPA, sur les 445 millions de tonnes (Mt) CO2éq émis par la France en 2018, 64,3 Mt étaient dues à l’élevage, dont 52,5 Mt au seul élevage bovin, qui représente donc à lui seul 11,8 % des émissions de GES en France.

Les recherches s’accordent pour dire qu’avec les progrès de la génétique et des modes d’alimentation il devrait être possible de réduire d’environ 20% ces émissions. L’atteinte de l’objectif va donc nécessiter de réduire la quantité de produits animaux (pas forcément les effectifs de bétail) plus rapidement que ces dernières années. Cela demande une politique volontariste que les politiques publiques doivent accompagner[1].

Santé humaine

Le régime alimentaire moyen français sans les boissons correspond à 1600kg CO2eq par an et par habitant, dont 65 à 85% de produits animaux (hors poisson) et la viande de ruminants en constituent l’essentiel. Les produits laitiers correspondent à environ 17% de ces émissions. Réduire les émissions de l’alimentation par deux nécessite donc de réduire la consommation de viande, du moins pour ceux qui en consomment le plus. Ces conclusions sont congruentes avec ce qu’il convient de faire pour la santé. Ainsi, le Plan National Nutrition Santé recommande de ne pas dépasser la consommation de 500g de viande rouge par semaine pour réduire le risque de cancer colorectal. Dans les faits, 1/3 des français dépassent les recommandations. Une consommation excessive de viande est aussi à l’origine d’augmentation du risque de maladies métaboliques du fait d’un appauvrissement du microbiote intestinal (Duru, 2022).

D’un point de vue nutritionnel, la valeur santé des produits animaux n’est pas la même selon que les ruminants sont alimentés (et engraissés) à l’herbe ou à partir de céréales. Une alimentation à l’herbe permet d’avoir du lait et de la viande deux fois plus riches en acides gras à fonction anti-inflammatoire (oméga 3) et en micro-nutriments (vitamines). Consommer des produits animaux issus d’une alimentation à l’herbe permet de combler une partie de notre déficit en oméga 3. Cependant seulement un tiers du lait est produit à l’herbe et 20% des animaux sont engraissés à l’herbe, alors que c’est l’alimentation pendant la phase d’engraissement qui détermine la valeur santé de la viande (Duru et al 2017).

Au final, l’évaluation des régimes alimentaires pour la santé et l’environnement suggère qu’il faudrait en moyenne diviser la consommation de viande par deux et consommer préférentiellement des produits issus d’animaux nourris à l’herbe.

Santé et bien-être animal

Les produits vétérinaires comme les antibiotiques et les antiparasitaires utilisés en élevage de ruminants font problème pour l’environnement et aussi pour notre santé notamment car il favorise l’antibiorésistance.

En dix ans, l’exposition des bovins aux antibiotiques a diminué de 20 %, mais malgré une tendance à la baisse, le recours aux antibiotiques tend à se stabiliser sur ces dernières années, alors que l’Europe vise une réduction supplémentaire (David et al 2019).

La nécessité de réduire les intrants médicamenteux en élevage concerne aussi les différents antiparasitaires de synthèse, en particulier pour limiter la diffusion des résistances à ces molécules (Hoste et al 2022).

Souveraineté alimentaire

La souveraineté alimentaire interroge les moyens pour parvenir à la sécurité alimentaire (avoir assez de nourriture de qualité), notamment les politiques mises en œuvre pour les modèles de production et de consommation, ainsi que les modalités des échanges internationaux de produits et de capitaux.

De longue date, la souveraineté alimentaire n’est pas assurée pour l’alimentation. En effet, l’élevage de ruminants est encore très dépendant de l’importation de tourteaux de soja (1,8Mt pour les ruminants ; soit l’équivalent de 0,8 million d’ha (Mha)). Il s’agit de tourteaux importés d’Amérique latine, pour beaucoup issu de la déforestation. Plus récemment, la production de viande a baissé plus rapidement que la consommation si bien que les importations ont augmenté. Cette hausse des importations est aussi due au fait que les français consomme beaucoup plus de burgers (partie avant de la vache) que des autres parties de l’animal (Duru et al 2021).

Une consommation élevée de produits animaux est défavorable à la sécurité alimentaire. En effet, la production de protéines animales nécessite bien plus de surfaces que la production d’une même quantité de protéines végétales. Ainsi, il faut de 5 (produits laitiers) à 10 (viande) fois plus de surfaces que pour la même quantité de protéines végétales (Poore et Nemeck 2018). C’est pourquoi un régime flexitarien généralisé ne nécessiterait que 16 millions d’ha (Mha) pour nourrir les français alors qu’un régime très carné en nécessiterait 34Mha à comparer au régime actuel qui mobilise 22Mha. Autrement dit, une consommation élevée de produits animaux affaiblit la sécurité et la souveraineté alimentaire (Duru et Therond 2023).

De multiples enjeux environnementaux

Les impacts environnementaux sont multiples : émissions importantes d’azote réactif et de phosphore avec effet sur la biodiversité du fait de l’eutrophisation des eaux et de l’acidification des océans, émissions d’ammoniac précurseur de particules fines.

D’autre part, l’élevage, en particulier de ruminants est très consommateur d’eau (Mekonnen et al 2011) d’énergie (Poore et Nemeck 2018) ; il en faut deux fois plus pour produire des protéines animales (viande) que des protéines végétales (légumineuses).

Enfin, la séquestration de carbone dans les sols n’est pas à la hauteur de ce qu’elle pourrait être du fait :

- De la suppression des haies ; depuis 1950 70% des haies ont disparu et le rythme de disparition est plus rapide sur la période 2017–2021 qu’entre 2006 et 2014[1] ;

- De prairies temporaires de trop courte durée (Pellerin et al 2020) ;

- De l’importance des cultures annuelles cultivées sans intercultures et avec travail du sol (Pellerin et al 2020) ;

- D’un potentiel de méthanisation des déjections animales pour la production d’énergie sous exploité[2] ; l’essentiel de la contribution d’énergie de l’agriculture étant les agrocarburants de première génération (colza) très critiqués du fait de leur faible efficience énergétique.

[1] https://agriculture.gouv.fr/rapport-du-cgaaer-ndeg-22114-la-haie-levier-de-la-planification-ecologique

[2] https://expertises.ademe.fr/economie-circulaire/dechets/passer-a-laction/valorisation-organique/methanisation

Redimensionner l’élevage en cohérence avec l’assiette durable

Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (méthane) et d’azote (nitrates, ammoniac) et d’amélioration de notre souveraineté alimentaire nécessitent de redimensionner l’élevage car les technologies ne sont pas suffisantes pour réduire les impacts et les surfaces ne sont pas disponibles pour supprimer les importations de tourteaux sans revoir à la baisse la vocation exportatrice de la France en céréales. Plusieurs scénarios montrent qu’il faudrait diviser la consommation de viande par deux et réduire celle de produits laitiers d’environ 20% pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre et d’azote, ainsi que pour réduire l’empreinte spatiale de l’alimentation (Billen et al. 2017 ; Pointereau 2019). Cela permettrait aussi de supprimer les importations de tourteaux de soja.

La réduction des terres arables utilisées pour l’élevage de ruminants (3,7Mha), ainsi que certaines prairies temporaires contenant peu de légumineuses, permettraient de libérer 4Mha qu’il serait possible d’allouer à des productions dont nous manquons cruellement pour notre souveraineté alimentaire et pour une alimentation saine (légumineuses, fruits et légumes) (Demarcq et al 2022).

Le dimensionnement de l’élevage pour atteindre ces objectifs environnementaux et accroître notre souveraineté alimentaire n’a de sens que si deux conditions sont respectées. D’une part, les plus gros consommateurs de protéines animales doivent réduire leur consommation. Actuellement ce n’est pas le cas car la production baisse plus vite que la production, conduisant ainsi à augmenter les importations (Catteau et al. 2023). Ce décalage vient en grande partie du fait que les recommandations du PNNS-4 ne sont pas respectées, sachant qu’il serait encore plus grand en considérant les recommandations qui prennent aussi en compte l’environnement, notamment les limites planétaires (Willett et al 2019). D’autre part, la structuration du marché est fortement influencée par le type de viande préférée des consommateurs, à savoir la viande hachée provenant des parties avant de la vache. Ce choix préférentiel implique d’importer des avants, en particulier d’Allemagne. C’est pourquoi il importerait de consommer toutes les parties de l’animal à l’échelle de l’année.

Cinq leviers pour un élevage durable

La réorientation des élevages guidée par les cinq défis à relever nécessite de réduire les impacts, mais aussi de fournir des services à la société en termes de régulation du climat et d’amélioration de la biodiversité, en veillant à mettre en œuvre un ensemble de leviers cohérents.

Baser l’alimentation des ruminants sur les prairies pour minimiser l’utilisation des terres arables

Les surfaces en prairies permanentes, 7,9Mha, doivent être sanctuarisées pour trois raisons. D’une part, elles n’entrent pas en compétition avec notre alimentation (compétition feed/food). D’autre part, elles ont des stocks de carbone importants qu’il convient de préserver. Enfin, elles jouent un rôle environnemental important et avéré dans le cycle de l’eau et la préservation de la biodiversité (Duru et Therond 2018).

Les prairies temporaires (3,2Mha), le plus souvent semées avec des légumineuses, entrent en compétition avec notre alimentation puisque d’autres cultures pourraient prendre place dans la rotation. Cependant, elles jouent un rôle environnemental important dans le bouclage des cycles biogéochimiques, ainsi que le développement de régulation biologiques en constituant le gite et les couverts pour les pollinisateurs et les ennemis naturels des ravageurs des cultures. Ces services rendus à l’agriculture permettent de réduire les intrants de synthèse apportés aux cultures en rotation (Martin et al 2020).

La mise en place et le pâturage des couverts est aussi un moyen de réduire l’utilisation de terres arables par les ruminants (ovins le plus souvent). Rappelons que toute utilisation d’herbe (pâturage, foin, ensilage) pour l’alimentation des ruminants a des effets positifs sur la valeur santé des produits laitiers et de la viande.

Développer massivement les légumineuses et améliorer la gestion de l’herbe pour viser l’autonomie protéique

L’autonomie protéique des élevages est de 85% (médiane des élevages allaitants), 68% (médiane des élevages laitiers) (Pierre et al 2023). Elle varie beaucoup entre élevages, montrant ainsi d’importantes marges de progrès. Si l’ensemble des élevages avaient des performances similaires à celles du meilleur quintille, l’autonomie protéique serait de 95 et 85% respectivement pour les élevages allaitants et laitiers. Les pratiques à mettre en œuvre sont le développement massif des légumineuses dans les prairies temporaires, en sursemis si nécessaire dans les prairies permanentes, ainsi que dans les méteils intéressants de part leur flexibilité d’utilisation (pâturage, ensilage, graine). C’est une condition pour réduire drastiquement les compléments protéiques exogènes aux exploitations (importations des tourteaux de soja) ainsi que les pertes d’azote dans l’eau et l’air.

La maîtrise du pâturage est essentielle pour fournir une ration de base riche en protéines. Selon les conditions pédoclimatiques et les types de couverts, c’est un potentiel de production en protéines compris entre 1 à 2 t de matières azotées (MAT)/ha/an qu’il convient de valoriser à l’optimum au pâturage en adaptant la pression de pâturage à l’offre en herbe (Pierre et al 2023).

L’accroissement de l’autonomie protéique des troupeaux ne doit pas se traduire par un accroissement de l’utilisation des engrais azotée de synthèse sur les cultures. C’est pourquoi l’assolement des cultures destinées à la vente doit aussi comprendre des légumineuses en cultures principales ou en interculture.

Améliorer les conditions d’élevage pour réduire les médicaments

Quels que soient les maladies, l’objectif général est de proposer des solutions alternatives aux seules substances de synthèse pour évoluer vers une gestion intégrée, plus durable et agroécologique. En outre, de bonnes conditions d’élevage favorisant le bien-être animal, de même que ne pas viser des performances animales maximales créent des conditions pour cela. Elles permettent d’abaisser les frais vétérinaires.

L’augmentation de la part d’herbe pâturée mais permet de réduire les interventions des vétérinaires (notamment les actes liés aux aspects digestifs et métaboliques), la consommation globale en médicaments (en particulier les médicaments curatifs) et la fréquence des boiteries sévères des onglons ont tendance à décroître lorsque la part de pâturage augmente. La longévité des animaux progresse avec l’indice de pâturage et la mortalité périnatale diminue (Sulpice et al 2019).

Séquestrer du carbone dans les sols pour approcher la neutralité carbone

La neutralité carbone n’est pas possible à atteindre : d’une part, une vache émet environ 100kg de méthane par an, soit l’équivalent de 3,3t de CO2 (Jouany et Thivend, 2008), et les technologies ne permettront pas d’aller rapidement au-delà de 20% de réduction. Côté séquestration, les prairies permanentes ayant souvent atteint un état d’équilibre, le potentiel de séquestration additionnel est faible : 185 CO2eq /ha/an. L’allongement de la durée des prairies temporaires et l’introduction de couverts, et l’arrêt ou la réduction du travail du sol permettent une séquestration additionnelle de 422, 1158 et 222 kg CO2 équivalent par an (Pellerin et al. 2020). Les haies offrent la possibilité de séquestrer 63kg CO2eq pour une parcelle de 8ha (Pellerin et al. 2020). On est donc loin d’un équilibre émission-séquestration.

Méthaniser les déjections pour contribuer à la transition énergétique

La production d’énergie est donc nécessaire pour s’approcher de la neutralité carbone. Pour la production d’énergie à partir de la biomasse, il faut préférer la production d’énergie à partir des déjections animales ou des couverts, voire d’excédents d’herbe, qui ont une meilleure l’efficacité énergétique que les agro-carburants de première génération (colza) et qui n’entrent pas en compétition avec l’alimentation humaine en excluant le maïs. Moyennant des précautions pour l’épandage des digestats, le développement des méthaniseurs est vertueux pour les sols et la planète. Une autre voie est de développer l’agrivoltaisme, notamment sur parcours, ce qui réduit les risques de compétition entre alimentation humaine et production d’énergie.

L’Ademe a évalué le potentiel de production du biométhane à partir des déjections animales à 22 et 27 TWh respectivement en 2030 et 2050[1], alors que 7 TWh ont été produits en 2019.

[1] https://www.senat.fr/rap/r20-872/r20-8721.pdf

Les prairies au cœur d’une approche one health pour faire face aux défis

One health (une seule santé) repose sur un principe simple : la protection de la santé de l’Homme passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. Les origines de ce concept remontent à l’analyse des interdépendances entre la santé animale, la santé humaine et l’environnement. Cela a permis de mieux mettre en avant comment les composantes de l’environnement biophysique (air, sol, eau, aliments, …) sont des vecteurs d’agents infectieux et de contaminants pour les hommes et les animaux. En élargissant les enjeux de santé à ceux des maladies chroniques et des problèmes environnementaux planétaires (comme la perte de biodiversité et le changement climatique) l’agriculture devient un vecteur essentiel d’une sécurité alimentaire préservant la santé de tous les êtres vivants.

Les prairies et la consommation de produits animaux qui en sont issus ont des effets positifs sur notre santé, la santé des animaux, la santé des agrosystèmes et la santé du système Terre

Le redimensionnement de l’élevage de ruminants est incontournable pour tous ces enjeux, et sa réorientation sur les prairies est un atout pour la santé des humains, des animaux, des agroécosystèmes, et du système Terre car :

- elles permettent de rendre plusieurs services à la société : conservation des stocks de carbone (prairies permanentes) ou séquestration additionnelle (prairies temporaires) dans les sols, épuration de l’eau, conservation de la biodiversité… à condition d’être gérées de manière ad hoc

- elles contribuent à l’autonomie protéique des élevages et à la santé des animaux

- elles n’entrent pas en compétition avec l’alimentation humaine et elles fournissent des produits d’intérêt santé riches en oméga 3.

Références

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Cattteau M, Pouch T, Raffray M (2023). Regards d’avenir sur l’élevage en France. Chambres d’agriculture, 6p

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Pointereau P (2019) ; Le revers de notre assiette. Solagro, pp64.

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