Rio de Janeiro
Le long feu couvre la plage d’Ipanema,
La mer se déchaîne et rattrape le balancement de nos pieds.
Le Soleil nous donne à son coucher une lumière rosée.
La même qui traverse le cœur des Cariocas.
Ravalant un à un la favela,
Le sommet nous donne à voir l’inventivité de ces gens face à la misère.
La détresse ramène la solidarité perdue, même si tout cela demeure fragile.
Nous passants, nous ne connaîtrons jamais qu’un visage de ces collines qui font la beauté de Rio.
Celui du Christ perché en haut du Corcovado.
Le même qui veille sur la cité merveilleuse
Et les nuits parfois silencieuses.
Ces mêmes silences qui ne durent jamais très longtemps à Rio de Janeiro.
L’été se poursuit des mois entiers sur les quartiers de Lapa et de Botafogo.
Là-bas, les Capirinhas ne se refusent pas et toutes les danses sont permises.
Jusqu’à tard, la chaleur ardente nous poursuit dans les lits de toi ma belle.
Jamais rien n’est aussi beau que l’empreinte que tu nous laisses.
