L’Apocalypse à petits pas. Entretien avec l’historien Jean-Baptiste Fressoz.

École Urbaine de Lyon
Anthropocene 2050
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13 min readJun 21, 2022

Jean-Baptiste Fressoz est historien de l’environnement et chargé de recherches au CNRS (CRH-EHESS). En 2012, il publie L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique. L’ouvrage remet en cause l’idée que la réflexivité sur l’environnement serait née à la fin du XXe siècle. Le livre documente de multiples luttes locales pour défendre l’environnement, mais aussi les désinhibitions qui ont mené à la révolution industrielle.

L’entretien a été réalisé par Tiphaine Robert et Alexandre Rigal. Tiphaine Robert est docteure en histoire de l’Université de Fribourg. Depuis 2021, Tiphaine Robert poursuit une recherche intitulée « L’auto autocrate ? Une histoire politique de la voiture en Suisse (1950–2000) ». Alexandre Rigal est rédacteur en chef d’Anthropocene 2050 et sociologue.

JMW Turner — Pluie, Vapeur et Vitesse. Le Grand Chemin de fer de l’Ouest (Wikipedia)

Tiphaine Robert et Alexandre Rigal. Dans l’Apocalypse joyeuse, vous qualifiez les désinhibitions que vous étudiez de « petites désinhibitions ». Cela suggère une omission progressive, pas à pas, de multiples risques technologiques. Dans le même temps, la modernité est aussi faite de ruptures majeures durant lesquelles il semble que les désinhibitions soient immenses. Prenons la bombe atomique. Lors du premier essai atomique nommé Trinity, Kenneth Bainbridge, qui en était responsable, déclara à Robert Oppenheimer: « I am become Death, the Destroyer of Worlds […] Now we are all sons-of-bitches ». Comment intégrez-vous le danger technologique de grande échelle à votre réflexion ?

Jean-Baptiste Fressoz. L’un des buts de l’Apocalypse joyeuse était justement de sortir de cette histoire un peu cliché ou disons pédagogique de la modernité faite de grands basculements spectaculaires. On la retrouve même dans d’excellents ouvrages. Par exemple dans The Death of Nature (1980), Carolyn Merchant propose une histoire philosophique du même problème : il y aurait eu selon elle un grand partage moderne au milieu du XVIIe siècle avec le capitalisme, la chasse aux sorcières, la fin du vitalisme, l’imposition du mécanisme, etc. Tout un mouvement philosophique et politique qui aurait permis le viol de la terre et la révolution industrielle. Ce genre d’histoire est très prisée par les philosophes. On la retrouve par exemple dans le livre de Philippe Descola, Par delà nature et culture. L’idée générale est qu’il y aurait eu une rupture idéologique avec Bacon ou Descartes qui aurait préparé le capitalisme et l’industrialisation.

Le problème est que l’histoire ne se déroule pas comme cela. Tout au long de la modernisation, il y toujours des doutes, des controverses, des luttes quant à différents enjeux de l’environnement au climat, en passant par le statut ontologique de la Terre. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les savants étaient surtout des naturalistes ou des philosophes naturels. Il faut prendre ce mot au pied de la lettre. Pour l’essentiel, ils s’occupaient d’environnement, de botanique, d’agronomie, d’animaux, des eaux, des airs, des sols, de leur fertilité etc. La science expérimentale de laboratoire, celle qui « torture la nature » et qui est considérée comme centrale dans la « révolution scientifique » était en réalité assez marginale quand on considère les pratiques savantes dans leur ensemble. La plupart étaient des médecins, des agronomes, des botanistes, ils étudient la nature, les milieux, les animaux avec beaucoup d’attention et parfois avec empathie. Les best-sellers scientifiques de l’époque ce ne sont pas les comptes-rendus d’expérience, mais des descriptions de la nature qui n’ont rien à envier avec les travaux d’Aldo Leopold ou autres « fondateurs » de l’écologie. C’est par exemple Gilbert White, The Natural History of Selborne, 1788, sans cesse réédité depuis sa parution, qui décrit ce qu’il voit dans son environnement proche, les relations entre les vivants, les saisons, etc. Bref, l’idée d’une grande rupture idéologique au XVIIe siècle fonctionne très mal. J’ai récemment publié avec Julien Vincent un papier sur l’idée de Terre comme animal pendant la Révolution¹ : les ontologies vitalistes appliquées à la terre n’ont jamais cessé d’être étudiées et mises en avant et de se reconfigurer en fonction des moments politiques. Il n’y a pas eu d’effacement puis de redécouverte récente.

C’est pourquoi dans l’Apocalypse joyeuse je raconte plutôt l’histoire de petites désinhibitions, de choses discrètes qu’il faut traquer et étudier minutieusement. Ce sont des dispositifs ad hoc qui jouent un rôle essentiel dans la modernisation, la prise de risque et la destruction des environnements : des théories médicales, des polices d’assurance, des normes de sécurité, des calculs de risque, des processus de zoning des activités polluantes etc. Et c’est encore comme cela que les choses fonctionnent actuellement.

On pourrait dire la même chose sur l’idée de progrès qu’on imagine fondamentale au XIXe siècle. En fait beaucoup de discours grandiloquents sur le progrès apparaissent après des accidents de chemins de fer pour dire « ça vaut le coup », « c’est pour le bien de l’humanité », « ce sont des sacrifices nécessaires ». Il y a quelque chose de cathartique, légitimant les catastrophes et les accidents. De toute façon le poids de l’idéologie en cas de problème concret est assez faible : ce n’est pas parce que vous avez lu Jules Verne que vous acceptez que votre gamin se fasse contaminer d’une maladie par un vaccin ou que vous acceptez une usine polluante à coté de chez vous ou que vous ne demandez pas des indemnités etc.

Concernant la bombe atomique comme immense rupture, c’est encore un cliché assez remarquablement entretenu : « maintenant nous sommes des fils de putes » dirent les savants du projet Manhattan comme si leurs prédécesseurs ne l’avaient pas été depuis le 17e siècle et n’avaient pas eu des relations constantes, suivies, fondamentales avec les militaires et les guerre. C’est aussi un discours d’Oppenheimer qui adorait se mettre en scène et qui rejoua d’ailleurs la scène devant les caméras — il y en a un extrait assez amusant dans l’Homme a mangé la terre, le documentaire réalisé par Jean-Robert Viallet à partir de l’Evénement Anthropocène. A propos de l’atome plus généralement, et contrairement aux clichés qu’on aime entretenir sur les années 50 décérébrées avec des miss-bikini et les explosions qu’on contemplait sur les toits des casinos de Las Vegas, en réalité dès 45, il y a beaucoup d’articles horrifiés sur les dangers de l’atome, tout comme des articles sarcastiques sur l’inanité du fameux ‘âge atomique’ qui allait rendre l’énergie gratuite et ouvrir un âge d’abondance. Il faut aussi distinguer le discours de l’AEC, d’Atom for Peace etc. qui est un discours de propagande et la véritable expertise, celle des économistes par exemple, qui étaient très sceptiques sur l’intérêt économique de l’atome.

TR et AR. On peut aussi se demander dans quelle mesure la production de l’ignorance des risques environnementaux est un résultat imprévu de l’exode rural, un processus de plus longue haleine qu’une crise ponctuelle. En découvrant la ville, et donc en changeant de lieu de vie, c’est tout un savoir et des habitudes de rapport à l’environnement qui ont disparu dans la population. Pensez-vous que l’urbanisation, phénomène massif et global s’il en est, a joué un rôle dans le processus d’adoption des risques technologiques et de destruction de l’environnement ?

JB F. Sur l’urbanisation je ne sais pas. Concernant le climat, ce qu’on montre avec mon collègue Fabien Locher est un paradoxe un peu morbide : à la fin du XIXe siècle, ce sont les technologies carbonées qui rendent beaucoup plus résilients et donc insensibles les sociétés riches face au changement climatique, aux aléas climatiques. La question du changement climatique lié à la déforestation est une grande question d’économie politique fin XVIIIe, début XIXe siècle, il y a des débats, des enquêtes. Il y a un grand intérêt pour la météorologie. Puis ce souci s’amenuise dans les années 1860. Dans les pays riches, le pouvoir s’intéresse moins à la question climatique parce que le spectre de la disette et des émeutes frumentaires disparaît grâce aux chemins de fer, au commerce international, puis aux engrais etc. On pourrait dire cela d’autres technologies, notamment les bâtiments, très émetteurs, qui protègent également des aléas. Selon votre question, la bourgeoisie urbaine se détacherait de l’environnement et pour elle, la question du climat n’est pas vitale. Certes, mais à notre époque, le vote écologiste est plutôt localisé en ville donc ce raisonnement a peut-être des limites.

TR et AR. Toujours concernant la notion de désinhibition, comment la mettre en perspective avec celle de Grande Accélération ? Si après la Seconde Guerre mondiale, la croissance des technologies et des risques qu’elles font encourir a été extraordinairement élevée, cela signifie-t-il, du moins hypothétiquement, que la désinhibition a été également accrue ?

JB F. Je ne suis pas sûr qu’on puisse décrire les années 1950 comme une augmentation des risques technologiques. Dans beaucoup de secteurs, il y a plutôt une diminution, une sécurisation liée à l’électricité, idem dans les mines. Sauf dans le cas de l’automobile, où c’est un véritable carnage en France avec 17 000 morts par an dans les années 1960.

TR et AR. On croit parfois naïvement à chaque crise (chocs pétroliers, pandémie, guerre et révélation de dépendance énergétique à des régimes meurtriers), qu’elle va amener un grand changement. Qu’est-ce qui finalement peut amener le « changement de civilisation » que vous voyez comme seule chance de préserver la vie sur terre ?

JB F. En effet croire à un sursaut en temps de crise est un leurre. Concernant le climat et les émissions de CO2, on perd sans doute de vue que la transformation à réaliser concerne absolument toutes les infrastructures, tous les bâtiments, toute l’agriculture, tout l’élevage, l’essentiel des machines, bref toute notre seconde nature et cela à l’échelle globale, c’est-à-dire une chose absolument gigantesque et lourde dotée d’une telle inertie que même les plus grands événements historiques, type Seconde Guerre mondiale, ne la fait que légèrement dévier. Cela se voit bien sur les courbes globales de consommation matérielle du XXe siècle : lors des pires événements (guerres mondiales avec rationnements, épidémies…) la baisse de consommation se distingue à peine dans l’agrégat global. Et souvent, les (petits) reculs préparent un rebond plus fort, la Seconde Guerre mondiale en est le meilleur exemple. Des investissements de guerre sont d’ailleurs recyclés dans le civil ensuite. Les guerres sont un mal y compris pour l’écologie. On le voit bien avec la guerre en Ukraine. D’une part, l’augmentation du prix des fossiles solvabilise de nouvelles frontières extractives, de l’autre, rien que la reconstruction des ponts, des routes, des bâtiments va émettre beaucoup, beaucoup de CO2…

Pour pouvoir ne serait-ce qu’imaginer une décarbonation en 2050, il faudrait une paix universelle et une coopération internationale. Comment imaginer que dans un contexte de rivalité géostratégique, des pays extracteurs (Russie, Chine, USA, Arabie saoudite, etc.) renoncent à des ressources extrêmement convoitées?

TR et AR. On peut s’interroger sur le rôle de la population en général, qui participe à la consommation et qui profite largement des bénéfices de la technologie — par exemple de l’énergie abondante — , tout en étant largement soumise au pouvoir des expert-e-s. Vous avez écrit une question terrible : « que faire au fond de cette conclusion assez dérangeante que les « modernes » ont détruit leur environnement en toute connaissance de cause ? ». Mais n’est-ce pas encore pire, ne faudrait-il pas prolonger votre interrogation de la sorte : « que faire au fond de cette conclusion assez dérangeante qu’une minorité, que les élites « modernes » ont détruit leur environnement en toute connaissance de cause ? »

JB F. Je ne sais pas si c’est terrible, c’est en tous cas une évidence. Et elle nous concerne au premier chef : la moitié du CO2 a été émis depuis 1990, après la formation du GIEC et du consensus scientifique sur le changement climatique…

On ne peut pas en tous cas opposer simplement élite modernisatrice et peuple réticent. Ce serait reprendre le discours de certaines élites progressistes d’ailleurs. Comme je vous le disais, de nombreux scientifiques du XVIIIe et XIXe ont posé les bases de l’écologie politique et ils faisaient bien partie d’une élite sociale et économique. Cela dit, il est vrai que des savants encore plus nombreux évidemment travaillaient pour l’industrie, pour l’Etat, et pour le développement industriel. Une distinction importante est à faire entre élites locales et élites nationales. Concernant la pollution industrielle, au XIXe siècle, ce n’est pas du tout la même chose d’être au ministère de l’Intérieur, de gérer le développement du pays que d’être localement impacté par une nuisance et de râler contre cela. Les juges par exemple ont représenté un contre-pouvoir important — sous-estimé je pense — à l’industrialisation. Il y a eu énormément de procès contre des usines chimiques où les juges ont pris le parti des pollués. Au contraire des ministres, le développement de l’économie n’est pas au centre de leurs préoccupations : il y a un dommage, il faut une compensation. L’élite se montre souvent divisée, par exemple entre une bourgeoisie industrielle qui a besoin de polluer pour s’enrichir et une bourgeoisie rentière, agraire ou immobilière qui a intérêt à ce que telle ou telle industrie ne se développe pas, du fait de ses propriétés. De même, l’industrialisation est bien due au final au labeur des ouvriers et ouvrières. J’avais été frappé de voir qu’y compris dans les industries les plus polluantes, qui mettent en péril la sécurité des travailleurs, on constate une certaine acceptation du risque. Dans l’Apocalypse joyeuse je raconte une enquête parlementaire (1893) sur des ouvriers travaillant dans la soude en Grande-Bretagne : ils n’ont plus de cloisons nasales, leurs dents sont pourries, ils travaillent dans des conditions horribles. Et pourtant, à chaque fois, l’ouvrier met en avant une erreur qu’il aurait faite (il n’était pas attentif, etc). Il se blâme lui-même et a intériorisé l’idée qu’il serait responsable de son propre sort. Les ouvriers défendent aussi leur travail. Ils peuvent également s’opposer à des normes de sécurité car s’ils sont payés à la tâche, cela représente moins de revenus. Par rapport à la violence du phénomène il n’y a finalement que peu eu de manifestations ou d’émeutes contre les industries polluantes au XIXe siècle.

TR et AR. Le dernier rapport du GIEC nous dit que nous n’avons plus que trois ans pour agir à la hauteur du plus grand défi du XXIe siècle. Vous avez un regard extrêmement critique sur les solutions proposées par le GIEC (Matins de France Culture, 5.04.2022). Vous expliquez que la transition écologique et l’idée de remplacement des énergies fossiles sont un leurre. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

JB F. Disons qu’il y a un problème dans la manière dont le groupe III du GIEC traite trop légèrement l’histoire de l’énergie. Sur l’affaire de la transition énergétique, je pense qu’elle a joué un rôle important dans la désinhibition, la procrastination ou même le déni climatique. Quand on considère l’histoire de l’histoire de l’énergie, on voit que l’idée de transition est récente. Elle apparait dans les années 1960 et surtout 1970 dans des cénacles américains, à la fois pro-nucléaires et néo-malthusiens. Il y aura une transition des fossiles au nucléaire tout simplement car les premiers vont s’épuiser, et le second représente le salut de l’humanité. Ce discours sur l’énergie, au départ très circonscrit, est devenu mainstream après le choc pétrolier de 73, dans le sillage du choc pétrolier. On s’est mis à appliquer sur l’énergie des raisonnements substitutionnistes fondés sur la courbe logistique, qui marchaient plus ou moins bien avec techniques sur l’énergie. Or les sources d’énergie sont reliées entre elles, elles entretiennent des rapports de symbiose autant que de substitution. La montée du charbon au XIXe accroit la consommation de bois, la montée du pétrole au XXe accroit celle de charbon. Si on pense à la voiture, on pense au pétrole mais en réalité, produire une voiture consomme énormément de charbon pour l’acier, l’électricité, le verre etc. En 1930, cela représente 7 tonnes de charbon, à peu près autant que ce qu’une voiture va consommer en pétrole durant son existence. Et on ne tient ici même pas compte des routes et des transformations du monde qui reposent sur le charbon. Il y a une symbiose entre pétrole et charbon. L’histoire des techniques transitionniste est enracinée et donc quand arrive la crise climatique on dit : il faut juste faire une nouvelle transition énergétique… Le problème est que la transition projette une histoire fausse sur un futur qui reste fantomatique².

TR et AR. Pour conclure, pourquoi étudier l’histoire de l’anthropocène et la « réflexivité environnementale » du passé ? Est-ce que cela a un sens face à l’urgence ?

JB F. L’histoire a un rôle basique d’explicitation des enjeux et de désenfumage du débat public. On le voit me semble-t-il avec cette affaire de transition énergétique qui nous aura fait gentiment patienter pendant un demi siècle. On le voit aussi avec l’idée d’anthropocène. Quand ce terme émerge dans l’espace public, à la fin de la décennie 2000, on s’est dit avec mon collègue Christophe Bonneuil qu’il fallait absolument que les historiens aient leur mot à dire dans le récit proposé par nos collègues des sciences du système terre. D’où les multiples propositions d’alternatives de capitalocène à thanatocène en passant par anglocène… Cette affaire lexicale est devenue un jeu scolastique assez peu intéressant, mais l’idée de départ était simplement de signaler qu’anthropocène charriait une vision néo-malthusienne de la crise environnementale, avec l’espèce humaine comme entité indifférenciée, comme espèce biologique, responsable du changement d’époque géologique. Concernant les « réflexivités environnementales » du passé, l’idée, est comme dit au début de l’entretien, de laisser tomber les grands récits auto-gratifiants sur notre propre excellence, et de montrer que la conscience de la destruction de l’environnement ne date pas des années 2000 ni des années 1970. L’idée des « lumières vertes », d’une révolution cosmologique qu’on serait en train de produire et de vivre : tout cela est au fond un nouvel avatar, écologisé, du progrès.

Entretien réalisé le 12 mai 2022 à Lausanne (Suisse), par Tiphaine Robert et Alexandre Rigal.

Interviewers

. Tiphaine Robert est docteure en histoire de l’Université de Fribourg et a réalisé des séjours de recherche à l’Académie hongroise des sciences et à l’EHESS. Depuis 2021, Tiphaine Robert poursuit une recherche intitulée « L’auto autocrate ? Une histoire politique de la voiture en Suisse (1950–2000) ».

. Alexandre Rigal est chercheur postdoctoral à l’Ecole Urbaine de Lyon et rédacteur en chef d’Anthropocene 2050. Il travaille sur le changement social à toutes les échelles. Il a publié l’ouvrage Habitudes en mouvement, vers une vie sans voiture (accès libre).

Notes

  1. Jean-Baptiste Fressoz et Julien Vincent, « “La Terre est un animal”. Religion naturelle, cycle de l’eau et circulation monétaire pendant la Révolution », Romantisme, vol. 189, no. 3, 2020, pp. 19–30.
  2. Jean-Baptiste Fressoz, « La transition énergétique de l’utopie atomique au déni climatique. Etats-Unis d’Amérique, 1945–1980 », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 69, n°2, juin 2022.

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L’École Urbaine de Lyon (EUL) est un programme scientifique « Institut Convergences » créé en juin 2017 dans le cadre du Plan d’Investissement d’Avenir.