“Girls, who run the world” la première exposition de l’année
Le 5 mars Artopic Gallery inaugurait sa première exposition de l’année 2020 en mettant à l’honneur la production de ses artistes sur la Femme et ses représentations.
Valoriser l’action des femmes. Artopic Gallery tient à mettre en avant le travail des artistes avec lesquels nous collaborons, autour d’une même thématique. Pour cette première exposition de l’année, ce n’est pas un mais l’ensemble de nos artistes qui sont ainsi exposés.
Depuis ces deux dernières années, nous remarquons une libération de la parole de la femme et de sa place. C’est en partant de ce constat, et de la très célèbre chanson de Beyoncé « Run the world » que la directrice, Mélissa Benon, a discuté avec ses artistes sur la représentation qu’ils ont de la femme, sur ce qui l’a caractérise, la personnifie.
Avec nos artistes nous avons pour l’occasion, réunit différents supports, techniques et représentations autour de la femme. Elles sont sujets, donnant lieux à des portraits de femmes assumées tantôt solaires et magnétiques, tantôt légers et touchant. Ils y montrent aussi ce qui pour eux la caractérise; une bouche, un regard, une paire de jambe entre autres.
Mais chez Artopic Gallery, les femmes se font aussi artistes. Leur expressivité artistique sera à l’honneur dans cette exposition avec Julie Galiay et ASO-P qui proposerons différentes oeuvres.
Quelques oeuvres emblématiques de l’exposition…
1) Julie Galiay, ou la femme qui explore la femme
Comment ne pas parler des oeuvres de Julie Galiay pour cette exposition ! L’artiste qui s’engage depuis longtemps a répondu présente en exposant une nouvelle thématique sur le corps de la femme. Mais n’importe qui ni n’importe comment ! L’artiste choisit ses modèles parmi des femmes normales qui ne sortent pas des grands magazines féminins. Elle les prend en photo lors d’une séance de prises de vue. Sur ses peintures, l’artiste donne à voir des femmes du quotidien mise en valeur par savant jeu de couleurs et de points de vues, loin des diktats et des mannequins hypersexualisées.
2) David Ferreira et la “Femme à Toto”
On reconnait ici l’univers complètement Toto des toiles de David Ferreira. Les couleurs et son empattement sont reconnaissables facilement. Toto toujours couronné est un personnage que l’artiste s’est crée relatant mille et une aventure. Ce personnage est aussi indéniablement lié à son histoire personnelle, il est normal de représenter sa Madame TOTO !
3) Raphaël Laventure, “Born to be happy”
Qui d’autres que lui pour décrire la femme ?
Cela fait des années qu’il se consacre à elle entièrement dans sa peinture. Inspiré par les émotions, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers le visage humain et plus particulièrement celui des femmes qui est devenu le point central de ses oeuvres. Raphaël est attiré par un bonheur qu’il veut partager. C’est pourquoi il s’est rapidement épanouit dans un style Pop très coloré pour révéler la beauté de la femme.
4) Lis Sam, l’homme qui parle aux femmes
Quand je lui ai parlé de l’exposition “Girls, Who run the world”, il était l’un des premiers à montrer son enthousiasme.
Toujours le premier à représenter et à parler des femmes, il était naturel pour lui de proposer des créations uniques pour cette exposition. Finit (ou presque), le travail sur l’imprégnation des célèbres marques de luxe, il fonce sur de nouvelles créations exposant sa vision de la femme.
Tant tôt hypnotique, comme avec l’oeuvre Love Me, tant tôt poétique avec Rainbow et elles sont aussi rebelle avec la plus célèbre et décriée des mannequins Kate Moss.
5) ASO-P
Mais pourquoi mettre Barbie en conserve ? Derrière chaque création, se cache une histoire !
Il est évident pour l’artiste qu’il ne s’agit pas de mettre la femme ou sa représentation en boite. Bien au contraire, sur fond d’humour, ASO-P veut montrer à tous que Barbie, l’objet en poupée n’est justement pas l’idée de la femme ! Elle vient parer cet objet de multiples dessins et symboles que l’on pourrait comparer à des tatouages. Elle va ensuite mettre cette Barbie on conserve comme on garderait une Conserve Bonne Maman. On l’expose aux yeux et regards de tous. Ce n’est donc évidemment pas la femme qui est exposée. Il s’agit en fin de compte d’une profonde réflexion sur ce qu’est une femme aux yeux de certains, mais qui du regard de l’artiste n’en est pas une.
