ABZ x Education : découvrez nos témoins 2/2
Au bonheur des zèbres organise son deuxième événement parisien vendredi 23 mars, à l’Ecole démocratique. Plusieurs témoins seront là pour partager leur expérience et évoquer les projets à visée pédagogique qui les animent. Vous en savez déjà plus sur les trois premiers ; faites connaissance avec Sophie Bellot, Nouhad Hamam et Fanny Peissik.
Sophie Bellot, jeune prof de maths et musicienne
Qui êtes-vous ? Mm… Moi ! Une pluralité que les autres savent mieux définir que moi-même. Un mélange de facettes contrastées et parfois (souvent) opposées, qui se meuvent et échangent en permanence. Plus prosaïquement, une éternelle indécise entre mathématiques, musique, danse, couture et interactions humaines ; pas nécessairement dans cet ordre-là. Professionnellement, une prof de maths.
Qu’est-ce qui vous fait courir ? La liberté créative et créatrice ! Faire, inventer, vivre, transmettre, créer, apprendre, découvrir, partager. Et aussi les gens extraordinaires qui m’entourent, me nourrissent, me soutiennent.
Qu’est-ce qui vous fait ralentir ? Me heurter à l’incohérence du système et à la profonde inhumanité de la folie humaine. Forcément, face à un mur, on court tout de suite moins vite…
Qu’avez-vous envie de partager le 23 mars ? Mon expérience de l’école, de la petite à la grande, en tant que moi-petite, élève zébrée et pas dans les cases, et en tant que moi-grande (au moins un peu plus), jeune prof idéaliste, toujours aussi rayée ; les échos que l’on rencontre face aux élèves-zébrions, et ceux face à leurs parents, largués ou philosophes, au courant ou pas.
Quelques mots sur l’école idéale ? L’école qui apprend à être soi. Soi dans toute sa richesse et sa pluralité, son identité, sa potentialité, ses goûts, ses envies, ses rêves, ses doutes, ses peurs, ses faiblesses, et surtout sa temporalité propre.
Nouhad Hamam, blogueur, animateur d’ateliers créatifs pour enfants, Hack tes kids
Qui êtes-vous ? Un hacker d’éducation et de créativité. Un curieux, passionnément. Un imparfait.
Qu’est-ce qui vous fait courir ? L’envie de libérer et de stimuler la créativité des enfants et des adultes pour les rendre plus épanouis, plus rebelles et mieux préparés à l’ère entrepreneuriale.
Qu’est-ce qui vous fait ralentir ? Moi-même : mon manque d’acharnement (parfois) et ma difficulté à me concentrer sur un seul projet. J’y travaille tous les jours.
Qu’avez-vous envie de partager le 23 mars ? Ma passion pour la créativité et des techniques concrètes pour rendre les enfants beaucoup plus créatifs.
Quelques mots sur l’école idéale ? Je suis convaincu qu’il n’y a pas une seule école idéale mais des écoles idéales. Une bonne école est pour moi la rencontre d’une équipe d’encadrants passionnés et d’une communauté hétérogène d’enfants.
Je pense néanmoins qu’il y a quelques principes fondamentaux et en voici quelques exemples : beaucoup de liberté, d’autonomie et de confiance accordées aux enfants. Une organisation proche de l’holacratie ou des entreprises libérées. Une école perméable avec l’extérieur : les entreprises, les musées, la ville, la culture, etc. Une école qui mélange les âges. Une école qui apprend et qui se remet en question en permanence. Une école créative qui rend créatif…
Fanny Peissik, fondatrice du Hub School 21
Qui êtes-vous ? Un “hub” sur pattes.
Qu’est-ce qui vous fait courir ? Créer du lien et des ambiances propices à l’épanouissement.
Qu’est-ce qui vous fait ralentir ? L’hypocrisie, les personnes qui ne sont pas alignées.
Qu’avez-vous envie de partager le 23 mars ? Mon optimisme et ma joie de vivre.
Quelques mots sur “l’école idéale” ? Un lieu connecté à soi, aux autres et à la Nature, dans lequel l’ambiance favorise le bien-être et l’épanouissement de chacun. On y combine des situations complexes, stimulantes et ludiques dans un cadre porteur de sens et bienveillant. La coopération, l’entraide et la valorisation de chacun permet de developper ses compétences relationnelles et la confiance en soi.
Petit rappel : pas besoin d’être spécialiste de l’éducation ou parent pour participer à cette soirée dont le but est avant tout de réunir « dans la vraie vie » la communauté d’ABZ. Pas besoin non plus de montrer patte blanche (ni zébrée) : l’ADN de ces événements, c’est d’offrir un espace d’échanges bienveillants et joyeux où chacun peut être lui-même, sans avoir rien à prouver !
Vous venez ? Attention, plus de la moitié des places (limitées à 100) est déjà partie ! Prenez vite votre billet, par ici.
