Ötzi, la momie des glaces du Tyrol
Une étude de 2019 suggère que le savoir médicinal européen est aussi vieux que la médecine traditionnelle chinoise !
Petite information préliminaire : cet homme aurait vécu il y a plus de 50 siècles !
Ceci intéresse donc Auto Thérapeute puisque un des messages principaux de ce blog est que le savoir ancien dépassait, en de nombreux domaines, le savoir actuel !
Traduction du résumé de l'étude
L’homme des glaces du Tyrol est la plus ancienne momie congelée du monde. Il a été trouvé en septembre 1991 dans la partie italienne des Alpes de l’Ötztal. Depuis sa découverte, diverses analyses morphologiques, radiologiques et moléculaires ont été effectuées, qui ont permis d’obtenir des informations détaillées sur son état de santé. Malgré les diverses pathologies constatées chez l’homme de glace, on sait peu de choses sur les formes de soins et de traitement possibles pendant l’âge du cuivre dans le nord de l’Italie. Une approche possible de ce sujet est la présence de tatouages sur le corps momifié.
Dans des travaux antérieurs, on pensait déjà que les tatouages étaient administrés comme une sorte de traitement pour ses douleurs lombaires et ses maladies dégénératives des articulations des genoux, de la hanche et du poignet.
Dans d’autres études, les tatouages de l’homme de glace ont été associés à une forme précoce d’acupuncture. Nous avons soigneusement réévalué les différents problèmes de santé de l’homme de glace, notamment les maladies articulaires, les problèmes gastro-intestinaux et les calcifications artérielles, et nous les avons comparés à l’emplacement et au nombre de tatouages.
Avec la découverte de champignons et de plantes médicalement efficaces, tels que le polypore de bouleau ou la fougère dans son équipement et ses intestins, nous suggérons que les soins et les traitements étaient déjà courants à l’époque de l’homme de glace.
“nous suggérons que les soins et les traitements étaient déjà courants à l’époque de l’homme des glaces”
L’étude publiée en 2019 : Possible evidence for care and treatment in the Tyrolean Iceman
