2 livres à recommander: “La biologie des croyances” et “Evolution spontanée”
par le biologiste Bruce Lipton
Bruce Lipton The Biology of Belief Full Lecture
Si on interprète bien Lipton, la relation entre mon organisme et les cellules qui le composent est fractale. Il compare, et ce n’est pas une métaphore, les organes de la cellule et ses activités (déjections, respiration, communication, etc) à ceux de l’organisme tout entier, la membrane avec le cerveau, l’environnement ayant un impact majeur sur la cellule, à une échelle différente, autant que sur l’organisme, l’intelligence individuelle de chaque cellule étant mise de côté afin de suivre les “ordres” que sont les émotions afin de se coordonner en fonction de « l’intelligence centrale» de l’organisme.
En ce moment même, dans chacun de nos corps, il existe des milliards de cellules souches, des cellules embryonnaires conçues pour réparer ou remplacer les tissus et organes endommagés. Cependant, l’activité et le devenir de ces cellules régénératrices sont contrôlés par voie épigénétique. Cela signifie qu’ils sont profondément influencés par nos pensées et nos perceptions de l’environnement. Ainsi, nos croyances sur le vieillissement peuvent soit interférer avec la fonction des cellules souches, soit l’améliorer, entraînant notre régénération ou notre déclin physiologique.(voir vidéo)
Dans le chapitre 2 du livre “La biologie des croyances”, j’expose l’évidence scientifique que les gènes ne contrôlent pas notre biologie. J’y ai inclus une introduction sur les découvertes merveilleuses de l’épigénétique, un nouveau domaine de la biologie qui met à la lumière du jour les mystères de l’influence de l’environnement (la nature) sur le comportement des cellules, sans modifier leur code génétique.
— Bruce Lipton, PhD, biologiste, enseignant, chercheur en microbiologie (cellules souches)
Toute mort avant 120 ans est prématurée (voir vidéo) — Dr. Frédéric Saldmann
L’idée est donc de reproduire l’évolution de l’organisme unicellulaire vers des organismes multicellulaires — une communauté de plusieurs dizaines de milliards de cellules en ce qui concerne l’incroyable et magnifique organisme qu’est un corps humain, à l’échelle de la communauté humaine. Si il a été naturel pour les unicellulaires de le faire, pourquoi la communauté humaine échoue-t-elle systématiquement à s’unir et à travailler vers un but commun? Comment se fait-il que nous n’arrivions pas à coordonner 1 million de fois moins d’individus. Rien que 10 fois semble alors totalement inaccessible aux être humains.
Du brocoli à la bourse […] une fractale désigne des objets dont la structure est invariante par changement d’échelle.
Les cellules parlent-elles le même langage? Fonctionnent-elles en démocratie? Ont-elles une stratégie de croissance économique sans limites alors que leurs ressources sont limitées ? Leur système est-il moins propice à la vie? 50 mille milliards de cellules fois 7–8 milliards de corps humains…Sans parler du microbiote (communauté encore plus gigantesque que la communauté de cellules du corps humain) avec qui elles fonctionnent en symbiose totale ! Tout ça fait réfléchir…
A qui bénéficie la division du peuple de la terre? Qui a intérêt à nous maintenir dans la division par les langues, les territoires , et toutes les étiquettes que nous prêtons à chacun? Pourquoi ne sommes-nous pas en harmonie avec le “macrobiote” qu’est l’environnement dans lequel nous baignons?
N’est-ce pas ceux qui ne connaissent pas de frontière, installés paisiblement dans leurs yachts en eaux internationales, canalisant les richesses de la « croissance » depuis leurs sociétés offshores combinées à de complexes montages financiers, inaccessible de toute justice? Connaissent-ils les frontières ? Sont-elles un frein pour eux ? Notre division fait bien leur force.
Nous sommes vraiment stupides de laisser répandre cette gangrène. Et nous en sommes tous collectivement responsables en continuant d’adhérer à leurs modèles destructeurs de consommation. L’éducation nationale, la culture, les médias de masse, nous aident-t-ils à nous en éloigner ? Ils semblerait que c’est bien le contraire. Pourquoi sommes-nous capables de nous unir dans la médiocrité, mais pas dans le bien collectif ? Est-ce vraiment naturel d’échouer comme cela?
La nature est bien plus douée et intelligente que nous, ça crève les yeux, puisqu’elle met en cohérence 50 mille milliards d’individus, 7 milliards de fois (si on ne compte que les personnes vivantes !).
Peut être que si l’occidental anthropocentré arrêtait de se percevoir comme un être scindé de la nature et plus comme un être, ce qui est le cas, PROVENANT de la nature, il aurait alors moins de mal à comprendre la perception de la réalité des communautés, que nous nommons trop souvent avec mépris, “primitives”, et enfin reprendre les rênes de l’évolution de son espèce vers un hyper organisme.
