Comment choisir un bon hypnothérapeute?

Hugo C.
Auto Thérapeute
Published in
4 min readSep 28, 2018

Un bon praticien adaptera sa pratique rapidement, et vous demandera lui-même d’arrêter si votre situation n’évolue pas. Les prix (raisonnables) varient de 45 à 65 euros la séance hors métropole et de 60 à 85 dans les métropole.

Critères de sélection

  • Le bouche-à-oreille (les charlatans n’ont jamais bonne presse)
  • La durée de sa formation (200 heures minimum)
  • Le nombre de techniques d’hypnose et d’outils basés sur l’hypnose (tels que l’hypnose classique, ericksonienne, humaniste, la PNL, sophrologie, EMDR, EFT)
  • Les années d’expérience

Dois-je consulter un médecin de ville qui pratique l’hypnose ou un hypnothérapeute de formation ?

L’hypnothérapeute de formation a du temps à vous consacrer, et après vérification de votre part, à suivi une formation complète. Lorsque vous venez le voir, il va prendre le temps de vous poser toutes les questions nécessaires afin de vous connaitre, de comprendre vos maux, et afin de construire une suite de suggestions totalement adaptée à votre situation.

Un médecin de ville est contraint par la sécu et ne pourra vous voir que pendant des sessions de 15 minutes. Il est donc difficile dans ce climat de créer une relation de confiance car il ne dispose que de très peu de temps à vous consacrer. Aussi, il a surement suivi une formation très rapide (quelques jours ou semaines maximum, contre une à plusieurs années pour l’hypnothérapeute).

Malgré sa blouse blanche, le médecin n’a aucune légitimité de plus que quiconque dans le domaine de l’inconscient puisque de part sa formation en médecine, il voit l’être humain comme un simple être de chair, et a été formé pour traiter son patient avec de la chimie. Notre société est actuellement en train de payer les pots cassés de cette vision : il n’y a qu’à voir le taux de burn out, de dépressions, et de constater la perte de confiance généralisée, dans le corps médical.

En ce qui concerne les psychiatres, psychologues ou autres héritiers de Freud, comme c’est généralement le cas en France et en Occident :

ces professionnels de la santé mentale ne traitent pas les noeuds de l’âme car historiquement, “cette tâche revient au curé”. Leur formation est dite “matérialiste”. Selon cette vision, les êtres vivants ne seraient que des machines, purement mécaniques, dépourvues de libre arbitre ; l’esprit est totalement laissé de côté ! Cet amalgame, entre religion et spiritualité, n’aidera pas les patients à s’en sortir…

Je ne sais pas vous, mais il me semble que l’être humain est doté d’un esprit : vous savez, celui que vous entendez murmurer dans votre tête quand vous pensez ou quand vous lisez ; celui qui rêve la nuit, et qui vit un certain nombre d’expériences comme les cauchemars par exemple, se réveillant en sursaut et en nage, alors que le corps était pourtant parfaitement immobile ; celui qui vous fait pleurer, rougir de rage, ou vous donne une douleur aigüe dans l’estomac, juste par la force de sa pensée.

Nous pouvons “remercier” Aristote, Thomas d’Aquin, René Descartes et Isaac Newton entre autre, pour avoir contribuer à ce lourd passif dont a hérité Freud Lui-même, ainsi que les thérapeutes formés par nos grandes institutions occidentales. Tous ces professionnels-là de santé sont totalement dépourvus d’outils efficaces face à des patients dont les problèmes sont d’ordre psychosomatique :

Comment peut-on traiter par la chimie ce qui n’est pas physique ? Cette question ne semble déranger aucun de ceux issus de la formation matérialiste…

Heureusement, si vous avez entendu parler de l’épigénétique ou des neurosciences, alors vous vous réjouissez déjà de savoir que les praticiens matérialistes forment une « espèce virtuellement en voie de disparition ». Nous vivons actuellement l’effondrement de cette vision profondément erronée et réductionniste de l’être humain.

Si toutefois, vous préférez vous livrer au milieu de la médecine conventionnelle, alors assurez-vous que les praticiens de santé auxquels vous aurez affaire soient plutôt héritiers de Jung (vision holistique et complète des êtres qu’ils traitent) afin de ne pas perdre votre temps, énergie, ni argent, et bien plus important encore, l’espoir d’aller mieux un jour.

Pour cette raison, je vous conseillerais vivement de vous adresser au corps d’infirmiers du CHU le plus proche, car il est de plus en plus fréquemment constitué d’individus qui se forment sincèrement aux sciences du subconscient. Lisez ce court article par exemple :

Pour cette opération pas comme les autres, l’homme a été hypnotisé par une infirmière spécialement formée. Le but: se passer de morphine ou d’anxiolytiques, qui peuvent représenter un risque chez les patients âgés.

Durant l’opération ayant duré une heure, qui a consisté en un remplacement d’une valve aortique, Gérard Courtois a parlé à son hypnotiseuse de ses voyages avec son épouse ou encore de sa passion pour le jardinage.

Enfin, je tiens à souligner que, contrairement à la pyschothérapie qui, d’une part se compte en années (ce qui peut se révéler extrêmement coûteux en temps et en énergie), et d’autre part, ne livre souvent aucun résultat pertinent pour le patient, l’hypnothérapie elle, fait partie des thérapies brèves. Des résultats peuvent être observés suite à une seule consultation, comme c’est le cas pour le tabagisme par exemple. Au pire, les résultats se comptent en semaines ou en mois. Et je le répète: un bon praticien adaptera sa pratique rapidement, et vous demandera lui-même d’arrêter les consultations si votre situation n’évolue pas.

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Hugo C.
Auto Thérapeute

Quelle triste époque où il est plus facile de briser un atome qu’un préjugé ou une croyance. ― A. Einstein