Qu’est-ce qu’une crise de guérison et le Reiki peut-il en être la cause ?
Les déchets psycho-énergétiques
Nos corps sont des machines miraculeuses. Des multitudes de processus étonnants se produisent en vous en ce moment même sans que vous ayez besoin de les considérer. Alors voyons comment l’inflammation se produit dans le corps.
Au départ, il se produit un incident qui provoque un stress dans le corps et déclenche une réaction de défense : il peut s’agir d’un aliment qui ne nous convienne pas ou d’une croyance qui nous fasse souffrir.
Avec le temps, si cette substance continue à être ingérée ou si cette croyance continue à déclencher des émotions, la position de défense de notre corps est dite chronique, ce qui devient alors sa nouvelle façon de fonctionner.
Note importante : le contenu ci-dessous est uniquement destiné à des fins éducatives et n'est pas conçu pour diagnostiquer, prescrire ou remplacer de quelque manière que ce soit la surveillance d'un médecin qualifié. Veuillez consulter votre médecin pour tout problème de santé grave.
Il se peut qu'auparavant, même avant tout problème de maladie chronique, nous donnions un score de 7 sur 10 à notre santé (mesure subjective de l’humeur et des niveaux d’énergie ressentis par soi-même). Avec le temps, alors que ce chiffre continue de baisser et que nous nous y habituions, nous considérons dès lors que cette existence sous-optimale est le nouveau normal, et nous laissons le mal s'installer durablement, la santé se dégrader sans agir.
Le moment d'agir fait alors irruption dans notre vie
C'est là que généralement un livre, une vitamine, un cours, un thérapeute ou une modalité de médecine naturelle — comme le Reiki par exemple — surgit dans notre vie, et que nous nous décidons alors d’essayer.
Au début, nous ne ressentons pas trop de changements et supposons que “ça n’a pas marché”. Ensuite, nous remarquons que nous ne nous sentons même plutôt pas bien ; ou pire : pire qu'avant !
Que se passe-t-il alors, pourquoi nous sentons-nous pire qu'avant ?
Parfois, le fait d’apprendre ou d’explorer quelque chose de nouveau nous fait prendre du recul et changer notre perspective.
Imaginons un grand bol de soupe de minestrone. Assis là, il ressemble à une marmite de bouillon à la surface lisse. Ajoutez-y un peu de chaleur — le Reiki par exemple — et toutes les bonnes choses — les morceaux de légumes au fond du bol — qui étaient déjà là, invisibles, remontent maintenant à la surface.
Alors, la chaleur a-t-elle créé les morceaux de légumes qui remontent à la surface ? Non ! Comme nous venons de le voir par l'analogie du bol de minestrone, ce n'est donc pas le Reiki — par exemple — qui a causé les symptômes que nous ressentons après application.
En quoi cela m’aide-t-il à aller mieux ? Il n'empêche que je n'avais pas les symptômes avant de mettre en application le nouveau truc que j'ai essayé !
Ce qui a refait surface, ce qui a donc été rapporté à notre conscience par la mise en pratique du “nouveau truc essayé”, vient nous éclairer, nous apporter une nouvelle compréhension qui va nous permettre d’examiner consciemment ce que nous ressentons. Plutôt que d'attribuer nos symptômes, anciens ou nouveaux, à un facteur extérieur, ce qui a surgit dans notre conscience vient nous montrer le pouvoir que nous avons de guérir.
Mais comment ?
Et bien, une fois que nous avons consciemment reconnu que les changements observés — ces nouveaux symtômes, ces “nouvelles” pensées qui surgissent dans notre esprit — sont des morceaux de nous-même longtemps enfouis qui nous desservent et donc nous rendent malade, nous pouvons alors nous abandonner à ces sentiments et à ces sensations afin qu’ils soient transmutés en la sagesse que notre corps tente de nous faire acquérir.
C'est là la base de l'auto-guérison chamanique !
Nous avons tous tendance à résister à l’inconfort de nos émotions, car la société considèrent comme faible celle ou celui qui se laisse saisir par ses émotions. Nous avons tendance alors à les enfouir au plus profond de nous-mêmes. Ce sont ces tendances mêmes qui sont à l’origine de l’inflammation (émotionnelle, énergétique et physique) en premier lieu. Mais il y a pourtant un monde de différence entre ne pas se laisser prendre par nos émotions, et se laisser prendre un court instant le temps de les accepter, pour ensuite les évacuer.
Lorsque nous ressentons un malaise, respirons et laissons-nous aller : c’est qu’il y a un message de la part de notre corps, à saisir consciemment.
La réaction d’Herxheimer
Sans rentrer dans des termes trop techniques, la réaction d’Herxheimer est une réaction inflammatoire de l’organisme qui apparaît — non systématiquement — en réaction à la guérison spontanée ou à certains traitements médicaux, l’essentiel est de comprendre que notre corps, au niveau cellulaire, libère ce qui nous dessert.
Lorsque notre corps a besoin de se débarrasser de toxines, que cela soit par sudation, vomissements, diarrhées, ou éruptions cutanées, nous laissons le processus se dérouler. Nous comprenons que ce processus est naturel et nécessaire. Nous devons étendre cette compréhension et cette acceptation aux rejets psycho-énergétiques également.
Alors, que puis-je faire ?
Soyons doux avec nous-même. Cela signifie que si nous avons besoin de nous reposer, reposons-nous. Si nous avons besoin d’être avec ceux que nous aimons, ceux qui nous apportent de la joie — faisons-le. Si nous avons besoin d’être seul, sachons honorer cela aussi !
Méditons
L’énergie que notre corps choisit de mettre en valeur et de libérer doit être traitée consciemment. Les croyances enfouies dans notre être le plus profond et qui nous desservent doivent être traitées et non constamment ignorées. Les émotions que nous stockons depuis toute une vie doivent être perçues consciemment pour être transmutées.
La méditation est un autre exemple d'outils naturel pour parvenir à se démunir de ses fardeaux psycho-énergétiques qui nous mettent, plus le temps passe, à genoux.
Restons hydraté
L’eau aide nos cellules à fonctionner. Elle les aide notamment à libérer les déchets qu’elles stockent et qui nuisent à leur fonctionnement et à celui des organes vitaux. Chaque personne est différente en ce qui concerne la quantité d’eau dont elle a besoin pour être en bonne santé, alors écoutons les signaux de notre corps.
Respirons
Nous traitons nos émotions à travers notre diaphragme et lorsque de l’énergie est libérée, nous devons nous assurer que nous respirons consciemment.
Abandonnons-nous
Ayons confiance et abandonnons-nous à la libération des symptômes que nous ressentons par l'acceptation, par la résignation à lâcher nos charges : lâchons prise ! N’oublions pas que c’est notre corps qui se guérit lui-même, rien d'autre !
Est-ce le plâtre qui ressoude l'os cassé, ou le corps lui-même ? Est-ce le pansement qui referme la plaie, ou bien le corps lui-même ? Le corps est un expert de la régénération et du traitement des déchets !
Auto-traitements
Faitons du Reiki — par exemple — sur nous-même ! Tous les jours ! Voyons ces moments pour soi comme une façon de se traiter soi-même avec respect, avec amour.
Permettons à l’énergie du Reiki — Reiki veut dire énergie vitale universelle, le Qi en médecine traditionnelle chinoise, le prana en médecine ayurvédique ou en Yoga — de faire son travail.
Comment puis-je savoir si c’est une guérison ou l’aggravation d’une maladie ?
Reprenons la situation décrite dans ce billet : il est parfois possible, que suite à un traitement, nous nous sentions mieux un moment, quand soudain, nous nous sentons pire qu'avant. C'est que nous appelons la crise de guérison : il ne faudra alors pas émettre d'émotions négatives à propos de ces nouveaux symptômes que nous ressentons, ni nous identifier à eux, sachant qu’ils font partie de l’amélioration de notre santé. Ces symptômes ne doivent pas perdurer dans le temps ; ils ne durent généralement pas plus de quelques jours et ils sont généralement assez légers.
Si ces nouveaux symptômes persistent ou inquiétent, c'est qu'ils ne sont pas liés à la libération de la charge psycho-énergitique elle-même, et il faut alors consulter un médecin.
Sachons faire confiance en notre corps et sachons écouter les messages qu'il nous envoie.