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Les fablabs et le mouvement Makers

Aujourd’hui nous allons parler d’une étude sur les makerspace, Des makers aux fablabs et la fabrique du changement.

Makerspace de Fessenden School à coté de Boston.

“les créateurs sont des inventeurs qui créent des objets utiles à la vie quotidienne, des informaticiens qui bricolent leurs propres drones ou robots, ou des artistes qui détournent des objets. Beaucoup de gens insistent sur le bricolage et des idées acquis indépendamment des biens de consommation sans passer par le marché de masse”. C’est une définition très claire du mot “maker”. Les biens que nous pouvons acheter dans notre vie quotidienne peuvent être acquis dans des fablabs : vélos, télévisions, scooters, etc. où nous partageons des idées ainsi que la technologie et les outils pour atteindre nos objectifs.

Un FabLab ou la Fabrication Laboratoire, est un nouveau type d’expérience de création ouverte initié par le MIT (Institut de technologie du Massachusetts et le Center for Bit and Atomic Research).

C’est une petite usine qui peut fabriquer presque n’importe quel produit et outil et qui compte désormais plus de 200 institutions accréditées dans le monde. Plus de 200 institutions accréditées. La nouvelle expérience de micro-assemblage du laboratoire est une mini-usine qui permet aux créateurs de concrétiser leurs idées, et sa FabLab Foundation, son FabLab Education et sa FabLab Academy sont reconnus internationalement pour les services qu’ils offrent aux créateurs. Un Fablab est un atelier de fabrication qui s’inscrit dans la lignée du premier fablab créé en 2001, conformément à la réglementation très précise établie par l’Institut de technologie du Massachusetts (USA).

La naissance des makerspaces remonte au Homebrew Computer Club (HCC) qui est un club d’informatique de la Silicon Valley entre 1975 et 1986 et a Chaos Computer Club, qui a vu le jour en Allemagne en 1981, le premier makerspace à exister dans le monde et actuellement le plus grand en Europe.

Steve Jobs et Steve Wozniac au Homebrew Computer Club en 1975

Avec l’essor du mouvement des fabricants et la diffusion de la culture des fabricants, les espaces de fabrication se sont étendus du simple domaine du piratage informatique à la production, au traitement et à la fabrication, à la conception de circuits physiques et à de nombreux autres domaines, et de la création initiale d’espaces de fabrication par des particuliers à des institutions telles que des écoles et des bibliothèques qui choisissent désormais de les mettre en place. Le Chaos Computer Club est la plus grande association de hackers en Europe avec 7 700 membres enregistrés. Elle a des chapitres dans différentes villes d’Allemagne et d’autres pays germanophones. Chaque année, elle accueille la Chaos Communication Conférence, le plus grand rassemblement de hackers en Europe.

Ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de fablab a vu le jour en Allemagne dans les années 1990, sous le nom de “makerspaces”. Il s’agissait de laboratoires communautaires ouverts qui incorporaient des éléments d’ateliers d’usinage, d’ateliers ou de studios où les mackers pouvaient se réunir pour partager des ressources et des connaissances afin de construire et de créer des objets.

En France et en Europe, les premières initiatives sont lancées à partir de 2009 : avec Artilect FabLab le tout premier fablab créé en France a Toulouse, par Nicolas Lassabe en 2009 . Depuis, Près de 400 fablabs comme Zbis et un maker faire sont organisés chaque année en France.

En Belgique, c’est en mai 2013 que sera inauguré le premier fablab de Wallonie, le RElab, porté par l’association ETNIK’Art.

Un makerspace ne consiste pas seulement à partager des idées et à les réaliser, comme nous le faisons pendant un workshop, mais aussi à partager des technologies et des outils, et les fablabs exigent généralement que nous achetions une adhésion mensuelle afin de pouvoir bénéficier de tous les services.

Pourquoi le makerspace est-il important, car il est sur le point d’apporter une nouvelle innovation à la société ,Les gens viennent dans les makerspaces pour des raisons autres qu’économiques, et c’est précisément pour cette raison qu’ils peuvent être à l’avant-garde du développement technologique pour l’ensemble de la société.

De-là en est sorti le mouvement des makers, un Mouvement de pensée et du faire issu du DIY. Il cultive l’ingéniosité et l’intelligence de la main au service du Bien Commun. Les domaines typiques de ces projets sont ainsi l’électronique, la robotique, l’impression 3D et l’usage des machines-outils à commande numérique (CNC), mais également des activités plus traditionnelles telles que la métallurgie, la menuiserie, les arts traditionnels et l’artisanat.

© CC — Arduino Day 2014 @MUSE Trento by MUSE FabLab | by musefablab

À l’ère du Web 2.0, les Makers réconcilient savoir-faire artisanaux et nouvelles technologies pour répondre aux enjeux sociétaux, environnementaux et culturels de notre époque. Influenceurs et avant-gardistes, les makers infusent leurs valeurs dans les sphères professionnelles et personnelles en proposant des alternatives à nos manières d’Habiter le monde, de consommer et de travailler.

Cette culture met l’accent sur une utilisation innovante de la technologie et encourage l’invention et le prototypage. Une attention toute particulière est portée à l’apprentissage de compétences pratiques et à l’application de celles-ci de manière créative.

La culture maker est née aux États-Unis au début du XXIe siècle, avec une économie de produits de base très développée et un pays tout entier doté d’une grande expérience en matière de production. Dans le même temps, la culture des créateurs était liée à la culture du garage aux États-Unis, car les gens aimaient transformer leurs garages ou leurs sous-sols en ateliers de fabrication, et des entreprises bien connues comme Hewlett-Packard, Apple et Google sont toutes passées par une “période de démarrage dans un garage”. Puis a été popularisée en Europe.

Charte des Fablab, infographie conçu par Geoffroy Chaix, réalisé par Romain Marchado pour GoTronic
Licence libre CC-BY

Revue de veille du 28/01/23 par les étudiants du Bachelor UX/UX Design 2e année — groupe UX2_B — animée par Florent MICHEL.
Article rédigé par Esther Wimbush et Wenhao Song.

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