Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé apprendre et partager ce que j’ai appris. Gamin, j’étais un je-sais-tout, et ça n’a pas beaucoup changé.
Je suis développeur (web principalement, mais je fais vraiment un peu de tout) depuis des années. Je pourrais même dire des décennies sans mentir, mais ça ne ferait que me donner un coup de vieux (et ça fait mal, un coup de vieux — ça doit être la canne).
Dans ma carrière, j’ai eu plusieurs fois l’occasion d’avoir un rôle de formateur : j’ai été professeur invité en Haute École (en Belgique), pendant 5 ans. Si j’ai adoré l’expérience de formateur, les à -côtés l’étaient moins : entre la (psycho)rigidité du milieu institutionnel, les luttes intestines, le clientélisme et l’absence totale de considération et de possibilité d’avancement pour les profs invités, c’était lourd.
Bref, ça m’a soûlé.
J’ai aussi souvent eu l’occasion de diriger/guider des équipes de développeurs dans le cadre de projets professionnels. Et c’était beaucoup plus proche de ce que j’aime : partager mon savoir tout en guidant les gens, mettre en commun des réflexions pour mener un projet à bien.
Quand BeCode a ouvert sa première session à Bruxelles, j’étais au taquet : le concept concordait complètement avec tout ce que j’aurais aimé voir dans une formation. Pour faire simple, si j’avais dû le faire moi-même, je pense que le résultat aurait pas franchement été différent (peut-être un peu plus de chats, et encore, Emily s’en charge).
J’étais vachement intéressé, et à dire vrai, je voulais en être. Mais Bruxelles, c’est loin (être navetteur, j’avais donné, plus jamais), et entre mes projets en cours et mon planning, c’était chaud. Du coup, j’ai gardé le truc sous le coude en me disant «s’ils viennent sur Liège, putain, j’en suis». Un p’tit mail pour les prévenir, et on attend.
Le temps passe, je continue à suivre l’affaire de loin, et au début du mois de juillet 2018, la nouvelle tombe : BeCode veut ouvrir une session sur Liège ! Dans la demi-seconde après l’annonce, je leur envoyais un mail pour leur dire «hey, les gars, j’suis là , j’veux en être», et dans l’après-midi, je rencontrais Cédric, le boss.
La suite ? Ha ben la suite, ça sera pour un prochain article (woah ce teasing de ouf).