Les relations, le mariage

Fanny NK
Shani Awena Fanny
Published in
3 min readFeb 15, 2019

Une question d’offre et de demande.

J’ai trente et des poussières d’années ainsi que la plus part de mes copines. Certaines un peu plus et d’autres un peu moins et le couple/mariage est très souvent à l’honneur dans nos discussions.

Quand nous avons passé la trentaine, j’ai observé 2 types de réactions chez mes amies: Certaines ont abaissé leurs critères, d’autres au contraire ont mis la barre encore plus haute. Bah vu que dans le plan très bien construit dans notre tête, nous devions être mariées à 30 ans au plus tard et être en train de pousser nos premiers gamins juste après, plus besoin d’être easy going.

The perfect man or nothing.

Une chose qui m’a le plus marqué dans les diverses actions autour du sujet est que chacune d’entre nous rêvions le prince charmant, sans se demander si le monde produisait de tels êtres. Il doit être grand, famille, aimer les enfants et les chats, cultivé, aimer voyager, féministe, savoir s’occuper d’une femme et je m’arrête là car la liste peut etre encore longue. Elles n’avoueront jamais complètement que c’est ce qu’elles cherchent, mais le refus de prétendants est souvent axé sur ces critères.

Bon, il y’a aussi celles qui disent que je veux juste un homme “bon et qui me respecte”. Comment vérifie-t-on cela si au premier verre, on dit qu’il n’est pas assez bien sapé ??? Anw.

Même en écrivant, mes oreilles bourdonnent de celles qui vont me dire que je me prends pour qui ?? genre je suis trop différente et tout. Tuez-ca! mdr ce n’est pas le sujet.

Bon si quand même, il s’agit de mon espace et de mes pensées.

Pourquoi je parle des autres sans m’inclure ? Car un n’ieme jour de liste du gars parfait pour moi, un pote m’a dit : est-ce que ce type de gars là voudra alors de toi ? Et moi de m’insuger, bah oui, je suis très bien: je suis gentille, ouverte, à l’écoute … oui…Il n’y avait que ça de positif.

Je déteste cuisiner, j’ai du mal avec l’autorité, je suis bossy, j’ai les dents qui rayent le parquet en terme d’ambition, et je déteste le ménage. Est-ce cela qui explique mes années de célibat ?

Je me suis ressaisie, hors de question de croire que je ne suis pas parfaite comme je suis. Mais je me suis posée la question de ce que les hommes qui m’entourent, avaient comme attentes. Et c’est là où j’ai compris le ndem dans lequel j’étais.

Ma cible bien que portée sur l’égalité, est encore formatée à l’ancien système de papa et maman de l’époque de nos grand-mères. Ce sont des chefs et nous des exécutantes. Ceci a différents niveaux bien sur mais, ils attendent de nous d’être faibles et d’eux d’être forts. Pour eux l’épanouissement de la femme n’est complet qu’avec des mômes. Il ne leurs viendrait même pas à l’esprit que nous comptons prendre des nounous pour poursuivre notre carrière si durement acquise.

Alors mesdames, est-ce que l’homme que vous avez dessiné existe ? Et s’il existe, vous choisirait-il ? Vous parmis toutes les autres. Car vous n’êtes clairement pas les seules sur le marché. Et l’age avançant, certaines (et je m’inclue) sont prêtes à se fourvoyer pour cet anneau, pour le précieux.

Vous voulez vous marier? Alors vous devez vous plier au marché, sinon accepter que le prince que vous rêvez pourrait ne pas venir.

Alors bien évidemment certaines se sont assises et la pomme leur est tombée dans les mains. Et peut-être demain, ce sera vous, nous.

En attendant, on attrape pas les mouches avec du vinaigre….

Que faut-il faire alors ?

Je cherche encore. Et j’attends vos retours.

Vous avez aimé ce texte ? N’hésitez pas à claper. Vous avez droit à 50 claps pour m’encourager. N’hésitez pas à me laisser des commentaires sur les idées évoquées.

Fanny

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