Passer de “Occupé” à “Productif”

Fanny NK
Shani Awena Fanny
Published in
3 min readJan 30, 2019

Le chemin de l’efficacité

Pixabay Auteur: geralt

Depuis mon retour de vacance, il y a 2 semaines, j’ai été occupée. J’ai fait tout ce que j’avais à faire concernant mes projets:

  • J’ai écris des articles sur médium
  • J’ai bossé sur mes différents projets
  • J’ai gardé contact/visite avec mes amis et ma famille
  • J’ai lu/commencé à lire plusieurs livres sur les différentes thématiques sur lesquelles, je souhaite m’informer
  • J’ai lu des articles et écouté des podcasts.

D’un point de vue extérieur, j’ai fait/accomplis pas mal de choses. Beaucoup plus que ce que je faisais il y a quelques mois encore. Je mène une vie concentrée sur mes objectifs et je suis émotionnellement satisfaite de mes journées.

Ceci jusqu’à il y a 3 jours…

Il y a 3 jours, je me suis sentie angoissée, fatiguée, pas motivée. Mais surtout j’ai eu l’impression que ce que je faisais n’avait pas beaucoup de sens. J’étais pourtant concentrée sur les plans, projets, objectifs et malgré cela, ça n’allait pas.

J’ai décidé de faire une introspection comme cela m’arrive dans ces cas-là et je me suis rendu compte que je faisais tout ce que j’avais à faire, mais je le faisais de manière si désorganisée que je prenais beaucoup de temps à faire les taches.

Par exemple, je me suis donnée 1 mois pour passer mon code, et donc je m’assurais de lire au moins 1h par jour. Emotionnellement j’étais satisfaite. Et pourtant j’avais le sentiment de ne pas avancer or je lisais sur le net, dans un livre ou en audio.

J’ai constaté que j’étais passé en mode robot, mais pire, je dessinais le plan au fur et à mesure. Donc chaque matin ou à chaque moment libre, j’établissais selon ce qui me passait dans la tête, ce que je devais faire cette journée, en me basant sur mon envie ou sur l’urgence. Cette technique n’étant pas mauvaise car je couvrais quand même tous les projets. Sauf que faire cela use et donc je me suis épuisée mentalement.

Et pour en revenir à mon exemple du code, je me suis rendu compte que je ne savais pas où j’en étais de ma connaissance du code, quelle quantité d’énergie, il fallait encore mettre pour y arriver. Je me suis rendu compte que malgré toute cette agitation, je n’étais pas si efficace que cela.

Ne confondez pas le mouvement avec le progrès — Denzel Washington

Est-ce le livre qui a créé cette problématique, ou moi qui ait créé la problématique et le livre est arrivé au bon moment ?

Toujours est-il que je me suis rappelé du livre que je dois finir de lire depuis 1 semaine, L’art d’aller à l’essentiel. L’art d’en faire moins en étant productif. Peut-être je ferai une revue du livre quand je l’aurais terminé et appliqué.

Hier, je me suis rappelée d’un des principes de ce bouquin qui disait de réduire ses projets à 3 gros projets et de les découper en petites taches faisables sur le temps. Les projets étant classés par priorité. Ce n’est pas toute la méthode du bouquin mais ce premier step est la première chose qui m’a rapproché du sentiment d’être remise on track.

J’ai listé tous mes projets et je les ai réduit à 3. Je les ai reduit à une liste de taches chronologiques. Et j’ai décidé de consacrer 1h tous les jours à chacun de ces projets. Le reste n’étant que bonus.

Pendant chaque heure de travail, je construis ou j’aligne ce que je fais avec le fait que demain, je ferai encore une heure. Je me retrouve ainsi avec une feuille de route claire et une estimation à grosse maille de ce qui me reste à faire.

Je sais que c’est une première étape, car en plus de cela, je ressens le besoin d’une routine, le matin comme le soir, afin de ne pas être dépassée par les taches quotidiennes qui m’incombent et qui soit sont reléguées trop longtemps au placard, soit m’empêchent d’être motivée pour ce que je souhaite réellement faire, c’est à dire lire des mangas.

Plus sérieusement, je pense que cet article est le premier d’une série sur l’efficacité et productivité.

N’hésitez pas à “clapper” si vous avez aimé ou pour m’encourager dans l’écriture ou à me laisser un commentaire.

A bientôt,

Fanny

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