By the way…
… 🥁 En début du mois est sorti chez Dunod “Les défis de la transformation digitale : 27 décideurs de l’industrie partagent leur expérience”, un livre que j’ai co-écrit avec Quentin Franque, dont Clara Gaymard signe la préface et Nicolas Dufourq la postface.
Il représente un travail de longue haleine : plusieurs mois d’interviews et de rédaction, de nombreux échanges et allers-retours sur le titre, puis sur la couverture. Mais ça valait le coup (enfin, je crois, à vous de me le dire maintenant) !
Le résultat final incarne la conviction partagée avec Quentin, lorsque nous avions commencé à échanger sur le sujet autour d’un verre sur une terrasse ensoleillée de Nantes, il y a un an (il raconte tout ça mieux que moi, ici) : dans cette nouvelle phase de la transformation digitale qui s’ouvre, le besoin de partager et de s’inspirer des exemples de ses pairs est plus que jamais une nécessité.
Une nouvelle phase ? Quelle nouvelle phase ? Après plus de 5 ans où le sujet de la “transformation digitale” a été rabâché et abordé à toutes les sauces, on pourrait penser qu’il a perdu de son interêt. Mais on observe pourtant très nettement un changement de cap, qui rend ce sujet toujours autant d’actualité.
Les pionniers, c’est à dire les grands groupes, dans les services, principalement, commencent à rationaliser leurs actions et leurs investissements, après avoir fait feu de tout bois : ils ont pris conscience des limites de leur stratégie et se posent des questions sur les suites à donner à leur digitalisation.
Au même moment, ces premiers acteurs de la transformation digitale sont rejoints par toute une nouvelle génération d’entreprises qui se mettent en mouvement : des ETI, des PME, des groupes familiaux implantés en région,… autant d’acteurs qui ont compris l’urgence de la situation et évoluent à leur manière, avec leurs (petits) moyens. Ils s’y mettent sous l’influence de leurs collaborateurs, de leurs fournisseurs et, surtout, de leurs clients, dont les comportements et les attentes changent rapidement.
Dans le livre, nous avons cherché à croiser les regards, en allant voir des CDO et CMO de grands groupes, des PDG d’ETI, des fondateurs de startups,… Michelin, Eram, Decayeux, Farinia, Eramet, Saint Gobain, Socomore, Joone, SNCF, Seb,… En tout, ils sont 27 à avoir répondu à nos questions, avec un maximum de transparence. Ils incarnent, chacun à leur manière, la diversité d’un paysage industriel français en pleine mutation.
Nous avons fait le choix de nous concentrer sur l’industrie, car c’est un terrain encore trop peu étudié, ou alors, toujours sous l’angle de la production, des usines et de l’industrie 4.0. Pourtant, la digitalisation implique des changements pour toute la chaîne de valeur de nombreux secteurs, que ce soit pour les entreprises BtoC ou BtoB, dans le textile, le BTP, les transports, les biens de grande consommation ou l’électroménager… et j’en passe !
Nous avons aussi intégré des startups et des nouvelles marques (les “DNVB” pour Digital Native Vertical Brands) qui développent une approche client inédite tout en investissant dans le “Made in France”. C’est d’ailleurs l’une des conclusions de tous nos échanges : cette transformation en cours est avant tout une révolution du client, un changement culturel et humain à opérer, bien avant d’être une question de technologie et de moyens financiers.
// Avant de nous séparer //
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Benoit Zante
@bzante
