Les habitations de demain, les alternatives d’aujourd’hui

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C’est la Journée Mondiale de l’Habitation aujourd’hui, je sais que tout le monde l’ignore. Alors à cette occasion, je vais vous parler logement alternatif, de la maison intelligente ou encore de la ville de demain.

Les constructions de logements alternatifs. D’abord, il y a ceux qui ont fait le choix de vivre autrement ou ceux qui souhaitent offrir des solutions alternatives. Nombreux parmi vous ont déjà entendu parler du projet incroyable de cette famille Norvégienne qui a décidé de construire sa maison autosuffisante, la Nature House, en 2013.

Tout a été pensé pour être optimisé et respectueux de l’Environnement. La technique de construction utilisée est la bauge, une terre argileuse mélangée à du sable et de la paille qui a été piétinée pour former un matériau solide et durable.

La maison haute de trois étages, située face à la mer, est protégée par un dôme géodésique permettant d’assurer un micro climat pour cultiver un jardin d’intérieur qui offre à cette famille vegan l’ensemble des fruits et légumes pour se nourrir tout au long de l’année. Les restes de nourriture permettent de faire du compost et les eaux usées sont utilisées pour arroser et fertiliser la terre. Côté énergie, la maison dispose bien entendu de panneaux solaires qui alimentent une partie considérable de leurs besoins.

Revenons maintenant du côté de chez nous, en France, avec cette entreprise qui vous propose un kit DYI (Do It Yourself) pour construire votre maison passive à partir de brique en bois qui s’emboitent.

J’ai choisi l’exemple de Brikawood parmi tant d’autres car j’aimais l’idée simple et responsable, accessible par sa facilité d’installation et son absence de nécessité de permis de construire. Le kit écologique contient tout ce dont vous aurez besoin pour construire votre maison, du parquet aux dalles en bois en passant par les copeaux de bois pour l’isolation, ainsi que tout le nécessaire pour l’électricité, le toit et le plan de montage. Bien sûr, cela reste une maison passive alors elle ne dépasse pas les 20m2, pour autant, elle comprend une salle de bain et un coin kitchenette à la manière d’un studio.

La brique est traitée, assurant ainsi l’étanchéité du produit et une température constante d’au moins 18°C. C’est parti pour 50 ans les yeux fermés ! Et si vous changez d’avis, vous pourrez toujours la recycler.

L’habitat participatif : vivre autrement, la cohabitation entre familles

  • La résidence

Inspirée de la culture danoise, La Ruche est un projet résidentiel qui a pour slogan « habiter ensemble, chacun chez soi. » et accueille onze familles. Bien entendu, l’ensemble du projet met à l’honneur la RSE en utilisant des matériaux écologiques et en favorisant la mixité sociale et intergénérationnelle. Chaque appartement est unique, créé selon les besoins de la famille et est lié aux autres par des espaces mutualisés.

Le logement participatif permet un autre mode de vie, plus orienté vers les autre et le partage. C’est aussi un gain de temps sur l’ensemble des tâches du quotidien qui sont divisées parmi un plus grand nombre et donc plus de temps en famille et pour soi.

  • L’éco village

Aux Etats-Unis, comme toujours, ils ont vu plus grand. C’est carrément un éco village qu’ils ont créé, alors oui, vous me direz, des éco villages il y en a un peu partout maintenant. Sauf que celui-ci il a déjà 25 ans. Situé dans l’état de New York, les deux cent cinquante membres de la communauté d’Ithaca maitrisent l’art de vivre communautaire mieux que personne. Le village divisé en trois quartiers Frog, Song et Tree, répartis sur vingt-deux hectares. Chaque quartier possède sa cuisine, laverie, bibliothèque, salle de jeux, bureaux pour le télé travail,… Selon une étude menée, un foyer de cet éco village consommerait 63% de ressources en moins que la plus part des ménages américains sans pour autant trancher sur le confort. Un premier exercice réussit pour démontrer qu’il est possible de vivre autrement à une échelle plus importante.

La maison connectée, notre quotidien de demain ? La maison connectée, aussi appelée « e-maison », est enclin à devenir la maison de demain d’ici 2020 on en comptabilisera pas moins de quarante-cinq millions rien qu’en Europe. Concrètement, qu’est-ce-que ça veut dire ? La maison aura son propre ordinateur central qui permettra de répondre à vos requêtes des plus simples au plus complexes grâce à des scénarios prédéfinis. Cette convergence vers un appareil centralisé intelligent, c’est ce qu’on appelle la domotique. Si vous êtes du genre à oublier la lumière allumée en partant, plus de problème, la maison se chargera de l’éteindre pour vous ! La maison 2.0 consomme évidemment très peu voire une énergie négative afin de répondre aux régulations futures des seuils et des limitations de consommation d’énergie.

Alors oui, c’est magique et pratique de gérer sa maison à distance depuis une télécommande unique ou une application, d’obtenir des informations sans avoir à faire le moindre effort, cela dit l’arrivée de tous ces objets connectés dans notre quotidien pose de vraies questions sur notre dépendance à l’électricité et l’ensemble des systèmes de connections.

Smart Grid : A quoi ressemblera la ville de demain ? Dans le même esprit que la maison connectée, les villes de demain seront encore plus connectées que nos villes d’aujourd’hui, pour ne pas dire en interaction avec les habitants. Si la ville de demain n’est pas encore complètement définie, son système nerveux gagne déjà du terrain depuis plusieurs années : les smart grids.

Les smart grids, c’est le système électrique intelligent capable d’intégrer les actions de différents utilisateurs, consommateurs, producteurs d’électricité afin de maintenir un niveau d’approvisionnement en électricité efficace, durable, économique et sécurisé.

Cela constitue l’une des premières bases des smart cities de demain, dont la composition reste encore complexe, mêlant une ville durable, numérique, connectée et « ouverte ». La ville de demain se devra d’être transparente, participative et éco-friendly tout en étant à la pointe de l’innovation. Cela entend d’ajuster la gouvernance actuelle.

Les smart cities, sujet captivant et complexe, je vous en reparlerai peut-être plus tard en détails qui sait ?! En attendant, je vous invite fortement à vous renseigner sur cette thématique.

Et si je ne vous ai pas encore perdu et que vous souhaitez creuser le sujet, les HLM de demain existent déjà à Angers, ils sont à énergie positive et portent le nom d’Espéria ; la maison à ventilation naturelle permet la récupération d’énergie à Issy-les-Moulineaux ; et le « Zeb Pilot House » en Norvège permet de produire plus d’électricité que celle nécessaire à sa construction, son fonctionnement et le rechargement de la voiture électrique.

Bref, vous l’aurez compris, les alternatives ne manquent et sont diverses et variées. Ce n’était qu’un échantillon du champ des possibles !

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