L’impact de la consommation collaborative

Marley Lacoste
Boaterfly
Published in
3 min readDec 18, 2017

Connaissez-vous la consommation collaborative ? On peut la définir comme le phénomène par lequel les consommateurs partagent sous une forme gratuite ou payante l’usage de biens ou de services. A l’ère des nouvelles technologies, ce principe pourtant connu depuis longtemps, tend à ses développer de plus en plus au travers des applications et via internet qui servent d’intermédiaires. Secteurs, impact.. on vous en dit plus sur la consommation collaborative.

Les secteurs de la consommation collaborative

Ce système de collaboration est devenu plutôt viral grâce à l’arrivée des nouvelles technologies qui rend pratique, ludique et facilite l’accès à ces services. Voici une liste non exhaustive des secteurs de la consommation collaborative :

  • les sites de prêt / location d’outils,
  • les sites de covoiturage et de transports en général,
  • les sites de locations de bateaux, de voiture etc,
  • les sites d’hébergement entre particuliers,
  • les sites d’échange de compétences (ménage, bricolage…),
  • les sites de cuisine entre particuliers,
  • les sites de voyages à partager,
  • les sites d’utilité, comme pour le partage de wifi, ou encore l’achat groupé de l’énergie pour payer moins cher le prix du kWh,
  • les sites éducatifs pour partager lecture, leçons, apprentissage,
  • les sites d’”argent” qui proposent du crowdfunding, des cagnottes en ligne,
  • les sites d’échanges d’appartement, de locations…

L’impact de la consommation collaborative

La consommation collaborative a tendance à transformer les chaînes de valeur des gros secteurs tels que la mobilité, les loisirs, l’hôtellerie, la mobilité, l’éducation etc.

La question que l’on est en droit de se poser est celle de l’impact sur l’emploi, sur les entreprises, sur l’environnement ou encore sur l’économie en France.

Un impact positif sur l’environnement

Pour ainsi dire, la consommation collaborative bouleverse l’économie traditionnelle de manière fondamentale.

Exemples :

Le covoiturage sur courte distance permet d’éviter dans 80% des cas l’utilisation d’un véhicule seul. C’est la forme de consommation collaborative qui connaît les bénéfices environnementaux les plus importants

L’utilisation d’une tablette est possible pendant 4 ans au lieu de 2 grâce au réemploi et améliore son bilan environnemental de 50%…

Un impact moins positif sur le BtoB

On peut cependant observer une certaine diminution des ventes de produits, que moins de produits sont vendus ce qui n’est pas seulement le fait de moins de produits fabriqués mais aussi à cause de la diminution des distribués.

Des hauts et des bas

Au-delà des aspects précédemment cités, il y a un certain risque d’hyperconsommation et notamment lorsque l’on observe que :

  • dans le cas d’achat ou de location de biens d’occasions, 50% des personnes n’auraient pas acheté le bien neuf,
  • dans le cas de la location de logements entre particuliers, où il a été noté que les usagers vont avoir tendance à partir plus en vacances, plus longtemps, ou encore plus loin, modifiant alors l’impact environnemental de la démarche.

Par ailleurs, cette location entre particuliers permet d’optimiser un bâtiment construit, permettant ainsi de ne pas avoir à bâtir plus d’hôtels.

Ce qu’il faut en retenir : la consommation collaborative apporte nombre de bénéfice pour la plupart environnementaux. Néanmoins, il faut maintenant se projeter à opérer des changements : elle doit inciter les consommateurs à acheter des biens plus durables et encourager les constructeurs à fabriquer des produits avec une durée de vie plus longue.

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