Baromètre des services financiers dans la ville intelligente

Anne-Laure Naveos
BRESSST
3 min readAug 3, 2018

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“La « ville intelligente » mobilise de multiples partenaires : opérateurs téléphoniques, grands acteurs de l’Internet, promoteurs immobiliers, énergéticiens, constructeurs automobiles, acteurs des infrastructures et du transport. Et les banques ? Quels sont leurs places et leurs rôles dans la Smart City ? Comment les banques peuvent-elles contribuer à promouvoir, diffuser et coordonner de nouveaux services dans les villes intelligentes ?”

Ci-dessous la vision que j’ai partagée dans le cadre du Baromètre des services financiers dans la ville intelligente, par Novamétrie et Score Advisor :

Redonner aux citoyens la maîtrise de leurs choix, cela suffi t-il à retrouver du sens dans une ville toujours plus connectée ?

Parce qu’elle se construit en partant des besoins, la ville intelligente est une opportunité pour les usagers et les collectivités de repenser l’attractivité et le dynamisme d’un territoire. En plaçant l’usager au cœur de ses réflexions, et en multipliant les interactions avec l’ensemble des acteurs volontaires, la smart city doit permettre de simplifier la vie des citoyens. Cela passe par la construction de parcours urbains connectés et fluides, qui favorisent le développement économique local tout en valorisant la place de l’humain. La dimension locale et participative est essentielle, pour que la ville de demain profite de toutes les intelligences, et qu’elle se développe dans l’intérêt de tous. Chez Arkéa, nous avons cette conviction très forte : plus on se digitalise, plus la place de l’humain se voit renforcée. Et plus il est primordial de redonner du sens à ce que l’on fait.

De nouvelles formes de coopération vont-elles émerger dans la smart city ?

Qui dit smart city dit coopération de nombreux acteurs. Il y a les acteurs qui interviennent prioritairement sur la dimension publique de la ville — les infrastructures, les réseaux urbains… -, avec un enjeu fort d’efficacité et de fi abilité autour de l’agrégation, la structuration et le partage de données non personnelles. Et il y a ceux qui sont plus directement concernés par la dimension privée de la smart city — liée à ce qui appartient à l’usager, sa voiture, sa maison, son bien-être… — et pour qui la privatisation et la protection de données personnelles, leur niveau de confidentialité, sont des défi s majeurs à relever. Pour construire des villes intelligentes, il faut travailler en réseau et faire vivre toutes les intelligences locales. Dans cet ensemble, les banques peuvent avoir une véritable place de “connecteur”. Chez #Arkéa, notre force est notre ADN partenarial : notre groupe s’est construit dans une véritable logique de coopération, dans le respect de nos partenaires. Une relation engagée, apprenante et ouverte qui nous permet de nous enrichir mutuellement de nos avancées. C’est un atout indéniable qui nous permet de nous positionner comme “assembleur” de la ville de demain. La smart city est donc une véritable opportunité : celle permettant à la banque de renaître sous une autre forme, au cœur de la ville, et de redonner du pouvoir aux citoyens.

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Anne-Laure Naveos
BRESSST
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