Et si on essayait d’être anormal ?
Il y a 3 ans, un certain François Hollande gagnait l’élection présidentielle avec pour motivation de campagne d’être un président normal. Seulement il y a un tout petit problème, les gens “normaux” ne changent pas le monde. Ils ne marquent pas l’Histoire, n’inventent rien, et ne font pas avancer les choses.
Sans rentrer dans le débat de ce qui définit le normal, supposons que la normalité est le fait de prendre les choses telles que la majorité de la société nous le donne, là où l’anormalité est de faire des choses qui sortiraient des rang et des actions traditionnelles.
Ré-inventer le normal
Lors de son retour à Apple en 97. Steve Jobs n’avait pas encore commencé à travailler sur les produits, que la marque avait sorti sa fameuse publicité Think Different. Voila ce qu’il fallait faire : Penser différemment. Et il aura fallu moins de 15 ans chez Apple pour devenir un des leaders de l’industrie musicale, de la téléphonie ou encore de l’informatique. Comment ? En repensant le produit à zéro, plutôt que de le faire évoluer.
Steve Jobs étant l’exemple facile, Simon Sinek s’attarde aussi sur des exemples moins visibles tels que les Wright Brothers ou Martin Luther King. Il y découvre que cette façon de challenger le statu quo ne vient pas du produit mais de la vision. Il ne vient pas du “quoi”, mais du “pourquoi”. Pourquoi certains ont-ils acheté le premier iPhone alors que le Nokia N95 offrait des fonctionnalités plus intéressantes ? Car Apple a remis à zero les compteurs là où Nokia ne faisait que faire évoluer son produit de base. Apple avait une vision, Nokia avait un produit.
Un brin de folie
Car c’est ce qu’il faut pour devenir anormal. Un brin de folie qui permet de sortir de l’acquis pour aller vers de nouveaux horizons. C’est ce qu’il a fallu à Dominic Wilcox, un artiste-inventeur, qui imagine des objets du quotidien complètement nouveaux ou rénovés. Une échelle-escalator, un bateau qui s’encastre dans un port ou encore une voiture à 2 étages qui prendrait moins de place.
Une des expériences originales qu’a tenté Dominic Wilcox : le challenge de créer (et publier) une nouvelle invention par jour pendant 30 jours. L’urgence de la deadline, l’engagement pris et l’attente d’une audience grandissante a fait naître des objets aussi fous qu’intrigants. Un brin de folie donc, une façon de voir le monde différente. Out of the box.
Une agence pas normale
J’étais à une époque un grand fan de Foursquare, je checkais partout et pour tout. Un jour, alors que j’arrivais au travail, passant par la place de l’Opéra (où je venais donc de checker) mon application Timehop, m’envoie une alerte pour me dire que je venais de checker au même endroit, au même moment qu’il y a exactement un an. Je me force donc à retourner sur cette année passée, et je me suis rendu compte que je n’étais plus fier. J’étais devenu trop normal, un salarié de plus dans une grosse boîte avec des campagnes classiques. Ma créativité était limitée et mes sujets … normaux. J’ai démissionné.
Aujourd’hui, et depuis 2 ans, on se bat au sein de Big Kids, pour essayer ne pas faire de normal. On ne se définit donc pas comme une agence de communication, mais comme un mélange entre une agence, un cabinet de curiosités et un labo de tendance. Plus facilement, nous parlons d’un regroupement de gens créatifs et organisés qui peuvent mener jusqu’au bout des projets innovants.
C’est comme ça qu’aujourd’hui nous conseillons Kia Motors France sur ses e-RP, que nous montons des invitations out of the box pour Orange, ou enfin, que nous sortons nos propres projets, où nous essayons de penser… out of the box.