Yes We Can Do It !

L’affiche We Can Do It, a été imprimée à moins de 2000 exemplaires et affichée dans toutes les usines de Westinghouse dans différents états du pays à partir du 15 février 1943 par J. Howard Miller. Dans les usines, on fabrique des revêtements pour casques. Les employés sont majoritairement des femmes. Mais attention, dans WE can do it, le WE (nous) ne signifie pas les femmes. Cela signifie l’industrie américaine. Il faut attendre les années 1980 pour que l’affiche symbolise l’émancipation des femmes. Désormais le WE can do it, signifie : « Nous, les femmes » ! L’idée est de se réunir et de s’unir contre le patriarcat et l’inégalité homme-femme. De nombreuses femmes miment désormais cette affiche, c’est le cas de Beyonce, mais aussi Pink, ou Hillary Clinton.

Stéréotypes sexistes

L’inégalité hommes-femmes ainsi que la domination masculine restent une constante universelle. Présente au Nord comme au Sud, dans toutes les classes et les milieux sociaux qui malgré les luttes, les droits, les lois et les évolutions juridiques, techniques, scientifiques médicales et sociologiques, persistent. Le dernier bilan d’ONU-femmes sur la situation des femmes dans le monde le démontre. Elles sont la majorité des pauvres, des analphabètes, des victimes de violences, ou de mauvais soins. Elles sont écartées des lieux de pouvoir politique, économique et financier.

Les stéréotypes sexistes véhiculent des valeurs de supériorité masculine, de comparaison des sexes au détriment des femmes, de positionnement hiérarchique et inégalitaire qui enferment les êtres humains dans des catégories sociales et dans des interdits.

Le conditionnement sexiste débute dès la naissance à la maternité quand on laisse pleurer plus les filles que les garçons suivant le stéréotype que les filles pleurent sans raison car trop émotives, quelquefois même avant la naissance comme en Inde où la famille préfère avorter lorsque le foetus est identifié comme une fille donc censé coûter plus cher et être plus inutile.

Puis dans l’enfance par le vêtement (une fille ça aime les robes et un garçon les pantalons), les couleurs (les filles sont en rose, et les garçons en bleu), les jeux (les filles préfèrent les poupées et les garçons des voitures) et surtout par la transmission dans le milieu familial des rôles sociaux genrés, ensuite par l’éducation dans le milieu scolaire par les livres reproduisant les stéréotypes de la maman à la cuisine et le papa au bureau.

Les magasins U ont mis en ligne en décembre 2015 une vidéo dénonçant les préjugés autour des jouets. Rose pour les filles, bleu pour les garçons, la publicité dénonce le conditionnement des enfants. Les filles aiment-elles toutes vraiment les jouets roses ? Les cuisines et les poupons ? Les garçons sont-ils tous des pompiers, des bricoleurs ou des pilotes en herbe ? Les magasins U ont publié mercredi dernier une vidéo “sans préjugés”. La publicité, qui vise à mettre en avant le catalogue mixte, montre des enfants énonçant les préjugés qu’on leur inculque sur les jouets pour les filles et ceux pour les garçons. L’enseigne de supermarchés, qui milite pour la mixité depuis 2012 avec son premier catalogue de Noël non sexiste, montre ensuite ces mêmes enfants dans une salle de jeu. Les filles y jouent avec des outils de bricolage ou des petites voitures, les garçons s’imaginent chef cuisinier ou s’essayent à la paternité.

L’art permet de communiquer des idées. Les gens créent dans le but de raconter leur expérience et partager leurs points de vue avec d’autres de façon simple et compréhensible par tous. Les crises et les guerres peuvent en être les initiateurs. L’art est un moyen utilisé pour retranscrire les frustrations et la haine que ceux-ci peuvent rencontrer.

Les affiches permettent de nous rendre compte du combat mené pour l’égalité des genres au cours des siècles. Elles abordent divers thèmes tels que les attentes sociales (femme au foyer), les débats sur la sexualité et la contraception… Bien que les messages à faire passer soient sérieux, ils étaient à l’époque bien souvent retranscrits de manière humoristique, et aujourd’hui de manière plutôt militante voir d’actualité.

Beaucoup d’affiches véhiculent donc un message qui dénonce cette situation. Ce message peut être informatif comme démonstratif : en effet tout le monde est au courant des inégalités, des stéréotypes et du sexisme, mais rien n’y fait. Tout cela est comme pris en compte dans les mœurs, dans les habitudes de vies et de fonctionnement, et, en changer n’est pas si simple.

I. Artistes engagés

Sophie Degano

C’est une artiste plasticienne. Son travail met en perspective les femmes dans la société et la place que les hommes ne leur y réservent pas. Avec son dernier projet Grâce à elles, Sophie Degano leur rend hommage à travers 60 gravures linoléum. 60 portraits de femmes connues, méconnues ou oubliées, qui par leur engagement, leur combat ou leur talent, ont changé leur vie et parfois les nôtres aussi.

“Depuis une vingtaine d’années, je peins des corps de femmes imaginaires. L’événement déclencheur a été le jour où j’ai voulu donner des noms à ces femmes : qui étaient-elles, ces femmes que je peignais ? J’ai cherché des exemples de personnalités féminines, mais pas, ou peu de noms féminins me venaient à l’esprit ; au contraire, mes références étaient essentiellement masculines. J’ai alors interrogé les gens autour de moi pour qu’ils me donnent des noms de femmes emblématiques de notre histoire, et au-delà de 2 ou 3 noms qui revenaient constamment, c’était l’ignorance totale.C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de l’invisibilité des femmes dans l’histoire. Je suis partie à la recherche de ces femmes oubliées, j’ai gravé leur portrait, écrit les textes du livre pour leur redonner la parole, crée la maison d’édition Ex-Voto, et j’ai trouvé des lieux d’exposition pour qu’elles réapparaissent au grand jour.”

Danielle Casanova \\ Gabrielle Suchon
Régine Deforges \\ Simone de Beauvoir

Shepard Fairey

Shepard Fairey est un artiste américain “borderline”. Son œuvre est mondialement connue grâce à l’affiche de soutien à la campagne présidentielle de Barack Obama qu’il crée en 2008.

Avec l’interdiction d’entrée sur le territoire américain pour les ressortissants de sept pays à majorité musulmane décidée par Donald Trump fin janvier, les affiches phares de Shepard Fairey représentant trois femmes issues des minorités attaquées par Donald Trump : une jeune latino, une jeune afro-américaine et une jeune musulmane.

L’artiste, qui avait soutenu Bernie Sanders pendant la campagne électorale, a expliqué à CNN pourquoi il avait décidé de représenter ces trois femmes, plutôt qu’un portrait du président-élu, par exemple : “Nous avons estimé que c’étaient les trois catégories qui avaient été le plus critiquées par Trump, et qui seront peut-être les plus vulnérables dans la mesure où leurs besoins risquent d’être complètement négligés par l’administration Trump.”

Affiches pour la Women’s March 2017

II. Les revendications féministes à travers les affiches

Les affiches qui recouvrent les murs de la ville ne sont pas seulement des pubs envahissantes. Elles sont aussi, parfois, un outil de lutte politique. Pendant la Révolution française, la parole individuelle se libère et se lit sur les murs.

Olympe de Gouges, intellectuelle et féministe, choisit l’affiche comme moyen d’expression. En 1793, elle se fait arrêter au moment où elle s’apprêtait à placarder son texte “Les Trois Urnes”, appelant à recourir au vote populaire pour déterminer la forme de l’Etat. Elle sera guillotinée.

Les Trois Urnes

Après la manifestation de 1968, les féministes décident de prendre la parole et de se battre par voie d’affiches pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Les slogans ont joué un rôle déterminant dans le succès du Mouvement de Libération des Femmes (MLF).

Aujourd’hui les affiches jouent toujours un rôle important dans les manifestations pour transmettre un message fort et qui parle à tous. Elles sont la représentation graphique des combats et luttes menés lors des manifestations.

Avril 1976, Déjà le sexisme à l’école designed \\ 1972, The Women’s Graphic Collective \\ Maya Angelou
Project Unbreakable \\ Flyer de la Women’s March

Aussi, l’agence BETC Sao Paulo a révélé une série d’illustrations d’artistes qui sensibilise au phénomène de la « Manterruption ». La campagne est appelé « Woman Interrupted »

La « Manterruption » est un phénomène que les femmes vivent au quotidien : celui de se faire interrompre par les hommes. À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’agence BETC Sao Paulo a d’ailleurs mis au point « Woman Interrupted », une application qui calcule le nombre de fois où une femme est interrompue au cours de son quotidien.

Pour la campagne, l’agence a donc fait appel à différents artistes pour réaliser une série d’affiches qui sensibilisent à la « Manterruption ». Les différentes illustrations mettent en scène des femmes de toutes nationalités, avec une main (nous présumons celle d’un homme) les forçant au silence. Une campagne print très symbolique qui a pour objectif de nous ouvrir les yeux sur ce terrible phénomène du quotidien beaucoup trop sous-estimé.

III. Le design informatif et publicitaire

L’affichage évolue et ce qui change c’est les stratégies de communication : il ne suffit plus de donner une apparence, une image, une identité à la campagne, il faut désormais provoquer, taper à l’œil, être original… L’affichage en lui-même est tellement banalisé, il fait parti intégrante de la société donc il faut lui donner du caractère quitte à déclencher la polémique pour être vu. La publicité est révélatrice de l’état d’esprit des individus d’une société, de leur histoire et leur culture, elle est donc en constante évolution.

Ceci n’est pas une femme, Ministère du droit des femmes.

Malgré son esthétique et le logo du Ministère du droit des femmes, l’affiche est agaçante et quelque part, agressante. Un tel message a quelque chose de dégradant en soi. Comme si cette affiche obligeait la société à revenir de nombreuses années en arrière et que la lutte féministe recommençait tout depuis le début. Comme si en 2014 (l’année où est sorti cette affiche) pour un défenseur du droit des femmes, l’objectif majeur était encore de contrecarrer un préjugé qu’on pourrait croire totalement dépassé, celui de “la femme est une gourde”.

Ce retour en arrière semble nier tous les progrès sociétaux qu’a connu la femme et l’image de la femme depuis plus de soixante-dix ans. Si l’affiche tente de démontrer qu’une femme n’est pas une “gourde” cela revient à partir du principe que c’est la doxa. Plutôt : cela revient à partir du principe que, pour la doxa, la femme reste une gourde. Une caricature qui génère plus de pessimisme que d’optimisme donc, tout en rabaissant insidieusement la femme.

Don’t measure a woman’s worth by her clothes, Theresa Wlokka \\ Violet de viol, Ni Putes Ni Soumises, 2012 \\ Amnesty International
Auteur inconnu, Pinterest \\ Elle’s Imagine’nt, Agence Leo Burnett, 2015
Ministère du droit des familles, de l’enfance et des femmes, 2015 \\ Rape Is Never The Victim’s Fault

IV. Nouveaux formats de militantisme dans le numérique

Pour faire entendre leurs revendications, les associations féministes adoptent de nouvelles stratégies d’actions pour interpeller l’opinion publique. Les événements spectaculaires, la toile et l’apparition de thèmes inédits constituent un nouveau virage pour le féminisme. Mais alors quels sont les moyens de militantisme féminisme dans la numérique ?

“Les manifestations et les meetings ; c’est fini ! Les registres d’actions sont très différents aujourd’hui. Ils exercent une pression continue sur les hommes politiques et les médias” analyse François Dubet, directeur d’études à l’EHESS et sociologue. Les cortèges d’antan sont remplacés par des coups d’éclat. Des exemples ? La Barbe, les Femen, les Tumblr, les vidéos, les data-visualisations, les sites activistes, et parfois du “crowdfunding solidaire” (tel que MachoLand).

http://macholand.fr/a-propos/

Pour La Barbe, il s’agit de s’approprier un signe distinctif masculin : la barbe. Le collectif orne des statues féminines de barbe. Ils font le bonheur des séquences télévisuelles en se rendant spontanément dans les salles de réunion pour mettre en lumière le manque de femmes dans les instances de pouvoir.

De leur côté, la spécialité des Femen, est d’afficher leurs revendications seins nus. À l’origine, il s’agit d’un mouvement de protestation ukrainien pour défendre le droit des femmes, les Femen agissent désormais dans toute l’Europe. Le 15 octobre 2012, elles étaient devant le ministère de la Justice pour protester contre le jugement des viols collectifs de Fontenay-sous-Bois.

Mais pour mobiliser les médias, un simple flashmob (rassemblement éclair organisé) peut suffire. Osez le féminisme en a organisé un lors d’une campagne contre la lesbophobie.

Finesse et raffinement pour le Laboratoire de l’égalité, association qui regroupe des personnalités actives dans la promotion de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cette campagne virale a fait le tour du web. Internet rassemble notamment les chaînes vidéo d’Osez le féminisme et de Ni putes ni soumises. Cela leur permet d’afficher un panorama de tous leurs clips.

Aussi, en reprenant le célèbre concept du site internet Vie de merde, l’association Osez le féminisme s’est approprié l’idée en créant Vie de meuf. Le concept est simple : au lieu de raconter un instant de sa vie humiliant comme c’était le cas pour Vie de merde, les femmes sont invitées à relater les moments de sexisme ordinaire qu’elles vivent au quotidien. Une façon détournée de faire du féminisme.

Morceaux choisis :Aujourd’hui, pendant un cours de physique en amphithéâtre, le professeur utilise une caméra thermique. Pour montrer son fonctionnement, il filme les élèves de l’amphi, puis s’arrête sur les jambes d’une fille et lance : “Ah, on a des jambes très chaudes au premier rang !” Je ne sais pas ce qui m’a le plus énervée : sa phrase ou les rires gras de tout l’amphithéâtre ou encore les commentaires libidineux des garçons assis devant moi… Ou bien le fait que personne n’ait eu l’air choqué par ces propos ?”

Beaucoup d’autres sites existent dans ce style, les sites Tumblr relatent des phrases lancé à des femmes dans leur couple, au travail ou bien dans le métro. Le choc est une manière de sensibiliser les autres femmes à ne pas se laisser faire.
Exemples : http://jeconnaisunvioleur.tumblr.com

Le site Projet Crocodiles est un condensé d’illustrations qui mettent mal à l’aise d’une certaine façon. Agressions, viols, interpellations, tout y est, les hommes sont représentés en crocodiles et les images racontent des faits réels de manière assez crue.

http://projetcrocodiles.tumblr.com/

Women on the app est une application qui permet de découvrir, grâce à la géolocalisation, les prouesses de femmes ayant marqué l’Histoire.

DataGueule a aussi créé une data-visualisation simple et efficace présentant l’évolution de la position des femmes dans la société au cours des siècles.

Projet vidéo réalisé dans le cadre d’un concours nommé “C’est un viol du coup ?”, il met en scène un couple. La vidéo essaie de montrer que le viol n’arrive pas qu’entre des inconnus mais qu’il peut avoir lieu dans le couple et qu’il est encore bien trop déculpabilisé dans ce type de situation, car la notion de “couple” encrée dans les mentalités implique encore bien souvent le fait que la femme doit se soumettre à l’autre.

Dans le genre campagne de sensibilisation, nous avons aussi des vidéos de caméras cachées mettant en scène des acteurs qui testent les réactions de gens face à des sujets divers, notamment les agressions faites aux femmes dans des espaces publics.

D’autres auteurs indépendants proposent leurs conception du féminisme en vidéo sur Youtube tels que Kat Napiorkowska qui aborde des thèmes souvent jugés “tabous” ou bien incompris de la société de manière générale. Elle permet d’apporter une meilleure compréhension de certaines maladies ou de certains concepts.

La série Clique une nouvelle série britannique mettant en scène plusieurs jeunes étudiants ainsi que leurs professeurs. Entre drogue, conflits, argent etc. on retrouve aussi une part de mouvance féministe à travers certains personnages notamment celui du professeur de macro-économie, Pr. McDermid, femme engagée dans le féminisme.

http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=21769.html

“Les femmes représentent 51% de la population de l’Écosse. Les “pétasses” ont obtenu la majorité. Dites bonjour à cette majorité puis au revoir, car c’est la seule majorité que vous détenez. Vous représentez 29% des personnes au Parlement, 22% chez les professeurs d’université, 10% des directeurs du FTSE (Financial Times Stock Exchange). Nous sommes bien trop peu représentées. Alors, pour quelles raisons ? Nos mères et grand-mères avaient résolu ce problème, non ? […] Non, le sexisme est le problème dans ce monde en développement. Le problème ici, les filles… c’est vous. Vous êtes celles qui vous plaignez sur Tumblr. Vous êtes celles qui vous positionnez comme victimes dans toutes les entreprises. Vous êtes celles qui critiquent vivement l’écart des salaires, alors que vous devriez vous investir totalement dans votre carrière. Vous êtes le problème. Le féminisme de ce pays a été infecté par la désinformation et cette obsession d’être offensée. Je suis ici pour vous aider à le rétablir. […] Je ne vais pas m’asseoir et pleurer avec vous lors de la remise des diplômes quand vous vous rendrez compte que le système est injuste. Bien sûr qu’il l’est. Donc arrêtez de vous apitoyer et prenez les choses en main !”

Pour conclure…

“Le féminisme, c’est donner le choix aux femmes. Ce n’est pas un bâton avec lequel on choisit de taper sur d’autres femmes. Le féminisme parle de liberté, de libération, d’égalité.” Emma Watson en répondant à certaines accusations après un shoot dévoilant légèrement sa poitrine. Elle était accusée de “faux-féminisme”.

Nous rajouterons à cette citation que le féminisme n’est pas l’histoire d’une journée. Le 8 mars, est jugé trop rapidement comme simplement journée internationale de la femme. Si c’était le cas, nous créons nous même l’inégalité en imposant de célébrer la femme seulement un jour par an. Et nous la créons aussi sans célébrer une journée pour les hommes. Nous devrions célébrer la femme tous les jours, tous les ans jusqu’à ce que la “célébration de la femme” ne soit plus nécessaire. Rappelons donc que le 8 mars est une célébration des droits de la femme, qui ont donc commencé à émerger en 1791 avec le manifeste de Olympe de Gouges intitulé “Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne”. Un an après, en 1792, une première vraie loi apparait : elle permet le divorce par consentement mutuel.

Le design permet aux hommes comme aux femmes d’aborder l’humanité, d’aborder les besoins d’un Homme avec un grand H de différentes façons. Ces différentes façons sont la richesse du design. Chaque perception compte pour comprendre l’humain dans les plus simples détails, et chaque vision doit être acceptée comme tel. Créer un objet, créer un service, créer une communauté, que ce soit pour les femmes, pour les hommes.

Héloïse TANGUY & Amélie CHARRIER, Web School Factory.

https://blogs.attac.org/commission-genre/pauvrete-et-precarite-des-femmes/article/stereotypes-sexistes

https://www.francebleu.fr/infos/societe/video-une-publicite-pour-des-jouets-denonce-le-conditionnement-sexiste-sur-les-enfants-1450689856

http://www.sophiedegano.com/-/Grace_a_Elles_-_le_projet.html

http://www.telerama.fr/monde/shepard-fairey-propose-un-kit-d-affiches-a-telecharger-pour-les-manifs-anti-trump,152955.php

http://www.brandingmagazine.com/2017/03/13/good-campaign-of-the-week-betc-sao-paulo-woman-interrupted/

http://creapills.com/illustrations-artistes-manterruption-20170315

http://www.infofemmes.com/v2/p/Se-documenter/Historique-du-droit-des-femmes/60

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