Arabie saoudite, G20 : une occasion manquée

Jean Bardon-Debats
La REVUE du CAIUM
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14 min readJan 15, 2021

L ’Arabie saoudite fait partie de ces pays qui sont régulièrement critiqués par la presse occidentale sur des sujets récurrents tels que les droits de l’Homme ou la liberté de la presse. Il est rare de pouvoir se documenter sur ce pays de la péninsule arabique, sans être confronté à un jugement de valeur à propos de cette culture si différente de la nôtre. L’annonce faite fin 2019 concernant la tenue de la conférence annuelle des 20 plus grandes économies mondiales (G20) à Riyad en novembre 2020 avait provoqué un tollé dans la communauté internationale. Lynn Maalouf, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord d’Amnesty International, ne cachait pas son malaise en octobre dernier:

« Depuis qu’elle préside le G20, l’Arabie saoudite a déployé beaucoup d’efforts afin de changer son image. Pendant ce temps, les véritables agents du changement en Arabie saoudite sont derrière les barreaux. »

Un message très fort envoyé par l’une des personnalités de l’ONG reconnue pour sa lutte contre les atteintes portées aux droits civils, politiques, sociaux, culturels et économiques à travers le monde. L’objectif sera ici de tenter d’analyser et de comprendre les différents enjeux auxquels est confrontée l’Arabie saoudite depuis quelque temps et de les contextualiser par rapport à la tenue du G20 les 20 et 21 novembre derniers.

Avant de rentrer plus en profondeur dans le sujet, un condensé d’histoire de ce jeune État s’impose. C’est en 1932 que la troisième et actuelle forme de cette monarchie absolue voit le jour. La rencontre, plusieurs siècles auparavant, dans la péninsule arabique entre le chef de tribu Mohammed Ibn Saoud et du prédicateur islamique Mohammed Ibn Abd al-Wahhab, pose les jalons de l’État saoudien. Fondée sur le wahhabisme, courant islamique éponyme du prédicateur, l’Arabie saoudite repose sur une vision rigoriste de l’Islam qui prône le retour aux sources et à la tradition prophétique originelle. Cette prépondérance de la religion islamique dans la société saoudienne est renforcée par le régime monarchique, dont le mode de succession adelphique (par le frère ou le demi-frère) était, jusqu’à encore tout récemment, la norme. En effet, c’est en 2017 que le roi Salmane a rompu la tradition en désignant son fils, Mohammed ben Salmane, dit MBS, comme prince héritier. Âgé de seulement 35 ans, il est devenu le nouveau visage de l’Arabie saoudite et s’est déjà distingué de la ligne politique menée par ses prédécesseurs. Le prince héritier suscite la controverse, tant au sein de la famille royale, considérant son accession non traditionnelle au trône, que dans la communauté internationale pour ses prises de position sur des sujets et des affaires qui seront abordés plus loin.

La situation économique

Depuis la découverte de pétrole dans son sous-sol en 1938, l’Arabie saoudite n’a eu de cesse de fonder son économie sur l’exploitation de cette ressource naturelle, ô combien importante pour le développement du monde depuis les balbutiements du XXème siècle. Avec plus de 17% des réserves mondiales de pétrole, le pays s’est enrichi pendant de longues décennies grâce à l’abondance et à la facilité d’accès à l’or noir. Avec la nationalisation en 1980 de l’Arabian American Oil Compagny (ARAMCO), l’État saoudien a su tirer profit de sa ressource en adoptant une stratégie clairvoyante quant à la gestion de celle-ci. Sa contribution à la création de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1960 a permis d’établir une collaboration étroite entre les principaux producteurs afin de permettre un contrôle du prix du baril en fonction de l’évolution du marché. Bien que cet indicateur ne soit pas particulièrement représentatif du niveau réel de développement d’un pays, il est tout de même nécessaire de souligner que le produit intérieur brut (PIB) saoudien figure au 18e rang selon les données provenant de la Banque mondiale, ce qui le place devant celui de la Suisse (20e) et de la Suède (22e). Avec un PIB estimé à plus de 760 milliards de dollars US par le Fonds monétaire international (FMI) en 2019, l’Arabie saoudite est de loin le pays du Golfe le plus riche avec pour plus proche rival régional les Émirats arabes unis (ÉAU), qui figurent à la 30e place avec un PIB estimé à 415 milliards de dollars US.

Source : Saudi Aramco CEO Amin H Nasser. Photo: Hamad I Mohammed/Reuters

Seulement, après avoir connu de très longues années de prospérité économique grâce à la manne que représente le naphte, la situation s’est quelque peu détériorée ces dernières années pour l’ensemble des producteurs de pétrole, dont l’Arabie saoudite. En 2014, une baisse de la demande mondiale, associée à une hausse de la production de pétrole de schiste aux États-Unis, déstabilise le marché mondial. Afin de limiter la baisse des prix, les membres de l’OPEP tentent de trouver un accord pour restreindre leur propre production. L’Arabie saoudite, sûrement par volonté de ne pas céder face à l’initiative américaine, choisit délibérément de maintenir son cap de production, ce qui a pour conséquence immédiate, selon la loi de l’offre et de la demande, de provoquer une baisse drastique du prix du baril.

En l’espace de six mois, le prix du Brent est passé d’une moyenne de 110 dollars entre 2011 et 2014 à une moyenne de 50 dollars US depuis 2015.

Contrairement à la crise de 2008, qui avait vu la demande momentanément ralentir, celle de 2014 a un impact plus durable. Sans commune mesure avec les contrecoups qu’a subi le Venezuela, les pays dont l’économie est dépendante de la rente pétrolière comme l’Arabie saoudite, font face encore aujourd’hui, à une situation difficile.

À ce propos, la plus grande faiblesse du royaume réside dans son manque de diversification économique. Le pétrodollar est l’incarnation d’une économie fondée presque exclusivement sur l’exploitation pétrolière. Comme l’illustre le graphique ci-dessous, la part des bénéfices tirés du pétrole par l’Arabie saoudite comptait pour 40% de son PIB en 2014 lorsque par comparaison, celle du Canada (dont l’exploitation des sables bitumineux en Alberta constitue un aspect majeur de son économie) ne représentait que 1,25% de son PIB sur la même année.

Source : USherbrooke https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=5&codeStat=NY.GDP.PETR.RT.ZS&codePays=SAU&optionsPeriodes=Aucune&codeTheme2=5&codeStat2=NY.GDP.PETR.RT.ZS&codePays2=CAN&optionsDetPeriodes=avecNomP

Un prix du baril aussi bas a eu des répercussions durables sur les finances de l’État saoudien. Jusqu’à tout récemment, près de 90% des revenus du royaume provenaient du secteur pétrolier. Le manque à gagner dû à la baisse des prix du baril depuis 2014 a provoqué une explosion des déficits budgétaires (record de 9,2% en 2017) et, conséquemment, un accroissement de la dette publique. Pour pallier ces déficits, le prince héritier a décidé de cesser de subventionner les carburants et l’électricité (ce qui marque la fin de “l’État allocataire”), en plus d’introduire une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à hauteur de 5% le 1er janvier 2018. Plus récemment, celle-ci a triplé passant à 15% en juillet dernier pour ralentir la progression de la dette publique, non sans la désapprobation de la population.

Un projet, une vision

Après trois années de gouvernance, le prince héritier est parfaitement conscient des enjeux de taille qui guettent son pays. Sentiment partagé par l’ensemble des pays du Golfe, le temps est venu de préparer l’ère de l’après-pétrole. Autrement dit, place à la diversification. C’est dans cette perspective qu’en 2016, l’ambitieux projet “Vision 2030” a été lancé.

Le projet s’articule autour de trois piliers centraux qui sont les suivants :

  • Une société dynamique
  • Une économie florissante
  • Une nation ambitieuse
Source : Middle East Eye https://www.middleeasteye.net/news/saudi-arabia-vision-2030-mbs-neom-coronavirus

L’idée derrière tout le marketing qui accompagne les explications données par les autorités officielles est de diversifier l’économie saoudienne tant verticalement qu’horizontalement. En s’appuyant sur le fonds d’investissement public (FIP), le fonds souverain du pays, l’objectif est de transformer l’économie saoudienne. Par un mécanisme de prêts aux entreprises tant publiques que privées, la stratégie adoptée est celle de l’effervescence. Relancer la croissance économique à partir d’alternatives au pétrole et, dans la mesure du possible, attirer les investisseurs étrangers pour dynamiser et stimuler la croissance. Ces besoins sont renforcés par le fait que le royaume dispose d’une main-d’oeuvre abondante de jeunes hommes (le travail des femmes étant soumis au bon vouloir du mari). L’ancien ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubair, déclarait à un groupe d’hommes d’affaires français en janvier que “Notre but est d’améliorer le bien-être de notre population.” De fait, le royaume peut s’appuyer sur sa jeunesse, car les 15–34 ans représentent actuellement 47% des Saoudiens présents sur le marché du travail. En moyenne, ce sont environ 300 000 diplômés qui rentrent chaque année dans la vie active.

Bien évidemment, il s’agit d’une vision à long terme. La transition, tant économique qu’énergétique, prend du temps. Même si l’Arabie saoudite investit massivement dans le photovoltaïque et l’éolien dans l’optique d’être indépendante sur le plan énergétique dans le futur, elle ne peut le faire qu’à partir de ses propres capitaux qui aujourd’hui encore, proviennent essentiellement du pétrole.

Parmi les autres objectifs du projet, on retrouve la volonté de continuer à développer le tourisme et, plus particulièrement, les pèlerinages. En effet, chaque année, ce sont en moyenne 4 millions de musulmans qui viennent effectuer le Hajj. Ce pèlerinage aux lieux saints de La Mecque, berceau de l’Islam, représente une étape importante dans la vie d’un croyant. Les retombées économiques pour la région et pour le pays sont importantes.

Les investissements du côté du sport sont également conséquents. Que ce soient l’organisation en 2021 du premier Grand Prix de Formule 1 dans la ville portuaire de Djeddah ou la candidature pour accueillir la Coupe d’Asie en 2027 et les Jeux d’Asie en 2030, la priorité est mise sur l’ouverture. L’Arabie saoudite emboîte le pas à d’autres pays du Golfe qui investissent depuis déjà quelques années dans la tenue d’évènements sportifs internationaux. Rappelons que le Qatar organise la coupe du monde de football en 2022 et que le Royaume du Bahreïn tout comme la ville de Dubaï aux ÉAU possèdent déjà depuis une dizaine d’années leur Grand Prix de Formule 1.

Source : Nouveau Monde https://nouveau-monde.ca/fr/neom/

Annoncé en 2017, le summum de cette vision de l’avenir réside dans le projet Neom. Bâtir une mégalopole à partir de rien sur la côte occidentale du pays : tel est le défi que s’est lancé le royaume. Évalué à un coût d’environ 500 milliards de dollars US, il s’agit de la clé de voûte de la vision saoudienne de l’avenir. En misant sur les énergies renouvelables, sur l’autosuffisance alimentaire à partir de l’agriculture verticale et sur l’intelligence artificielle, cette ville jouerait un rôle géoéconomique majeur pour démontrer la puissance économique et technologique dont rêve MBS. Cela dit, de nombreuses contraintes existent : les caractéristiques topographiques, le coût exorbitant de l’ambition et la présence de la tribu Houweitat sur le périmètre envisagé figurent parmi les principales zones d’ombre.

La situation géopolitique et diplomatique

Depuis son arrivée au pouvoir, le prince héritier multiplie les prises de position dans le Golfe. Souhaitant s’affirmer comme puissance, l’Arabie saoudite est impliquée dans la plupart des dossiers régionaux. Vouant un antagonisme exacerbé à l’Iran, l’Arabie saoudite est régulièrement amenée à devoir défendre ses positions. Ennemi numéro 1 du Conseil de coopération du Golfe, qui est composé du Koweït, du Bahreïn, du Qatar, du sultanat d’Oman, des ÉAU et de l’Arabie saoudite, l’Iran provoque et est provoquée par son rival saoudien.

Ces derniers mois, plusieurs pays ont normalisé leur relation avec Israël dont le Bahreïn, les ÉAU et, plus récemment, le Maroc. Ralliements initiés et encouragés par l’administration Trump, il se pourrait que l’Arabie saoudite leur emboîte le pas. L’ambivalence entre l’union contre l’Iran et le soutien à la Palestine font partie des éléments considérés par Ryad.

L’autre grand enjeu concerne le Yémen. Alors qu’il n’était encore que ministre de la Défense, MBS souhaitait mettre de l’avant la force militaire et diplomatique de l’Arabie saoudite en intervenant au Yémen. En lutte contre les rebelles Houthis, le conflit s’éternise. On recense plus de 100 000 morts depuis le début des affrontements et une crise humanitaire importante commence à souiller la réputation des Saoudiens. Certains, comme l’avocat franco-iranien Ardavan Amir-Aslani, parlent du Yémen comme étant “une guerre génocidaire qui pourrait devenir le Vietnam de l’Arabie saoudite”. Malgré une importante militarisation du pays ces dernières années avec un budget militaire estimé à 8% de son PIB en 2019, le manque de résultats probants et l’enlisement au Yémen commencent à semer des doutes vis-à-vis de la réelle capacité de projection de l’armée saoudienne. La passivité de la communauté internationale sur les évènements qui se déroulent actuellement au sud de la péninsule arabique n’a pas empêché l’émergence d’un certain sentiment de méfiance à l’encontre du prince héritier, instigateur de ce conflit.

Source : Orient XXI https://orientxxi.info/magazine/couteuse-et-sterile-course-aux-armements-en-arabie-saoudite,1386

« Une guerre génocidaire qui pourrait devenir le Vietnam de l’Arabie saoudite ».

En outre, l’un des faits divers qui a le plus défrayé la chronique récemment à propos de l’Arabie saoudite concerne l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Les fortes présomptions de culpabilité à l’encontre du prince héritier, soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat commis à l’ambassade saoudienne d’Istanbul le 2 octobre 2018, ne faiblissent pas. Exilé aux États-Unis pendant un an pour sa vive critique du pouvoir autocratique exercé par MBS, le journaliste était réputé pour son opposition ouverte au prince héritier. Compte tenu de la forte restriction des libertés individuelles en Arabie saoudite, cela donnerait un mobile idéal au souverain saoudien. Cet épisode a laissé des marques sur la réputation de l’Arabie saoudite vis-à-vis de ses rapports aux droits de l’Homme et surtout sur celle du prince héritier.

Plus récemment, les derniers jours ont montré une nette amélioration des relations entre les pays de la région suite à la tenue, le 5 janvier dernier, du Conseil de coopération des pays du Golfe à Al-Ula dans le Nord-Ouest saoudien. En effet, sous l’impulsion des États-Unis et dans une logique de cohérence vis-à-vis de la politique adoptée envers l’Iran ces dernières années, l’Arabie saoudite et trois autres pays (Bahreïn, Égypte, ÉAU) ont officiellement renoué des relations diplomatiques avec le Qatar. Depuis 2017, ces derniers reprochaient à l’émirat gazier de soutenir le média Al-Jazeera, réputé pour tenir des propos critiques sur les monarchies du Golfe et sur le financement de groupes armés extrémistes. La pression exercée par l’administration Trump dans le dossier iranien a conduit les quatre pays à renoncer aux treize conditions imposées à Doha au nom du partenariat économique et stratégique avec les États-Unis. Conséquence directe de cette reprise diplomatique, la possibilité pour les compagnies aériennes qataries d’emprunter à nouveau l’espace aérien saoudien, ce qui leur était prohibé depuis trois ans, privant désormais l’Iran d’une manne financière estimée à 100 millions de dollars US par année.

Une pandémie qui contrecarre les plans de Riyad

Bien que le G20 ait pu se dérouler de manière virtuelle, cette victoire avait un goût amer pour le prince héritier. Tout comme l’organisation des Jeux olympiques ou l’organisation de la coupe du monde de football, la tenue d’un évènement d’envergure comme le G20 est une opportunité pour le pays d’accueil d’exhiber ses succès et son prestige. C’est l’occasion parfaite de se mettre en valeur et de se montrer sous son meilleur jour aux yeux du monde. L’Arabie saoudite comptait sur cet évènement pour redorer son blason, sali par les différents scandales qui pullulent autour de son mode de gouvernance. Réputé pour son hospitalité, le prince héritier aurait pu en profiter pour montrer les avancées technologiques de son pays ainsi que les projets d’infrastructure ambitieux qu’il nourrit pour son pays. Au-delà de l’aspect politique, la tenue “en présentiel” du G20 aurait permis de faire découvrir le pays à de potentiels investisseurs, permettant peut-être aux projets audacieux, comme Vision 2030, de se réaliser. La pandémie de la Covid-19 aura finalement mis à mal les objectifs de l’Arabie saoudite. On peut dire que ce n’est que partie remise, même si le moment était particulièrement opportun pour faire valoir ses intérêts au regard des États les plus influents du monde.

Pour approfondir

Courrier international. 2020. “Un G20 pour redorer le blason de l’Arabie saoudite ?”. https://www.courrierinternational.com/article/diplomatie-un-g20-pour-redorer-le-blason-de-larabie-saoudite

Les Echos. 2020. “Les rêves de grandeur du fonds souverain saoudien se heurtent à la réalité”. https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/les-reves-de-grandeur-du-fonds-souverain-saoudien-se-heurtent-a-la-realite-1265221

Devreux. 2018. “Les défis politiques, économiques et sociaux en Arabie Saoudite dans une perspective « après-pétrole »”. Les défis politiques, économiques et sociaux en Arabie Saoudite dans une perspective « après-pétrole » | Mémoire UCL (uclouvain.be)

France Culture. 2020. “La ruée des entreprises françaises en Arabie saoudite”. La ruée des entreprises françaises en Arabie saoudite (franceculture.fr)

Molina. 2020. “Sport & Vision 2030 : l’Arabie saoudite poursuit ses investissements”. https://youtu.be/wfDsp2zfOI8

L’Echo. 2020. “Le fonds souverain saoudien investit à tout-va en période de crise”. Le fonds souverain saoudien investit à tout-va en période de crise | L’Echo

DG Trésor. 2019. “Situation économique et financière de l’Arabie saoudite”. Situation économique et financière de l’Arabie saoudite — ARABIE SAOUDITE | Direction générale du Trésor (economie.gouv.fr)

DG Trésor. 2020. “Les stratégies d’investissement du fonds souverain saoudien”. Les stratégies d’investissement du fonds souverain saoudien | Direction générale du Trésor (economie.gouv.fr)

Beaudoin. 2018. “Regards sur l’Arabie saoudite”. http://www.revueargument.ca/article/2018-03-29/709-regards-sur-larabie-saoudite.html

Société Générale. 2020. “Le marché saoudien : principaux secteurs”. Le marché saoudien : Principaux secteurs (societegenerale.fr)

Banque du Canada. 2017. “Les facteurs à l’origine de la baisse des prix du pétrole en 2014”. https://www.banqueducanada.ca/wp-content/uploads/2017/11/revue-bdc-automne17-ellwanger.pdf

Le Temps. 2019. “Le Vietnam de l’Arabie saoudite”. https://blogs.letemps.ch/mohammad-mahmoud-ould-mohamedou/2019/10/18/le-vietnam-de-larabie-saoudite/

Le Point. 2020. “Austérité en Arabie saoudite : triplement de la TVA et fin des allocations”. https://www.lepoint.fr/monde/austerite-en-arabie-saoudite-tva-triplee-fin-des-allocations-11-05-2020-2374963_24.php

Business France. 2020. “Arabie saoudite — Jeunesse de la population”. https://www.businessfrance.fr/arabie-saoudite-jeunesse-de-la-population#

La Presse. 2019. “L’Arabie saoudite prend la tête du G20”. https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/2019-12-01/l-arabie-saoudite-prend-la-tete-du-g20

La Presse. 2021. “« Percée » dans les discussions sur la crise avec le Qatar”. Réconciliation dans le golfe Persique | « Percée » dans les discussions sur la crise avec le Qatar | La Presse

Le Devoir. 2019. “La présidence saoudienne du G20 contestée”. https://www.ledevoir.com/monde/565858/la-presidence-saoudienne-du-g20-contestee-par-les-defenseurs-des-droits-humains

Amnesty International. 2020. “B20 en Arabie saoudite. Le maintien en détention de militantes fait du sommet sur l’autonomisation des femmes une mascarade”. B20 en Arabie saoudite. Le maintien en détention de militantes fait du sommet sur l’autonomisation des femmes une mascarade | Amnesty International

Saudi Embassy. 2016. “Vision 2030”. https://www.saudiembassy.net/vision-2030

Perspective Monde. 2015. “Chute importante du prix du baril de pétrole”. https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1249#:~:text=Apr%C3%A8s%20avoir%20connu%20une%20baisse,situation%20%C3%A9conomique%20de%20plusieurs%20pays.

Journal de Montréal. 2020. “Arabie Saoudite: vents contraires pour un projet emblématique de ville futuriste”. Arabie Saoudite: vents contraires pour un projet emblématique de ville futuriste | JDM (journaldemontreal.com)

The Times of Israël. 2020. “L’accord Maroc/Israël salué par l’Egypte, les EAU et Bahreïn”. L’accord Maroc/Israël salué par l’Egypte, les EAU et Bahreïn | The Times of Israël (timesofisrael.com)

The Times of Israël. 2019. “Aramco : un mastodonte pétrolier derrière la prospérité de l’Arabie saoudite”. Aramco : un mastodonte pétrolier derrière la prospérité de l’Arabie saoudite | The Times of Israël (timesofisrael.com)

Statista. 2020. “Les plus gros budgets militaires rapportés au PIB”. https://fr.statista.com/infographie/21524/depenses-militaires-en--du-pib-dans-une-selection-de-pays/#:~:text=Comme%20le%20montre%20notre%20infographie,les%20plus%20gros%20budgets%20mondiaux.

Libération. 2019. “La guerre au Yémen a fait plus de 100 000 morts”. https://www.liberation.fr/planete/2019/11/01/la-guerre-au-yemen-a-fait-plus-de-100-000-morts_1761008

La Croix. 2020. “L’Arabie saoudite normalisera-t-elle ses relations avec Israël ?”. L’Arabie saoudite normalisera-t-elle ses relations avec Israël ? (la-croix.com)

La Croix. 2020. “Le pivotement saoudien”. Le pivotement saoudien (la-croix.com)

Prix du baril. 2014. “La dépendance saoudienne envers le pétrole est dangereuse”. La dépendance saoudienne envers le pétrole est dangereuse (prixdubaril.com)

Connaissance des énergies. 2015. “Mix énergétique de l’Arabie saoudite”. L’énergie en Arabie saoudite : pétrole, gaz naturel, renouvelables et nucléaire (connaissancedesenergies.org)

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Jean Bardon-Debats
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Étudiant en deuxième année au baccalauréat d’études internationales, je me passionne pour l’actualité et les enjeux internationaux.