Chaos à la frontière États-Unis — Mexique

Alexia Belzile
La REVUE du CAIUM
Published in
16 min readApr 27, 2021
Image : POLITICO.

Depuis 2018, on assiste à une augmentation importante du nombre de migrants, dont nombreux d’entre eux sont des femmes ou des mineurs, qui traversent le Mexique afin de se rendre à la frontière sud des États-Unis[1]. Ce phénomène soulève des tensions au sein de la classe politique américaine, tant chez les Démocrates que chez les Républicains, et aussi auprès d’organismes de défense des droits humains tel qu’Amnistie Internationale. En effet, à la frontière du sud des États-Unis, des milliers de migrants sont détenus dans des conditions précaires, accentuées par la crise sanitaire mondiale. En février 2021, environ 100 000 migrants ont été appréhendés par les agents de l’Immigration Custom and Enforcement (ICE)[2]. Ces interpellations concernent les faits plutôt que les individus, donc «il y a des migrants qui peuvent être appréhendés plus d’une fois» [3]. Les politiques migratoires mises en œuvre par le gouvernement américain pour gérer cette situation ont un impact direct sur la vie des migrants qui se présentent à la frontière américaine.

Un afflux de migrants

De plus en plus de demandes d’asile sont enregistrées à la frontière sud des États-Unis de la part de migrants provenant non seulement du Mexique, du Honduras, du Guatemala et d’El Salvador, mais aussi d’Haïti, du Venezuela du Nicaragua, du Cameroun et du Burkina Faso[4]. Les autorités américaines soutiennent que cette vague de migrants est la plus importante depuis les 20 dernières années[5]. Pour plusieurs migrants provenant d’Amérique centrale ou d’Amérique du Sud, ceux-ci décident de quitter leur pays d’origine en raison d’une quasi-omniprésence de violence qui affecte négativement leur vie. Trois principaux types de violence causent leur migration : la violence urbaine associée aux gangs (particulièrement au Honduras et au El Salvador); la violence domestique qui affecte les femmes (surtout en Amérique centrale); et la violence politique (où l’État et les autorités utilisent la violence contre la population «afin d’atteindre un but politique» lorsque son hégémonie semble menacée)[6].

Notons que davantage de familles, de femmes et d’enfants tentent d’immigrer vers le Nord afin de fuir les dangers[7]. Depuis la dernière année, plusieurs ont aussi décidé de migrer vers les États-Unis en raison des répercussions néfastes qu’a la pandémie sur l’économie de leurs pays d’origine et suite à des désastres naturels d’envergure qui ont secoué l’Amérique centrale[8].

De nombreuses familles, des femmes et des enfants tentent de se rendre aux États-Unis pour y demander l’asile. Image : REUTERS / LUCY NICHOLSON.

Rupture trumpienne

Au cours de son mandat, de 2017 à 2021, le président américain Donald Trump a adopté une série de mesures restrictives pour «répondre à l’activité frontalière accrue» et décourager les migrants de demander l’asile à la frontière séparant le Mexique et les États-Unis[9]. Le United States Border Patrol (CBP), qui a comme mandat de faire appliquer «les lois d’immigration à la frontière» a caractérisé l’afflux de demandeurs d’asile de «crise frontalière humanitaire et de sécurité nationale»[10]. Quant à lui, le ICE est chargé «d’appréhender les migrants non-autorisés à l’intérieur du pays»[11].

La «réduction de l’immigration» était au cœur des promesses électorales faites lors de la première campagne de l’administration Trump, tandis que la «rhétorique anti-immigration et xénophobe» s’est poursuivie en 2020 (on se souvient du fameux slogan Law and Order, slogan souvent utilisé comme prétexte pour cibler les minorités visibles)[12]. Trump avait promis d’ériger un mur le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis et de faire cesser les supposées «protections» et la «tolérance» visant les migrants sans-papier. Rappelons que Trump a promulgué nombreuses de ses politiques d’immigration en légiférant par décret, donc sans que le Congrès ait son mot à dire, ou «en demandant à son administration d’appliquer de manière accrue et systématique les mesures législatives existantes sur l’immigration, voire d’en modifier la réglementation»[13].

Remain in Mexico

D’abord, l’administration Trump a implanté le programme Remain in Mexico. Une fois arrivés à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, les demandeurs d’asile devaient attendre au Mexique pendant que des agents frontaliers américains analysaient leur dossier. Les migrants devaient ajouter leur nom à une «liste d’attente non-officielle» et étaient par la suite transférés au Mexique dans l’attente d’«une première interview avec les agents de la frontière et de l’immigration des États-Unis»[14]. Les demandeurs d’asile étaient placés dans des camps souvent non-sécuritaires et pouvaient attendre plus d’un an avant qu’un tribunal de l’immigration ne statue sur leur dossier[15].

Hieleras

Les demandeurs d’asile peuvent être placés dans des hieleras, où il y fait parfois moins de 15 degrés Celsius et sont privés d’installations sanitaires appropriées. Image : American Immigration Council.

Dans certains cas, lorsque vient le temps de leur entrevue par les tribunaux d’immigration américains, les demandeurs d’asile sont placés pendant une période indéterminée (parfois plusieurs jours) dans une hielera (icebox ou glacière), une salle d’attente prévue avant l’interrogatoire où il fait parfois moins de 15 degrés Celsius. Les demandeurs d’asile sont alors entassés dans cette salle d’attente, sont privés «d’installations hygiéniques», n’ont pas accès à une alimentation saine et sont «soumis à des mauvais traitements»[16]. Ils sont aussi sujets à de la violence de la part des autorités, la plupart de ces demandeurs ignorant la portée de leurs droits fondamentaux[17].

Zero tolerance

Une politique de Zero tolerance a aussi été mise en œuvre pour décourager l’immigration vers la frontière américaine par l’administration Trump en faisant peur aux migrants souhaitant demander l’asile aux États-Unis[18]. En effet, suite à l’adoption d’un décret présidentiel en 2017 donnant à l’ICE «plus d’autorité pour détenir des migrants non-autorisés, incluant ceux n’ayant pas de dossier criminel», les arrestations à la frontière ont augmenté de 30% (malgré que celles-ci soient demeurées à un taux plus bas que lors des premières années de l’administration Obama)[19]. Trump a aussi demandé à l’ICE d’endurcir les conditions de détention des demandeurs d’asile[20]. Malgré leur droit de demander l’asile aux États-Unis en suivant les procédures légales à cet effet, «ils [ont été] traités comme des criminels en détention»[21]. Certains sont même déportés (removal) par les autorités du CBP et de l’ICE[22].

Dans ses 100 premiers jours, Trump a renforcé sa politique restrictive d’immigration en autorisant la séparation de parents sans-papier de leurs propres enfants détenus à la frontière afin, encore une fois, de faire diminuer l’immigration illégale. Résultat : environ 2 600 enfants ont été séparés de leurs parents. Selon un rapport d’une commission parlementaire de la Chambre des représentants, malgré de nombreuses pressions politiques et des recours en justice pour mettre fin à cette politique, des centaines d’enfants ont été séparés de leurs parents à jamais, ces derniers ayant été pour la plupart expulsés dans leur pays d’origine[23]. Ces détentions et séparations sont exécutées sans égard au caractère légal ou illégal de leur passage à la frontière. Précisons qu’aux États-Unis, franchir illégalement la frontière est considéré comme un délit civil plutôt qu’un crime dans le cas d’une première offense[24]. Face à la grogne populaire, Donald Trump a signé, à l’été 2018, une directive interdisant la séparation des familles à la frontière[25].

Cette liste résume la politique d’immigration que Donald Trump souhaitait mettre en œuvre lors de sa campagne électorale de 2016. Image : Catherine Sauviat.

Effets néfastes

De par ses efforts, l’administration Trump a réussi à présenter l’immigration comme une «menace économique et sécuritaire aux yeux des Américains»[26]. Même si ces migrants sont victimes de violence tant dans leur pays d’origine que lors du processus d’immigration, les dangers auxquels ils font face ne les découragent pas à émigrer vers un pays plus sûr. Par exemple, «pour ceux qui disent migrer pour sauver leurs vies, la violence apparaît être vue comme un prix à payer pour atteindre un havre de paix»[27].

En 2017, environ 10,5 millions de migrants sont en situation d’irrégularité aux États-Unis (sans papier), dont 8 millions qui détiennent un emploi ou sont en recherche d’emploi. Ils constituent alors 3,2% de la population du pays et «5% de la main-d’œuvre américaine», ce qui signifie que «leur taux d’activité est […] supérieur à celui de la population américaine»[28]. Ils travaillent dans des secteurs et occupent des emplois «délaissés» par les citoyens américains, mais essentiels à l’économie du pays[29].

«La frontière est fermée[30

Suite à son élection, l’administration Biden a dû prendre le relais en ce qui a trait aux enjeux migratoires qui touchent les États-Unis, particulièrement ceux qui concernent la crise humanitaire à la frontière sud du pays. Joe Biden ne désire pas poursuivre l’application des mesures répressives adoptées par Donald Trump à l’égard des demandeurs d’asile. Cependant, il se montre prudent quant au message qu’il leur envoie : il veut éviter «une vague d’arrivées massives à la frontière» et ne veut pas transmettre «le message que le pays accepte tout le monde»[31].

Le Président Biden et la vice-présidente Kamala Harris souhaitent implanter une politique d’immigration «plus humaine» aux États-Unis lors de leur mandat. Image : GETTY IMAGES / CHIP SOMODEVILLA.

Considérant que la situation à la frontière ne s’améliore pas, le camp républicain et certains démocrates accusent l’administration Biden d’avoir empiré la situation déjà problématique à la frontière et d’avoir causé une crise migratoire. En effet, le secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis Alejandro Mayorkas a déclaré, en mars, que les migrants ne devraient pas tenter de franchir la frontière américaine «pour l’instant» pour «laisser le temps à l’administration Biden de « rebâtir » le système migratoire « démantelé » par l’ex-président Donald Trump», faisant de lui la cible des critiques aux États-Unis[32]. Cette attitude de l’administration Biden peut être perçue comme contradictoire avec la promesse électorale du président de mettre en œuvre une politique migratoire «plus humaine»[33]. Face à ce qui leur semble être un changement de position de la part de Joe Biden, plusieurs élus démocrates et demandeurs d’asile présents à la frontière américaine ont exprimé leurs inquiétudes et leur bouleversement.

Malgré que la gestion des tensions à la frontière américaine ne soit pas la priorité de l’administration Biden pour le moment[34], le président souhaite tout de même améliorer la situation, notamment en rétablissant les politiques migratoires datant de la présidence Obama (le programme Remain in Mexico a été aboli) et en invitant davantage de migrants à faire une demande d’asile à partir de leur pays d’origine[35]. Biden veut également réparer les dommages causés par la séparation des familles effectuée à la frontière sous l’administration Trump, qu’il qualifie de «honte morale et nationale»[36]. Le secrétaire Mayorkas, pour sa part, soutient que les autorités à la frontières travaillent d’arrache-pied pour que les enfants vulnérables et séparés de leurs parents soient rapatriés dans des refuges sous gestion du Département de la santé du pays[37]. Cependant, aucune garantie qu’ils reverront leurs parents de si tôt n’a été donnée.

Quelques statistiques

Quoique les États-Unis sont le pays qui accueille le plus de personnes immigrantes, ils possèdent aussi «le plus vaste système de détention de migrant·e·s au monde», où environ 40 000 migrants et demandeurs d’asile s’y retrouvent chaque jour et sont dispersés dans plus de 200 établissements[38].

Selon Amnistie internationale, avant l’été 2018, 8000 familles ont été séparées par les agents de l’ICE, sous l’administration Trump[39]. Aujourd’hui, 5 200 enfants sont détenus dans des centres destinés aux adultes à la frontière[40].

Les demandeurs d’asile placés dans les centres de détention à la frontière entre le Mexique et les États-Unis vivent dans des conditions précaires. Image : GETTY IMAGES / JOHN MOORE.

En cette période pandémique, de nombreuses personnes placées en détention ont contracté la Covid-19 en raison du manque d’installations sanitaires appropriées, d’équipement médical et de l’absence de distanciation physique entre les demandeurs[41].

Sortie de crise

La situation problématique à la frontière sud des États-Unis n’est pas récente : il y aurait une crise frontalière à chaque deux à trois ans aux États-Unis. Les problèmes récurrents se trouvant au cœur du système d’immigration américain, notamment en ce qui concerne les demandes d’asile, peinent à être résolus, engendrant de nouvelles crises au fil des années[42]. Ces problèmes ne sont donc pas des événements isolés qui peuvent être contrôlés au fur et à mesure qu’ils surviennent. Selon Andrew Selee, président du Migration Policy Institute, une chaire de recherche non partisane qui étudie les enjeux d’immigration, cette problématique fait plutôt partie d’un système déficient, comportant de nombreuses lacunes et qui ne peut être résolue que par de «vrais canaux légaux [d’immigration]»[43].

Le président Biden doit aussi s’occuper de la question des réfugiés qui fait présentement polémique. Son administration voulait d’abord garder le nombre de réfugiés admis au pays à 15 000 pour l’année 2021, un nombre historiquement bas établi par l’administration Trump. Cette annonce a été critiquée par plusieurs membres du parti démocrate, ceux-ci soutenant que le monde traverse présentement la plus grande crise de réfugiés de l’histoire et qu’il y a un urgent besoin d’en accueillir plus aux États-Unis. Biden s’est vite ravisé en augmentant la cible de réfugiés à admettre aux États-Unis à 60 000 pour cette année[44].

Face à tous ces soubresauts à la frontière américano-mexicaine, la prise de responsabilités de la part de l’exécutif et des forces de l’ordre se révèle d’une importance capitale, particulièrement lors d’une urgence sanitaire et d’une crise mondiale des réfugiés qui s’aggrave.

Pour aller plus loin…

[1]Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm

[2]Gramlich, John. 2021. «Migrant apprehensions at U.S.-Mexico border are surging again». Pew Research Center, 15 mars 2021. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2021/03/15/migrant-apprehensions-at-u-s-mexico-border-are-surging-again/

[3] Gramlich, John. 2021. «Migrant apprehensions at U.S.-Mexico border are surging again». Pew Research Center, 15 mars 2021. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2021/03/15/migrant-apprehensions-at-u-s-mexico-border-are-surging-again/

[4]Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm; Gramlich, John. 2021. «Migrant apprehensions at U.S.-Mexico border are surging again». Pew Research Center, 15 mars 2021. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2021/03/15/migrant-apprehensions-at-u-s-mexico-border-are-surging-again/

[5]Fontemaggi, Francesco. 2021. «L’administration Biden sur la défensive face à sa première crise». La Presse, 21 mars 2021. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-03-21/immigration/l-administration-biden-sur-la-defensive-face-a-sa-premiere-crise.php

[6]Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm

[7]Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm

; Gramlich, John. 2020. « How border apprehensions, ICE arrests and deportations have changed under Trump». Pew Research Center, 2 mars 2020. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2020/03/02/how-border-apprehensions-ice-arrests-and-deportations-have-changed-under-trump/

[8]Gramlich, John. 2021. «Migrant apprehensions at U.S.-Mexico border are surging again». Pew Research Center, 15 mars 2021. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2021/03/15/migrant-apprehensions-at-u-s-mexico-border-are-surging-again/

[9]Gramlich, John. 2021. «Migrant apprehensions at U.S.-Mexico border are surging again». Pew Research Center, 15 mars 2021. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2021/03/15/migrant-apprehensions-at-u-s-mexico-border-are-surging-again/

[10]Gramlich, John. 2020. « How border apprehensions, ICE arrests and deportations have changed under Trump». Pew Research Center, 2 mars 2020. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2020/03/02/how-border-apprehensions-ice-arrests-and-deportations-have-changed-under-trump/

[11]Gramlich, John. 2020. « How border apprehensions, ICE arrests and deportations have changed under Trump». Pew Research Center, 2 mars 2020. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2020/03/02/how-border-apprehensions-ice-arrests-and-deportations-have-changed-under-trump/

[12]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[13]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[14]Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm

[15]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm ; Bérubé, Nicolas. 2020. «Politiques d’immigration: «Ce que Trump fait est sans précédent». La Presse, 23 août 2020. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-08-23/politiques-d-immigration-ce-que-trump-fait-est-sans-precedent.php

[16] Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm

[17]Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm

[18]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[19]Gramlich, John. 2020. « How border apprehensions, ICE arrests and deportations have changed under Trump». Pew Research Center, 2 mars 2020. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2020/03/02/how-border-apprehensions-ice-arrests-and-deportations-have-changed-under-trump/

[20]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[21]Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm

[22]Gramlich, John. 2020. « How border apprehensions, ICE arrests and deportations have changed under Trump». Pew Research Center, 2 mars 2020. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2020/03/02/how-border-apprehensions-ice-arrests-and-deportations-have-changed-under-trump/

[23]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[24]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

; Bérubé, Nicolas. 2020. «Politiques d’immigration: «Ce que Trump fait est sans précédent». La Presse, 23 août 2020. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-08-23/politiques-d-immigration-ce-que-trump-fait-est-sans-precedent.php

[25]Bérubé, Nicolas. 2020. «Politiques d’immigration: «Ce que Trump fait est sans précédent». La Presse, 23 août 2020. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-08-23/politiques-d-immigration-ce-que-trump-fait-est-sans-precedent.php

[26]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[27]Odgers-Ortiz, Olga. 2020. «The Perception of Violence in Narratives of Central American Migrants at the Border between Mexico and the United States». Revue européenne des migrations internationales 36(1) : 53–73. https://www.cairn.info/revue-europeenne-des-migrations-internationales-2020-1-page-53.htm

[28]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[29]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[30]Fontemaggi, Francesco. 2021. «L’administration Biden sur la défensive face à sa première crise». La Presse, 21 mars 2021. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-03-21/immigration/l-administration-biden-sur-la-defensive-face-a-sa-premiere-crise.php

[31]Bérubé, Nicolas. 2020. «Politiques d’immigration: «Ce que Trump fait est sans précédent». La Presse, 23 août 2020. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-08-23/politiques-d-immigration-ce-que-trump-fait-est-sans-precedent.php

; Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[32]Fontemaggi, Francesco. 2021. «L’administration Biden sur la défensive face à sa première crise». La Presse, 21 mars 2021. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-03-21/immigration/l-administration-biden-sur-la-defensive-face-a-sa-premiere-crise.php

[33]Fontemaggi, Francesco. 2021. «L’administration Biden sur la défensive face à sa première crise». La Presse, 21 mars 2021. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-03-21/immigration/l-administration-biden-sur-la-defensive-face-a-sa-premiere-crise.php

[34]Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[35]Fontemaggi, Francesco. 2021. «L’administration Biden sur la défensive face à sa première crise». La Presse, 21 mars 2021. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-03-21/immigration/l-administration-biden-sur-la-defensive-face-a-sa-premiere-crise.php; Gramlich, John. 2021. «Migrant apprehensions at U.S.-Mexico border are surging again». Pew Research Center, 15 mars 2021. https://www.pewresearch.org/fact-tank/2021/03/15/migrant-apprehensions-at-u-s-mexico-border-are-surging-again/

[36]Fontemaggi, Francesco. 2021. «L’administration Biden sur la défensive face à sa première crise». La Presse, 21 mars 2021. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-03-21/immigration/l-administration-biden-sur-la-defensive-face-a-sa-premiere-crise.php

[37]Fontemaggi, Francesco. 2021. «L’administration Biden sur la défensive face à sa première crise». La Presse, 21 mars 2021. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-03-21/immigration/l-administration-biden-sur-la-defensive-face-a-sa-premiere-crise.php

[38]Amnesty International. 2020. «Amériques. Les gouvernements doivent mettre fin à la pratique dangereuse et discriminatoire de détention des personnes migrantes et demandeuses d’asile». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/04/americas-halt-dangerous-discriminatory-detention-migrants-asylum-seekers/; Sauviat, Catherine. 2020. « Le bilan de Donald Trump en matière d’immigration, à l’aune de ses promesses électorales ». Chronique Internationale de l’IRES, 172(4) : 3–20.https://www.cairn.info/revue-chronique-internationale-de-l-ires-2020-4-page-3.htm

[39]Bérubé, Nicolas. 2020. «Politiques d’immigration: «Ce que Trump fait est sans précédent». La Presse, 23 août 2020. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-08-23/politiques-d-immigration-ce-que-trump-fait-est-sans-precedent.php

[40]Fontemaggi, Francesco. 2021. «L’administration Biden sur la défensive face à sa première crise». La Presse, 21 mars 2021. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-03-21/immigration/l-administration-biden-sur-la-defensive-face-a-sa-premiere-crise.php

[41]Amnesty International. 2020. «Amériques. Les gouvernements doivent mettre fin à la pratique dangereuse et discriminatoire de détention des personnes migrantes et demandeuses d’asile». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/04/americas-halt-dangerous-discriminatory-detention-migrants-asylum-seekers/

[42]Stanton, Zack. 2021. «There’s an Immigration Crisis, But It’s Not the One You Think». Politico, 25 mars 2021. https ://www.politico.com/news/magazine/2021/03/25/border-crisis-immigration-explained-biden-trump-mexico-478049

[43]Stanton, Zack. 2021. «There’s an Immigration Crisis, But It’s Not the One You Think». Politico, 25 mars 2021. https ://www.politico.com/news/magazine/2021/03/25/border-crisis-immigration-explained-biden-trump-mexico-478049

[44]Kanno-Youngs, Zolan. 2021. «Biden Reverses Course Again After Backlash and Will Increase Refugee Limit». The New York Times, 19 avril 2021. https://www.nytimes.com/2021/04/16/us/biden-refugees-cap.html?smtyp=cur&smid=tw-nytimes&fbclid=IwAR0QyLitdWsuXKkXv5ZJjTbL6unS3oNEChUjmulKQPWF2d764ustrPV48UU

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Alexia Belzile
La REVUE du CAIUM

M. Sc. Affaires publiques et internationales. Rédactrice pour La Revue du CAIUM. Paix et sécurité, politique étrangère féministe et analyse des conflits armés.