Immigration et pandémie : la régularisation du statut des personnes migrantes au Canada

Alexia Belzile
La REVUE du CAIUM
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14 min readMar 18, 2021
Image : Michael Charles Cole/CBC

Depuis la fermeture des frontières canadiennes au début de la pandémie de la Covid-19, des délais importants ont été observés dans les processus de traitement des dossiers d’immigration, et ce, tant au niveau fédéral que provincial. Ottawa a récemment promis une réduction des délais dans le traitement des ces dossiers[1]. Cependant, ces retards peuvent compromettre les droits et la sécurité de personnes migrantes vivant au Canada en situation d’irrégularité. Afin de protéger davantage les personnes migrantes venues s’installer au Canada, plusieurs organismes et personnalités publiques se sont mobilisés et ont pris la parole pour demander la régularisation de leur statut. Regard sur un enjeu migratoire de grande importance qui s’est intensifié avec les bouleversements engendrés par la crise sanitaire mondiale.

Attente, vulnérabilité et précarité

E n janvier 2017, le premier ministre Justin Trudeau a publié un tweet faisant la promotion du Canada comme terre d’accueil pour les personnes immigrantes et réfugiés qui fuyaient des conflits. On pouvait y lire : «À ceux qui fuient la persécution, la terreur, et la guerre, sachez que le Canada vous accueillera indépendamment de votre foi. La diversité fait notre force»[2]. Cette invitation de la part de Monsieur Trudeau est peut-être moins appropriée depuis quelques mois. En effet, de nombreuses personnes migrantes arrivées au Canada avant mars 2020 sont encore en attente d’une décision de la part du gouvernement quant à l’attribution d’un type de statut de résidence, statut qui peut correspondre, par exemple, à celui de résidence temporaire, permanente, de citoyen ou de réfugié. Selon le ministère de l’Immigration du Canada, environ 11 000 personnes qui ont demandé l’asile attendent encore une décision à propos de leur demande[3]. De plus, plusieurs personnes migrantes sans-statut au Canada n’ont pas été expulsées du pays, mais n’ont toujours pas de statut légal[4].

Le fameux tweet du premier ministre Justin Trudeau faisant la promotion du Canada comme pays d’accueil aux immigrant.e.s et aux réfugié.e.s. Image : Twitter.

La situation incertaine de plusieurs migrant.e.s soulève des inquiétudes quant à leur avenir au Canada. Par exemple, bon nombre d’entre eux travaillent au Québec depuis déjà plusieurs années, mais sont encore dans l’attente de l’attribution de leur statut de résidence permanente, car le gouvernement fédéral ne fait aucun suivi en rapport à celui-ci. Notons que dans plusieurs cas, Québec a déjà sélectionné les personnes candidates qui se verraient attribuer leur résidence permanente, mais Ottawa tarde à officialiser leur statut. Ces personnes migrantes mises en attente ne peuvent donc pas, entre autres, «renouveler […] un permis de travail ou conserver une couverture médicale», ce qui les rend plus vulnérables aux imprévus ou aux défis auxquels elles sont confrontées dans leur quotidien[5]. Bref, ce sont des semi-citoyens.

Dans l’attente interminable de l’attribution d’un statut officiel de résidence, de citoyenneté ou de réfugié de la part du gouvernement du Canada, la situation socio-économique des personnes migrantes peut devenir délicate et précaire. En effet, elles peuvent être sujettes à des «conditions de vie ou de travail» ambigües, à de la discrimination et elles n’ont pas nécessairement des «réseaux locaux» ou des «connaissances locales» solides pour s’installer convenablement dans la région qu’ils ont choisie pour vivre[6].

La détention de personnes migrantes sans-papier et les séparations d’enfants dans des centres de détention ne sont pas qu’observées aux États-Unis ; des politiques canadiennes similaires ont été vivement critiquées par des partis de l’opposition, comme le Bloc québécois, et des organismes de défense des droits humains, comme Action réfugiés Montréal. Entre 2019 et 2020, selon l’Agence des Services frontaliers du Canada, plus de «182 enfants ont été séparés d’un parent détenu à des fins d’immigration à Laval», malgré le fait qu’il est interdit de séparer des familles migrantes placées dans des centres de détention, à l’exception de cas exceptionnels[7].

De nombreuses critiques ont surgi quant au traitement des personnes migrantes détenues au Centre de surveillance de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada à Laval. Image : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Faible protection juridique

Très souvent, les personnes migrantes vont s’établir au Canada «de façon régulière», c’est-à-dire, en ayant en leur possession un permis de travail, d’études ou un statut de réfugié valide[8]. Cependant, les visas attribués par le gouvernement expirent après plusieurs mois ou années, dépendamment de la situation, et une personne migrante peut alors se retrouver dans une situation d’irrégularité au Canada[9].

Habituellement, une personne demandant l’asile au Canada peut «travailler […] en attendant d’avoir une audience devant le tribunal qui statuera sur son dossier», et un permis de travail lui sera remis environ deux mois après qu’elle ait fait la demande d’asile[10]. Avec les délais importants dans le traitement de dossiers d’immigration, il devient quasiment impossible d’obtenir un permis de travail[11].

Dans le cas de figure où une personne migrante ne peut pas obtenir un permis valide établissant son statut au Canada, elle n’a pas de document qui sert de preuve d’identité officielle. Elle ne peut donc pas procéder, entre autres, à l’ouverture d’un compte de banque, à la location d’un logement ou à la recherche d’un emploi de façon légale. La situation économique de ces demandeurs ou demandeuses d’asile peut alors être très difficile, ceux-ci étant extrêmement limités à l’égard de leur source de revenus en raison de leur interdiction de travailler sans autorisation sur le territoire canadien. Malgré leurs intentions de vouloir travailler et contribuer à l’économie canadienne, ils doivent tout de même dépendre de l’aide sociale afin de subvenir à leurs besoins jusqu’à ce qu’ils obtiennent un permis de travail ou une validation de leur statut[12].

Notons que la pandémie a particulièrement touché les secteurs de l’emploi où les migrants travaillent le plus, obligeant nombre d’entre eux à avoir recours au chômage ou à être en situation de sous-emploi en raison de la fermeture de leur lieu de travail ou de mise à pied ou, à l’inverse, à être en première ligne pour faire face à la pandémie[13].

L’impossibilité de travailler pousse plusieurs migrant.e.s ou demandeurs d’asile à se tourner vers des emplois non réguliers afin d’avoir accès à une meilleure source de revenus. Des individus, des compagnies ou des «agences de placement» vont contrevenir aux règles et faire travailler des personnes sans-statut au Canada[14]. Cependant, les personnes migrantes peuvent être sujettes à des abus ou de l’exploitation par leur employeur, notamment en ce qui a trait à une faible rémunération ou à un nombre d’heures travaillées excessif[15].

L’attente de l’attribution d’un statut ou d’un permis de travail par le gouvernement du Canada peut compliquer le processus de recherche d’emploi pour les personnes migrantes en temps de pandémie. Image : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

S’ils travaillent illégalement, les migrants peuvent avoir peur de dénoncer des abus commis par leur employeur, car ils ne veulent pas que la situation affecte négativement leur demande de statut de réfugié ou de résidence permanente. En effet, s’ils ou si elles dénoncent ou contestent publiquement des actes commis à leur égard qui constituent une atteinte à leur droits, les migrants sans statut peuvent être soumis à des processus de détection, de détention, des arrestations, ou même à des mesures de renvoi qui les expulseraient du pays[16].

Par ailleurs, il est rare que les «employeurs clandestins» soient sanctionnés par les autorités[17]. Cette situation renforce le pouvoir qu’ont les employeurs hors la loi sur les personnes migrantes travaillant pour eux, les rendant encore plus vulnérables aux abus et ne permettant pas de leur offrir une protection juridique ou sociale. Cette situation est paradoxale, puisque selon le droit international, les personnes migrantes possèdent «les mêmes droits fondamentaux» que les citoyens du pays d’accueil où ils demeurent, excepté «le droit d’entrer et de rester dans le pays et le droit de voter et d’être élu»[18]. La vulnérabilité que peuvent vivre les migrant.e.s souligne donc l’importance de la «représentation» et de la volonté politique afin de protéger les droits des personnes migrantes, peu importe leur statut[19].

Cependant, cette volonté politique n’est pas toujours présente. En effet, les «marchés de l’emploi irrégulier» sont très bénéfiques pour l’économie mondiale, car ils permettent, entre autres, de «maintenir de bas coûts du travail»[20]. La «précarité des migrants» permet d’alimenter lesdits marchés[21]. Si les droits des personnes migrantes étaient davantage reconnus et protégés, les employeurs illégaux ne bénéficieraient plus du travail de personnes à statut précaire, car celles-ci posséderaient «un pouvoir de négociation» ne permettant plus les abus et les avantages qu’apportait cette main-d’œuvre[22]].

Travailleurs essentiels

De l’autre côté, de nombreux migrants travaillent d’arrache-pied depuis le début de la pandémie, notamment dans les secteurs de la santé, agricole et industriel. Ils ont donc plus de chance de contracter la Covid-19, car ils travaillent dans des endroits restreints ou dans des milieux où ils côtoient de nombreuses personnes atteintes du virus. Cependant, plusieurs personnes migrantes sont «exclu[e]s des services et des protections» normalement octroyés aux travailleurs essentiels au Canada depuis mars 2020[23]. Par exemple, plusieurs migrant.e.s travaillant dans le secteur de la santé seront vaccinées après leurs collègues, car ils ne détiennent pas d’assurance-maladie[24].

Selon la Coalition pour la régularisation des statuts, «tous les travailleurs essentiels sans papiers devraient être inclus dans le programme de régularisation» des personnes migrantes et des demandeurs d’asile annoncé en décembre 2020 par Québec[25]. Le gouvernement du Québec et Nadine Girault, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, ont annoncé vouloir offrir la régularisation aux demandeurs d’asile qui ont travaillé directement dans le système de santé québécois pour soigner les malades lors du pire de la crise, en leur attribuant le statut de résidence permanente[26]. Par contre, ils ont déclaré ne pas avoir l’intention «d’élargir le programme spécial des demandeurs d’asile» afin d’y inclure les personnes qui ont travaillé dans d’autres secteurs du marché de l’emploi[27]. Rappelons que ces dernières ont aussi été en position de première ligne dans le contexte de la pandémie, malgré qu’elles n’ont pas soigné de façon directe des individus[28]. Ces personnes ont travaillé, par exemple, dans les épiceries et le secteur agroalimentaire, comme gardien de sécurité, dans l’entretien ou en service de garde[29].

Le cas de Monsieur Abderrahmane Sabache ainsi que de sa femme Yasmina Dakar est un bon exemple de la façon dont le programme de régularisation des demandeurs d’asile pourrait davantage aider les anges gardiens qui ont travaillé dans des domaines considérés comme essentiels au plus fort de la pandémie. Monsieur Sabache travaillait comme gardien de sécurité, tandis que Madame Dakar était préposée aux bénéficiaires dans un CHSLD. Ce couple d’origine algérienne s’est vu rejeter leur demande d’asile lors de l’été 2020 par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR). Si le nouveau programme de régularisation des personnes migrantes et des demandeurs d’asile québécois ne s’applique pas à leur situation et ne leur accorde pas le statut de réfugié, il se pourrait que le couple ainsi que leurs enfants soient sujets à une mesure de renvoi, ce qui les obligerait à quitter le territoire canadien[30].

Plusieurs manifestations en faveur de la régularisation du statut des anges gardiens ont eu lieu à Montréal depuis l’été 2020. Image : ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Mobilisations en faveur de la régularisation du statut des personnes migrantes

Les pays qui accueillent beaucoup de migrant.e.s ne possèdent souvent pas des institutions et des mécanismes biens adaptés pour répondre aux besoins de ceux-ci et pour assurer une mobilité fluide et bien organisée. Ces lacunes d’adaptation et de gestion de la mobilité peuvent générer des coûts «humains et financiers» importants[31]. Afin de remédier aux problèmes causés par la non-régularisation des migrants, il faut une volonté politique de s’attaquer à cet enjeu. Le renforcement du «contrôle des entrants et des sortants» favoriserait la promotion de la «mobilité légale»[32]. Un programme de régularisation plus complet et efficace permettrait de réprimer le marché de l’emploi illégal et de protéger les droits des migrant.e.s. Il permettrait aussi de renforcer la coopération et favoriserait un meilleur développement de l’économie et de l’innovation au sein de nos sociétés[33].

Louise Arbour, ancienne juge et ex-représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la migration internationale, soutient que le Canada doit favoriser la «régularisation généralisée des personnes qui se trouvent au Canada en situation d’irrégularité», selon les recommandations émises par le Pacte mondial sur la Migration[34]. Cela permettrait de dénombrer les migrants en situation d’irrégularité (beaucoup d’entre eux ne sont pas répertoriés) afin de favoriser leur protection et leur permettre de travailler légalement ainsi que de bénéficier à l’économie formelle du pays[35].

Par ailleurs, plusieurs groupes de défense des droits des réfugiés condamnent la détention de masse de personnes migrantes en situation d’irrégularité, et demandent que des solutions alternatives soient mises en place à long terme pour favoriser le respect des droits et la santé physique et mentale des personnes migrantes[36].

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Montréal déplore aussi la lenteur du traitement des dossiers des demandeurs d’asile par le gouvernement fédéral, et met de la pression pour remédier aux retards administratifs afin d’éviter d’alimenter la situation de précarité de ceux-ci[37].

Il reste maintenant à voir si les gouvernements québécois et canadien sont ouverts à des négociations plus ardues pour permettre la régularisation du statut d’un plus grand nombre de migrant.e.s et de réfugié.e.s suite aux mobilisations qui ont été faites à ce sujet lors de la dernière année.

Pour approfondir

[1]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

[2]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

[3] TVA Nouvelles. 2018 «Le Parti québécois corrige le tweet de Trudeau sur les migrants. TVA Nouvelles, 8 mai 2018. https://www.tvanouvelles.ca/2018/05/08/le-parti-quebecois-corrige-le-tweet-de-trudeau-sur-les-migrants

[3]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

[4]Bureau, Brigitte. 2020. «Les centres de surveillance de l’immigration vidés de leurs détenus». Radio-Canada, 10 novembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1748163/centre-surveillance-canada-immigration

[5]Schué, Romain. 2020. « Immigration : les oppositions critiquent l’attitude du gouvernement Trudeau». Radio-Canada, 11 novembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1748813/immigration-ottawa-quebec-legault-csq-residence-delais?depuisRecherche=true

[6]Assemblée générale des Nations Unies. 2020. «Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 21 décembre 2020». Assemblée générale des Nations Unies.

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjRxqibz63vAhVBxVkKHU40DWEQFjAAegQIAxAD&url=https%3A%2F%2Fdigitallibrary.un.org%2Frecord%2F3896799%2Ffiles%2FA_RES_75_226-FR.pdf&usg=AOvVaw3E4O-uCBKduHT_kKM4O8N6

[7] Bureau, Brigitte. 2020. « Le Bloc québécois dénonce la séparation des familles à la frontière canadienne ». Radio-Canada, 10 décembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1756101/bloc-denonce-separation-enfants-demandeurs-asile?depuisRecherche=true

[8]Fillion, Gérald. 2020. «Louise Arbour appelle à la régularisation des migrants en situation d’irrégularité». Radio-Canada, 26 septembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1736635/louise-arbour-immigration-visas-refugies-taxes-impots?depuisRecherche=true

[9]Fillion, Gérald. 2020. «Louise Arbour appelle à la régularisation des migrants en situation d’irrégularité». Radio-Canada, 26 septembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1736635/louise-arbour-immigration-visas-refugies-taxes-impots?depuisRecherche=true

[10]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

[11]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

[12]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

[13]Assemblée générale des Nations Unies. 2020. «Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 21 décembre 2020». Assemblée générale des Nations Unies.

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjRxqibz63vAhVBxVkKHU40DWEQFjAAegQIAxAD&url=https%3A%2F%2Fdigitallibrary.un.org%2Frecord%2F3896799%2Ffiles%2FA_RES_75_226-FR.pdf&usg=AOvVaw3E4O-uCBKduHT_kKM4O8N6

[14]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

[15]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

[16]Bureau, Brigitte. 2020. «Les centres de surveillance de l’immigration vidés de leurs détenus». Radio-Canada, 10 novembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1748163/centre-surveillance-canada-immigration; Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[17]Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[18]Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[19]Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[20]Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[21]Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[22]Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[23]Nouemsi Njiké, Elvis. 2021. «Des associations réclament l’accès au vaccin pour les travailleurs migrants». Radio-Canada, 24 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1772819/immigration-demandeur-asile-vaccination-covid-19?depuisRecherche=true

[24]Nouemsi Njiké, Elvis. 2021. «Des associations réclament l’accès au vaccin pour les travailleurs migrants». Radio-Canada, 24 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1772819/immigration-demandeur-asile-vaccination-covid-19?depuisRecherche=true

[25]Ferah, Maryse. 2020. «Immigration : des travailleurs essentiels se sentent oubliés». La Presse, 21 novembre 2020. https://www.lapresse.ca/actualites/2020-11-21/immigration/des-travailleurs-essentiels-se-sentent-oublies.php; Coalition pour la régularisation des statuts. 2020. « Régularisation des personnes immigrantes à statut précaire : Le programme annoncé par Québec abandonne des milliers de travailleuses et travailleurs des services essentiels». Presse-toi à gauche, 10 décembre 2020. https://www.pressegauche.org/Regularisation-des-personnes-immigrantes-a-statut-precaire-Le-programme-annonce

[26]Ferah, Maryse. 2020. «Immigration : des travailleurs essentiels se sentent oubliés». La Presse, 21 novembre 2020. https://www.lapresse.ca/actualites/2020-11-21/immigration/des-travailleurs-essentiels-se-sentent-oublies.php; Schué, Romain. 2021. « Québec pressé d’accélérer et de simplifier la régularisation des « anges gardiens ». Radio-Canada, 12 mars 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1776548/quebec-regularisation-demandeurs-asile-documents-covid

[27]Ferah, Maryse. 2020. «Immigration : des travailleurs essentiels se sentent oubliés». La Presse, 21 novembre 2020. https://www.lapresse.ca/actualites/2020-11-21/immigration/des-travailleurs-essentiels-se-sentent-oublies.php

[28]Ferah, Maryse. 2020. «Immigration : des travailleurs essentiels se sentent oubliés». La Presse, 21 novembre 2020. https://www.lapresse.ca/actualites/2020-11-21/immigration/des-travailleurs-essentiels-se-sentent-oublies.php; Coalition pour la régularisation des statuts. 2020. « Régularisation des personnes immigrantes à statut précaire : Le programme annoncé par Québec abandonne des milliers de travailleuses et travailleurs des services essentiels». Presse-toi à gauche, 10 décembre 2020. https://www.pressegauche.org/Regularisation-des-personnes-immigrantes-a-statut-precaire-Le-programme-annonce

[29 ] Coalition pour la régularisation des statuts. 2020. « Régularisation des personnes immigrantes à statut précaire : Le programme annoncé par Québec abandonne des milliers de travailleuses et travailleurs des services essentiels». Presse-toi à gauche, 10 décembre 2020. https://www.pressegauche.org/Regularisation-des-personnes-immigrantes-a-statut-precaire-Le-programme-annonce

[30]Schué 2020. «Des « anges gardiens » proches de l’expulsion». Radio-Canada, 21 juillet 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1721064/covid-chsld-asile-legault-trudeau-quebec-canada-programme-regularisation

[31]Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[32]Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[33] Crépaud, François. 2016. «La mobilité et la diversité, défis des sociétés contemporaines». http://francoiscrepeau.com/wp-content/uploads/2016/06/16.05-La-mobilite%CC%81-et-la-diversite%CC%81-de%CC%81fis-des-socie%CC%81te%CC%81s-contemporaines.pdf

[34] Fillion, Gérald. 2020. «Louise Arbour appelle à la régularisation des migrants en situation d’irrégularité». Radio-Canada, 26 septembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1736635/louise-arbour-immigration-visas-refugies-taxes-impots?depuisRecherche=true

[35] Fillion, Gérald. 2020. «Louise Arbour appelle à la régularisation des migrants en situation d’irrégularité». Radio-Canada, 26 septembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1736635/louise-arbour-immigration-visas-refugies-taxes-impots?depuisRecherche=true

[36]Bureau, Brigitte. 2020. «Les centres de surveillance de l’immigration vidés de leurs détenus». Radio-Canada, 10 novembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1748163/centre-surveillance-canada-immigration

[37]Schué, Romain. 2021. « Des milliers de demandeurs d’asile privés d’un travail légal ». Radio-Canada, 25 février 2021. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1773097/asile-immigration-canada-trudeau-covid?depuisRecherche=true

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Alexia Belzile
La REVUE du CAIUM

M. Sc. Affaires publiques et internationales. Rédactrice pour La Revue du CAIUM. Paix et sécurité, politique étrangère féministe et analyse des conflits armés.