La guerre au Yémen, un désastre pour les civils

Alexia Belzile
La REVUE du CAIUM
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13 min readJan 28, 2021
Image : Andrew Renneisen / Getty Images

La guerre au Yémen est assez peu rapportée dans les médias occidentaux et est méconnue du public. Pourtant, ce conflit implique, de façon directe ou indirecte, de nombreux pays à travers le monde et a de très graves conséquences pour les populations civiles du pays. En effet, la crise humanitaire engendrée par la guerre au Yémen qui sévit depuis 2015 a causé une famine dévastatrice à l’échelle du pays. Des violations des droits humains sont aussi commises à répétition[1]. Regard sur une crise de grande envergure, dans l’angle mort du grand public.

E n 2011, dans la foulée des révolutions du Printemps Arabe, le peuple yéménite s’est révolté contre le Président Ali Abdullah Saleh et l’a forcé à démissionner. Les Yéménites dénonçaient la corruption, les violations répétées des droits humains et l’incapacité du gouvernement de gérer la crise économique. Le peuple désirait aussi une meilleure gestion du conflit existant avec les Houthis, un groupe de rebelles chiites, qui se révolte depuis plusieurs années contre le gouvernement yéménite. Suite à la démission de l’ancien président, le vice-président Abdrabbo Rabbu Mansour Hadi a ensuite pris le pouvoir en 2012 et a entrepris de «réformer l’État» afin de s’adresser aux «revendications» de la population[2].

La population yéménite, les Houthis et d’autres groupes indépendants se sont grandement opposés au projet de réforme du gouvernement Hadi et à ses actions subséquentes. Sa réforme économique, entre autres, a été très mal accueillie par la population puisqu’elle divisait le pays en répartissant inéquitablement les zones économiques et les ressources naturelles entre les régions. En outre, les «disparitions forcées» et les «homicides illégaux»[3]commis par le gouvernement ont aussi suscité la grogne populaire. Soulignons aussi que le gouvernement Hadi a tenté de renouveler son mandat sans tenir d’élections et que celui-ci n’a pas effectué le référendum qu’il avait promis pour réformer la Constitution du pays. Excédés, les Houthis se sont alors révoltés contre le gouvernement Hadi. Ils ont pris Sana’a, la capitale du pays, ce qui a poussé Hadi à s’exiler en Arabie saoudite en 2015, tout en continuant de diriger officiellement le pays. Par la suite, les Houthis ont établi un «gouvernement de transition» au Yémen[4]. Des combats de grande ampleur ont alors débuté en raison d’une vive opposition entre le gouvernement officiel de Hadi et les Houthis, ce qui a déclenché la guerre civile qui secoue le pays depuis déjà 5 ans[5].

De violents affrontements se multiplient au Yémen depuis 2015. Image : Getty Image.

Comme dans tous les conflits, ce sont les populations civiles qui écopent des conséquences des affrontements. Les crimes de guerre commis par les belligérants et les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire au Yémen mettent en danger la sécurité des civils, car ceux-ci sont privés de leurs droits les plus fondamentaux. De nombreux Yéménites sont victimes des affrontements, et plusieurs souffrent de la faim [6]. Afin de comprendre les enjeux clés qui permettent de comprendre la guerre au Yémen, il faut se pencher sur son déroulement, son implication géopolitique et analyser de façon plus précise les impacts qu’ont la guerre sur la population yéménite.

Déroulements de la guerre et géopolitique

Après le début de la guerre civile en 2015, le Président Hadi a formé une coalition de 9 États, dirigée par l’Arabie saoudite, afin de combattre le groupe rebelle Houthi au Yémen[7]. Les autres États qui forment la Coalition sont les Émirats Arabes Unis, le Bahreïn, le Koweït, le Qatar et l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et le Soudan[8]. Il est à noter que les trois acteurs les plus importants de la Coalition sont le gouvernement Hadi, l’Arabie saoudite et les Émirats Arabe Unis. L’Arabie saoudite a lancé l’opération militaire Tempête Décisive le 26 mars 2015 en effectuant des frappes aériennes pour cibler les Houthis[9]. Cependant, la Coalition, malgré sa supériorité en termes militaires et logistiques, ne parvient pas à remporter une victoire décisive sur le groupe Houthi. Le président Hadi n’a plus de «contrôle sur les services d’administration et de sécurité» en raison de la force et de l’avancée des Houthis dans le conflit[10].

Pour sa part, le groupe rebelle Houthi, soutenu dans une certaine mesure par l’Iran, se bat contre le gouvernement Hadi et la coalition menée par l’Arabie saoudite. Les Houthis contrôlent désormais les branches administratives et militaires du gouvernement ainsi que plusieurs institutions névralgiques du pays. Ils tiennent aussi un rôle important dans les négociations de cessez-le-feu[11]. Les Houthis avancent vouloir défendre les intérêts réels du peuple yéménite (et non des «intérêts étrangers» comme ils accusent le gouvernement Hadi de faire), tout en favorisant l’influence du zaïdisme au pays, «une branche particulière du chiisme»[12].

Enfin, il y a des milices «non étatiques» et non-unifiées qui combattent sur le territoire du Yémen, en parallèle des autres parties officielles au conflit. Ces milices représentent les intérêts locaux, sociaux et politiques de certaines régions du Yémen et sont parfois soutenues militairement et stratégiquement par la Coalition afin de contrer les Houthis[13]. On dénote également la présence de groupes terroristes, comme Al-Qaida et ISIS, qui tentent de freiner l’influence de l’Iran au Yémen en combattant les Houthis[14].

La complexité du conflit au Yémnite s’explique, entre autres, en raison des nombreux belligérants qui s’affrontent sur le territoire du pays. Image : Sana’a Center for Strategic Studies.

D’un point de vue géopolitique, l’Arabie saoudite supporte le gouvernement Hadi afin de contrer l’influence grandissante de l’Iran au Moyen-Orient. Pour sa part, l’Iran soutient les Houthis, car ils sont tous deux de confession musulmane chiite, contrairement à l’Arabie saoudite qui est de confession musulmane sunnite[15]. Ainsi, l’Arabie saoudite désire s’imposer comme leader régional et religieux face à l’Iran et s’engage donc dans une «guerre de proxy contre l’Iran au Yémen»[16]. Cependant, quoique l’Iran soutient bel et bien les Houthis, celui-ci ne lui apporterait que peu d’aide «logistique et technique» ou matérielle. L’Iran ne représente donc pas un acteur central dans ce conflit, ce qui explique pourquoi la guerre civile yéménite est plutôt une «guerre de succession» qu’une «guerre de religion»[17]. En effet, les tensions entre la Coalition et les Houthis sont davantage basées sur une compétition politique pour accéder ou se maintenir au pouvoir[18].

Impacts de la guerre sur les populations civiles

Violation du droit international humanitaire

Des violations des droits humains et des crimes de guerre semblent avoir été commis par toutes les parties au conflit dans la guerre civile yéménite, ceux-ci ayant particulièrement affecté les populations civiles [19]. La Coalition a effectué plus de 20 000 frappes aériennes pour tenter de vaincre les Houthis. Plusieurs de ces frappes ont été effectuées de manière imprécise et ont ciblé les populations civiles et des infrastructures, telles que des écoles, des hôpitaux et des logements. Des armes illégales ont aussi été utilisées par la Coalition, comme des armes explosives à sous-munitions. Selon Amnesty International, ce type d’arme permet de déployer des petites bombes qui explosent beaucoup de temps après l’attaque et engendre des blessures graves. En ce qui concerne les Houthis, ils ont également commis des attaques non-précises qui ont touché des civils et des «zones résidentielles»[20].

Des attaques récurrentes de la part des forces de la coalition et des Houthis affectent la vie de la population civile. Image : AFP.

De plus, les forces de la Coalition et les Houthis ont torturé des individus capturés et ont bloqué l’acheminement d’aide humanitaire essentielle à la survie de la population[21], en plus d’avoir recruté des enfants soldats afin de mener leur combats. Les civils se retrouvent fréquemment dans des environnements non sécuritaires et des conditions précaires. À titre d’exemple, des mines sont éparpillées dans plusieurs régions du Yémen, ce qui a blessé et tué des centaines de Yéménites[22].

Crise humanitaire

Les combats récurrents qui surviennent entre les forces de la Coalition et le groupe rebelle Houthi ont compromis les droits des Yéménites et ont causé la plus grande crise humanitaire au monde depuis 1945 selon l’ONU[23]. En outre, depuis le début du conflit, de nombreux blocus ont été imposés au Yémen. Un premier embargo contre les Houthis a été effectué par la Coalition afin de freiner l’acheminement d’armes au groupe rebelle. La Coalition a aussi fermé l’aéroport international de Sana’a, en 2016 et a suspendu tous les vols commerciaux en août 2017 en direction de celle-ci[24]. Un blocus maritime et aérien a été renforcé par la Coalition en novembre 2018, ce qui a coupé l’approvisionnement de l’aide humanitaire, de l’équipement médical, de «combustibles» et de ressources alimentaires essentielles[25]. Quant aux Houthis, ils ont entravé l’acheminement de l’aide humanitaire et de ressources de première nécessité aux populations à travers le territoire du Yémen. Ces blocus ont gravement affecté l’économie du Yémen et mis en danger la vie des civils, plus particulièrement celle des personnes blessées et malades, car l’accès à l’aide humanitaire et aux ressources de base est devenu très difficile[26].

Il est difficile pour la population yéménite d’avoir accès à de l’aide humanitaire. Image : ONU Info.

Il y a une faible présence d’organisations non-gouvernementales (ONG) qui acheminent l’aide humanitaire au Yémen. En effet, il peut être dangereux pour elles d’effectuer leur travail convenablement, car il est arrivé que du personnel des ONG soient enlevés, attaqués ou même tués[27]. Il a aussi été rapporté que des membres des deux parties au conflit ont attaqué des journalistes et des activistes. La Coalition a aussi refusé l’accès aux journalistes et aux ONG dans les régions contrôlées par les Houthis au Yémen[28]. Conséquemment, il est alors difficile pour la communauté internationale d’envoyer des équipes qui aident de manière efficace la population du Yémen en acheminant l’aide humanitaire[29].

En 2019, on estimait que le conflit avait causé la mort de près de 233 000 civils , et qu’environ 16 millions de personnes se trouvaient en situation de famine au Yémen. On estime aussi qu’environ 2,2 millions d’enfants sont victimes de malnutrition et que près de 22 millions de personnes sont dépendantes de l’aide humanitaire pour continuer à vivre[30]. De plus, l’accès aux services essentiels de base est pratiquement impossible pour la population et les institutions sont défaillantes[31]. La crise humanitaire est colossale.

Les infrastructures du pays sont détruites par la guerre et les attaques aériennes perpétuées par la Coalition et les Houthis. Image : Human Rights Watch.

Implication de la communauté internationale dans le conflit

Vers la fin de 2018, des négociations, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU), se sont déroulées en Suède afin d’établir un cessez-le-feu entre les forces de la Coalition et les Houthis[32]. Cette intervention de l’ONU a permis un arrêt des combats dans trois régions du Yémen, mais elle n’a pas permis de trouver de solution durable pour apaiser les violences à travers le territoire. Jusqu’à maintenant, des sanctions onusiennes ont été imposées seulement envers les Houthis, même si les forces de la Coalition commettent elles aussi de graves violations du droit international humanitaire[33]. Les parties belligérantes sont réticentes à négocier des accords et des solutions qui arrêteraient les combats et l’ONU a de la difficulté à adapter sa stratégie de résolution de conflit en tenant compte des multiples acteurs impliqués dans celui-ci[34].

On pourrait penser que la communauté internationale est déterminée à résoudre le conflit au Yémen, mais ce n’est pas tout à fait le cas. Vingt pays, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et la France ont soutenu l’offensive de la Coalition en vendant des armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, transactions mesurées à plusieurs milliards de dollars. Seuls le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège ainsi que la Belgique et la Grèce ont cessé la vente d’armes à la Coalition[35]. Il a été prouvé que ces armes transférées à la Coalition ont servi à «commettre des crimes de guerre» [36]. Les États-Unis soutiennent militairement, logistiquement et financièrement l’Arabie saoudite dans la guerre au Yémen, car ils peuvent indirectement poursuivre la lutte contre le terrorisme en s’attaquant aux groupes d’Al-Qaida implantés au pays[37].

Les enjeux géopolitiques et économiques prennent énormément d’importance dans la guerre civile yéménite, alors que les combats se poursuivent pour que chaque partie au conflit puisse défendre ses intérêts et affirmer sa supériorité sur ses adversaires. En revanche, les intérêts, la qualité de vie et la sécurité de la population civile, principale victime de la guerre, sont oubliés. Et pour cause. Au-delà du bilan humain catastrophique, les hostilités ont poussé plus de la moitié de la population du pays vers la famine, pendant que les médias font la sourde oreille face à ce qui semble être la pire tragédie humanitaire depuis 1945. Un effort de coopération et de transparence entre les pays de la communauté internationale, les belligérants et les acteurs non-étatiques pourrait être davantage mis de l’avant afin de faire cesser les hostilités, d’assurer la protection des droits humains et de promouvoir la sécurité humaine du peuple yéménite.

Tiré d’un travail dans le cadre du cours POL 3009

Pour approfondir

[1]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/

[2]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/; Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[3]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/

[4]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https ://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/; Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https ://doi.org/10.4000/revdh.3025

[5]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/

[6] Human Rights Watch. 2019. « Yemen, Events of 2019 ». https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/yemen

[7]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025).

[8]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[9]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025.

[10]Frison-Roche, François. 2019. « Guerre au Yémen. » Politique étrangère (2) : 93–104. https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/guerre_au_yemen_an_v.pdf; Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[11]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[12]Bonnefoy, Laurent. 2018. « Yémen : comprendre la guerre. » Études, 2 (février) : 17–28. https://www.cairn.info/revue-etudes-2018-2-page-17.htm; Frison-Roche, François. 2019. « Guerre au Yémen. » Politique étrangère (2) : 93–104. https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/guerre_au_yemen_an_v.pdf

[13]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[14]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025.

[15]Radio-Canada. 2018. « Yémen : une catastrophe fabriquée de toute pièce. » Radio-Canada, 6 novembre 2018. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1134024/yemen-guerre-arabie-saoudite-archives

[16]Bonnefoy, Laurent. 2018. « Yémen : comprendre la guerre. » Études, 2 (février) : 17–28. https://www.cairn.info/revue-etudes-2018-2-page-17.htm; Lackner, Helen. 2017. « 12 — The future of Yemen. » Dans The future of the Middle-East. Sous la direction de Hugh Miles et Alastair Newton. Durrham : Global Policy Journal.https://studium.umontreal.ca/pluginfile.php/5750482/mod_resource/content/1/Miles%20%20Newton%20-%20The%20future%20of%20the%20Middle%20East.pdf

[17]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[18]Bonnefoy, Laurent. 2018. « Yémen : comprendre la guerre. » Études, 2 (février) : 17–28. https://www.cairn.info/revue-etudes-2018-2-page-17.htm

[19]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[20]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/; Human Rights Watch. 2019. « Yemen, Events of 2019 ». https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/yemen

[21]Amnesty International. s.d. « Quand des armes s’égarent ». https://arms-uae.amnesty.org/fr/

[22]Human Rights Watch. 2019. « Yemen, Events of 2019 ». https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/yemen

[23]Bonnefoy, Laurent. 2018. « Yémen : comprendre la guerre. » Études, 2 (février) : 17–28. https://www.cairn.info/revue-etudes-2018-2-page-17.htm

[24]Human Rights Watch. 2019. « Yemen, Events of 2019 ». https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/yemen; Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[25]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/

[26]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/; Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[27]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[28]Human Rights Watch. 2019. « Yemen, Events of 2019 ». https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/yemen

[29]Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[30]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/; Aparac, Jelena. 2017. « Yémen ? Vous avez dit crise humanitaire ? » La revue des Droits de l’Homme, Actualités Droits-Libertés : 1–15. DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.3025

[31]Human Rights Watch. 2019. « Yemen, Events of 2019 ». https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/yemen

[32]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/

[33]Bonnefoy, Laurent. 2018. « Yémen : comprendre la guerre. » Études, 2 (février) : 17–28. https://www.cairn.info/revue-etudes-2018-2-page-17.htm; Human Rights Watch. 2019. « Yemen, Events of 2019 ». https://www.hrw.org/world-report/2020/country-chapters/yemen

[34]Lackner, Helen. 2017. « 12 — The future of Yemen. » Dans The future of the Middle-East. Sous la direction de Hugh Miles et Alastair Newton. Durrham : Global Policy Journal.https://studium.umontreal.ca/pluginfile.php/5750482/mod_resource/content/1/Miles%20%20Newton%20-%20The%20future%20of%20the%20Middle%20East.pdf

[35]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war; Amnesty International. s.d. « Quand des armes s’égarent ». https://arms-uae.amnesty.org/fr/

[36]Amnesty International. 2020. « Guerre au Yémen, pas d’issue en vue ». https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/yemen-the-forgotten-war/

[37] Lackner, Helen. 2017. « 12 — The future of Yemen. » Dans The future of the Middle-East. Sous la direction de Hugh Miles et Alastair Newton. Durrham : Global Policy Journal.https://studium.umontreal.ca/pluginfile.php/5750482/mod_resource/content/1/Miles%20%20Newton%20-%20The%20future%20of%20the%20Middle%20East.pdf; Radio-Canada . 2019. « Human Rights Watch appelle le Canada à bloquer toutes ventes d’armes à l’Arabie saoudite ». Radio-Canada, 17 janvier 2019. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1147408/human-rights-watch-puissance-moyenne-canada-defense-droit-personne-prix-politique-arabie-saoudite

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Alexia Belzile
La REVUE du CAIUM

M. Sc. Affaires publiques et internationales. Rédactrice pour La Revue du CAIUM. Paix et sécurité, politique étrangère féministe et analyse des conflits armés.