Le Liban : une diaspora étudiante à contre-courant

Edouard Pontoizeau
La REVUE du CAIUM
Published in
3 min readFeb 23, 2018

La version complète de cette étude est disponible ici.

L’idée de ce papier est née d’une rencontre d’un jeune étudiant français de l’Université de Montréal avec plusieurs étudiants libanais. Cette rencontre fut celle d’une curiosité réciproque et de l’attachement à la singularité d’un pays dépeint par ses jeunes citoyens, et la lecture de grandes plumes libanaises.

L’humble contribution de ce Grand format est d’approcher cette communauté ayant souvent attiré l’attention par son implication dans la vie associative de Montréal. Omniprésente, elle constitue un intérêt certain pour évoquer non seulement ce sujet si vaste et complexe à la fois qu’est le multi-confessionnalisme, mais aussi de se focaliser sur un petit pays aux références anciennes qu’est le Liban. Ce papier oscille entre narration et interviews effectuées avec des étudiants libanais de l’Université de Montréal, de Polytechnique et de McGill, eux-mêmes se balançant telle une aiguille d’horloge entre « Désorientés » et « Réorientés ». Il s’agit en effet de faire appel à ces étudiants concernant leur pays d’origine, mais aussi du phénomène de compréhension, constamment renouvelée, qui s’élabore à partir des représentations plus anciennes d’événements passés, en l’occurrence l’Histoire contemporaine mêlée entre guerres et exiles. Cette Histoire, pour ne pas plonger le lecteur dans l’inconnu, sera brièvement invoquée dans une première partie… du moins ce qui peut être un résumé concis.

Par la suite, il s’agira d’établir une conversation avec quelques étudiants libanais impliqués, issus de la diaspora, afin de comprendre comment cette communauté parvient à renaître, d’une façon ou d’une autre, en tentant avec énergie de renouveler leur identité et cerner les enjeux que cela comporte. « Renouveler leur identité » semble d’ailleurs déjà évoquer une forme de reconstitution d’une appartenance troublée par les réalités d’une région sujette à de nombreux conflits, mais résolument résiliente et fière de son origine.

D’autre part, il s’agira de mentionner les implications concrètes qu’ont ces associations, dont certaines sont mentionnées ci-dessus, dans le but de donner un aperçu de leur mission, étant celui d’intégrer les jeunes libanais à une nouvelle société, tout en ne les détachant pas du Liban.

Enfin, une interview nous a été accordée par le parti politique Beirout Madinati (Beyrouth, ma ville), permettant de comprendre encore plus en profondeur le rôle de la jeunesse libanaise en dehors du Liban et au Liban. Autrement dit, il sera évoqué le pont nécessaire entre une jeunesse rencontrant un nouveau modèle de société (en l’occurrence le modèle canadien) et les Libanais déjà intégrés à ce modèle.

Participants

Le texte que vous êtes sur le point de lire est le fruit d’une collaboration complexe entre plusieurs auteurs, collaborateurs et étudiants. Voici la liste exhaustive des participants :

Achrafieh, Léa (VP événementiel de l’ALUDEM). Étudiante à l’Université de Montréal au département biologie.

Abou Rjeily, Nadine. Ancienne étudiante à l’Université de Montréal au département de science politique.

Bitar, Christelle. Ancienne étudiante à l’Université de Montréal au département de science politique.

Chidiac, Roy (Conseiller/advisor de l’ALUDEM). Ancien étudiant à l’Université de Montréal à la faculté de droit.

Daher, Bilal (Vice-Président de l’ALUDEM). Étudiant à l’Université de Montréal au département d’informatique.

El Jamal, Nina (Responsable communication de l’ALUDEM). Étudiante à l’Université de Montréal au département d’immunologie — faculté de médecine.

Ghazal, Stéphanie (Présidente de la Fédération des Étudiants Libanais à Montréal). Étudiante à la faculté de médecine de l’Université McGill.

Maalouf, Jihad. Étudiant à l’Université de Montréal au département de science politique.

Mari, Sadi. (Président de MENA UdeM) Candidat au doctorat au département de science politique de l’Université de Montréal

Pontoizeau, Edouard (Président du Comité des Affaires Internationales de l’Université de Montréal). Candidat à la maîtrise au département de science politique de l’Université de Montréal.

Saikali, Maya . (Membre et responsable de la communication de Beirut Madinati). Professeur à l’Université Américaine de Beyrouth (AUB).

Un grand merci à tous!

La version complète de cette étude est disponible ici. Voici également le lien partageable de ce grand format: http://bit.ly/grand-format-le-liban-une-diaspora-etudiante-a-contre-courant

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