Colloque étudiant du CÉRIUM: on recrute !

Jadeli Scott
La REVUE du CAIUM
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13 min readMar 21, 2019

Retour sur la 6e édition du colloque étudiant qui avait comme thème: « Efficaces, les organisations internationales ? »… et invitation à la 7e édition !

Table ronde sur l’environnement. De gauche à droite, Alexandre Baril (modérateur), Catherine Gauthier, Thomas Mulcair et Daniel Normandin. Photo: Shahnez Lassère

Après quelques mois d’absence sur les réseaux, le comité organisateur du colloque étudiant de la 6e édition recrute enfin pour la 7e édition ! Afin de pouvoir se commémorer l’évènement de cette année et puisque je suis rédactrice au CAIUM depuis maintenant plus d’un an, il me vint à l’idée de profiter de cette tribune afin de rédiger un court résumé autour de la question thématique : Efficaces, les organisations internationales ? À la suite des trois conférences du 9 novembre dernier, nous sommes maintenant outillés afin de répondre enfin à cette interrogation.

C’est donc au terme de plusieurs mois à organiser massivement le colloque étudiant avec mes collègues féminines que je tournai décidément la page à ce chapitre de mon parcours universitaire.

En étant membre du comité scientifique, mes tâches consistaient majoritairement à choisir judicieusement, avec mon acolyte Clara Bort, les différent.e.s intervenant.e.s que nous voulions inviter. Assurer un suivi avec ceux-ci et celles-ci jusqu’au jour du colloque était primordial. Après de multiples invitations rédigées, des innombrables google drive crées et des éparses cris de joie plus tard, nous arrivions le 9 novembre passé toutes fébriles, nerveuses, mais avec une fougue inépuisée.

Par conséquent, c’est au travers des trois conférences tenues durant la journée faisant la priorité de l’environnement, l’inclusion des femmes et la légitimité de la gouvernance mondiale des thèmes centraux, que la question du jour voguait à travers les critiques et les revendications, allant d’un pessimisme à un optimisme éloquent. Pour chaque table ronde, les intervenant.e.s exposaient leurs propos sur la question du jour sous les thèmes suggérés : ils et elles se questionnaient alors sur les répercussions des organisations internationales et envisageaient donc des pistes de solutions à l’avenir.

Alors, au terme de la journée, nous avons pu trouver réponse à la question centrale : sont-elles efficaces, les organisations internationales ?

Étant privilégiés d’avoir comme invitée d’honneur l’ex-journaliste et femme politique québécoise, députée à l’Assemblée nationale du Québec, Madame Christine St-Pierre, l’ancienne ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec a livré une allocation de bienvenue sur les organisations internationales et le rayonnement du Québec depuis des années. Ainsi, en attirant notre attention sur la force d’attraction qu’est la ville de Montréal en ce qui a trait aux organismes internationaux, Mme St-Pierre a pu mettre de l’avant l’apport important que le Québec a joué sur la scène internationale, notamment avec sa célèbre doctrine de Gérin-Lajoie.

Mme Christine St-Pierre lors de son allocution de bienvenue. Photo prise par Shahnez Lassère

Poursuivant son discours en proposant que le Québec a joué un rôle des plus importants dans la conception et l’adoption de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, la députée libérale souligne la grande participation de la province québécoise sur les questions internationales. En terminant, la députée note que « les organisations internationales méritent toute notre attention compte tenu des réseaux auxquels elles nous donnent accès. Elles ont des lacunes et ne sont pas parfaites […] » tout en nous souhaitant en conclusion un excellent colloque.

L’environnement

Pour débuter, nous entamâmes la journée avec l’inéluctable question : le développement durable, une priorité ? En évoquant ce questionnement, nous avons voulu remettre en question la place des initiatives écologiques dans l’arène internationale où les organisations internationales flirtent inévitablement avec plusieurs autres thèmes en faisant parfois fi de l’environnement.

Ainsi, afin de parler de ces enjeux, la table ronde réunissait Thomas Mulcair, ancien ministre de l’Environnement québécois, Daniel Normandin, directeur exécutif de l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire (Institut EDDEC) et Catherine Gauthier, directrice générale d’ENvironnement JEUnesse.

Animée par Alexandre Baril, étudiant à la maîtrise en science politique, la conférence débuta avec un échange sur la place des initiatives internationales dans un contexte où les États-Unis ont récemment évoqué leur désir de se retirer de l’Accord de Paris. Puis, elle se poursuivra avec une réflexion sur la création de normes et de politiques environnementales ainsi qu’à la responsabilisation des États. Finalement, les panélistes ont discuté du prochain Pacte mondial pour l’environnement.

Madame Gauthier commença le bal en ajustant le tir. Elle précisa qu’il était impossible malgré la volonté des États-Unis de se retirer de l’Accord de Paris avant novembre 2019, avec prise d’effet en novembre 2020, et ce, en vertu de l’article 28 de cet accord. Pour celle-ci, il n’y a pas nécessairement de hiérarchisation des enjeux malgré les innombrables préoccupations dans l’agenda des organisations internationales. Or, Mme Gauthier avança que les initiatives écologiques ainsi que la mobilisation des citoyens, mais également les acteurs non gouvernementaux sont essentiels pour mettre en exergue l’enjeu des changements climatiques. Selon la directrice générale, en mettant sur pied des mesures d’ordre sécuritaire, par exemple, elle soutint que ces dernières auraient inévitablement pu avoir des répercussions sur d’autres enjeux, dont la pauvreté.

« Il y a des outils qui ont plus de force ou semblent en avoir, puis d’autres qui en ont moins. C’est intéressant d’avoir un buffet d’outils politiques, juridiques, économiques pour que cet ensemble nous permettent d’évoluer pour une meilleure protection environnementale. » — Catherine Gauthier

Parallèlement, Monsieur Mulcair a opté pour un appel au pouvoir d’agir. Dans son exposé, il annonça les trois mauvais joueurs du monde en évoquant la Russie, le Canada et l’Australie tout en mettant en parallèle les ressemblances inhérentes entre le pays de Justin Trudeau et celui de l’Australie. Selon l’ancien ministre de l’Environnement québécois, les générations futures doivent avoir le sens du danger et doivent décider de quel côté ils sont pour assurer le futur. Inévitablement, le discours de Thomas Mulcair soulignait que la balle était dans le camp de notre génération !

Table ronde sur l’environnement. De gauche à droite, Thomas Mulcair et Daniel Normandin. Photo prise par Shahnez Lassère

Les propos de Monsieur Normandin étaient particulièrement éloquents en ce qui a trait à la responsabilisation de la société civile. En ayant acquis une expérience « sur le terrain », Daniel Normandin a pu conclure que la mise en oeuvre du développement durable dans les années 90 a permis à plusieurs entreprises d’avoir un rôle social et environnemental. Notamment, c’est par le développement de conventions que ceci a pu permettre le financement de projets universitaires afin de résoudre les problèmes.

C’est avec le développement technologique d’années en années qu’il a été possible de conclure des protocoles qui ont, selon lui, une importante utilité pour permettre à la société civile et aux entreprises d’ouvrir leurs yeux. Pour le directeur exécutif de l’EDDEC, la faute n’est pas seulement sur les grandes entreprises.

En tant que consommateur, moi, je fais quoi pour résoudre les gaz à effet de serre? — Daniel Normandin

« La clef est le mouvement collectif » rapporte Daniel Normandin suite aux propos de Lucie Sauvé, professeure à l’UQAM, panéliste lors de la conférence sur Le développement durable, une utopie. Spécialiste de l’économie circulaire, Monsieur Normandin a conçu ce concept comme un mouvement naturel de la planète : un mouvement plutôt économique même. C’est donc en chevauchant les idées des entreprises et des citoyens qu’en 2014, il a décidé de démarrer avec des universitaires des initiatives sur l’économie circulaire « afin de développer la connaissance et de passer le message aux acteurs de la société.»

L’inclusion des femmes

Après avoir mis la table, nous avons enchaîner avec la deuxième question tant attendue : l’inclusion des organisations internationales : la question des femmes.

La table ronde uniquement composée de femmes réunissait donc Madame Isabelle Duplessis, professeure titulaire à la faculté de droit de l’Université de Montréal et enseignant présentement le cours Féminismes, femmes et droit international, Madame Caroline Lemay, membre du Barreau du Québec, médiatrice accréditée par l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec (IMAQ) et membre du Forum canadien des Ombudsmans et enfin Madame Ryoa Chung, professeure agrégée au département de philosophie de l’Université de Montréal et également chercheuse au CÉRIUM.

Table ronde sur l’inclusion des femmes. De gauche à droite, Isabelle Duplessis, Caroline Lemay et Ryoa Chung. Photo prise par Shahnez Lassère

Afin de pouvoir expliciter la représentation des femmes dans le milieu international en matière de protection des droits des femmes et de rapports de pouvoir au sein des grandes institutions internationales, nous voulions comprendre si les organisations internationales représentaient un bon « allié » pour celles-ci.

En matière de reconnaissance de la Femme, l’Organisation des Nations Unies avait proclamé en 1975 l’Année internationale de la Femme. Cependant, paradoxe persiste, car malgré ce souci de reconnaissance, il existe, comme avait avancé Madame Duplessis, un problème avec la Résolution 1325 de l’ONU : les femmes sont considérées dans la même catégorie que les enfants, ce qui demeure un problème imminent.

En ce qui a trait à l’intégration de la norme dans la juridiction interne d’un État, par exemple avec la CEDEF adoptée en 1979, il est plutôt difficile, rapporte la professeure titulaire de droit, d’intégrer la norme, car un processus de ratification doit se faire, où les États membres doivent adopter les dispositions chacun dans leur juridiction interne.

Qu’on pense donc au cas de l’Afrique du Sud, un pays avec énormément de discrimination au sein de la société. Suite au régime d’apartheid, comme le disait l’avocate Duplessis, il doit y avoir une certaine reconstruction afin de pouvoir être en mesure de remettre une paix viable. En adoptant une législation interdisant la violence à caractère sexiste, le pays avance vers la bonne direction. Cependant, on observe, sur le terrain, un clash immense entre l’égalité de facto et l’égalité de jure.

Selon Madame Duplessis, nous avons besoin d’une volonté juridique et des acteurs sur le terrain afin de pouvoir intégrer les conventions dans la juridiction interne de chaque pays.

Outre ce dialogue, les panélistes ont pu discuter autour de la redéfinition des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes et de quelle manière elle devrait être faite.

Table ronde sur l’inclusion des femmes. Photo prise par Shahnez Lassère

Afin de vouloir une redéfinition des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, il suffit de pouvoir parler d’une parité entre les deux sexes, comme le mentionnait la médiatrice et membre du Barreau Mme Lemay. Celle-ci mentionnait d’ailleurs une valorisation des aspects du pouvoir. Dans cet ordre d’idées, elle avança qu’avantager les caractéristiques plus féminines dans une entreprise ou une organisation quelconque permettrait de valoriser une approche beaucoup plus humaine et plus subtile.

Pour sa part, Madame Ryoa Chung témoigna des normes de socialisation. Elle rapporta que dans un contexte de socialisation, celui ou celle qui a internalisé des comportements particuliers les exécutera dans la manière de travailler et d’agir avec les autres. De sorte que les femmes ont été socialisées à materner un enfant, elles n’ont donc jamais été en position d’autorité. Cependant, ces femmes ont développé, comme l’avait soutenu également Madame Lemay, que les femmes sont plus enclin à dénouer des conflits de façon pacifique.

Suite à la table ronde, nous avons ouvert la discussion au public et une question posée fut de savoir l’opinion des conférencières sur l’internalisation du mouvement #MeToo.

Selon Caroline Lemay, l’internalisation de ce mouvement a permis majoritairement aux femmes de prendre parole et de décloisonner un tabou vécu par une vaste majorité des femmes. Ainsi, le fait que ce mouvement a eu une ampleur internationale sur les réseaux a permis aux femmes d’avoir une tribune pour en parler sans nécessairement se responsabiliser.

En optant davantage vers une approche juridique sociale, Ryoa Chung a pointé que l’internalisation du mouvement a permis de crever l’abcès. Elle conçoit que lorsqu’il s’agit de nommer des phénomènes sociaux, il y a parfois un manque en ce qui a trait à la nomination d’un concept juridique ou même dans la sphère sociale. Ainsi, avec le mouvement #Metoo, le concept de harcèlement a été ouvert au grand public, ce qui, selon cette la chercheuse du CÉRIUM, ne l’était pas durant les années 70.

De manière générale, les intervenants ont sensiblement avancé que la rhétorique des organisations internationales est bonne, sur le fond, mais concernant la forme et le manque de discussion sur le sujet, les organisations internationales ont beaucoup de travail à faire.

La gouvernance mondiale

En dernier recours, les panélistes étaient appelés à répondre à la question suivante : quelle place pour la gouvernance mondiale ? Prenant le relais, Monsieur Jean-Marc Coicaud, professeur de droit international à l’Université Rutgers, New Jersey, Monsieur Jean-Philippe Thérien, professeur de science politique à l’Université de Montréal et directeur du Centre d’Études sur la Paix et la Sécurité Internationales (CEPSI) et Madame Michèle Rioux, professeure de science politique à l’Université du Québec à Montréal et directrice du Centre d’Études sur l’Intégration et la Mondialisation (CEIM)ont tous pu manifester leur position face à cet enjeu.

Durant le panel, les perspectives d’avenir des organisations internationales, ainsi que le bilan que l’on peut établir de leurs actions et de leurs objectifs ont été abordés.

Afin de bien comprendre comment les lois internationales encadrent les organisations internationales, Monsieur Coicaud a avancé qu’il n’y avait pas de loi internationale dans la mesure « où il n’y a pas vraiment une grande automaticité au niveau international. » Les lois internationales n’encadrent donc pas les organisations internationales, et puisqu’en absence de celles-ci, le niveau d’encadrement se trouve donc très bas.

Enfin, pour ce dernier, nous nous trouvons « dans une situation paradoxale, où nous avons un besoin vital de coordination et de gouvernance globale. » Ainsi, l’auteur mentionne que l’avenir des organisations internationales repose sur notre capacité à vouloir s’adapter, car il est important de pouvoir satisfaire les demandes et les besoins sur le plan opérationnel.

Pour Jean-Philippe Thérien, sa présentation offrait un tour d’horizon concernant les balises et les défis auxquelles l’Organisation des Nations Unies sera confrontée dans l’avenir.

« Quand on discute du futur de l’ONU, il faut éviter d’être naïf, mais en même temps on a le droit d’être ambitieux, et le droit de rejeter le pessimisme ambiant. Les idéalistes peuvent s’encourager en disant que si l’histoire progresse lentement, je pense quand même qu’elle progresse.» — Jean-Philippe Thérien

Selon Monsieur Thérien, l’ONU représente le principal pilier de la coopération internationale. Cependant, cette organisation est, selon le professeur, marquée par de grandes contradictions : ces États membres sont souvent hostiles au multilatéralisme. Ainsi, afin d’entrevoir le futur de l’ONU, par exemple, il est important de permettre aux États membres de faire avancer les dossiers et de leur permettre de prendre beaucoup d’initiatives. Or, il est de mise que ces États puissent également avoir l’appui requis des autres membres, ce qui n’est pas souvent le cas.

Enfin, pour résumer les défis transversaux que Monsieur Jean-Philippe Thérien a prononcé, j’en ferais un bref résumé ici.

En premier, le directeur du CEPSI a soutenu que le plus gros défi en ce moment concerne l’ONU devant à tout prix reprendre sa place sur la scène internationale. Qu’on pense à la Guerre en Syrie, aux tensions diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, l’ONU se trouve totalement impuissante, mais doit pouvoir travailler à changer la situation. Se montrant auparavant et encore aujourd’hui comme le leader des organisations internationales, notamment en raison de son mandat global, cette organisation doit, selon M.Thérien, miser sur sa légitimité pour dénouer les débats.

En deuxième lieu, le professeur de science politique dénote que l’ONU devrait se présenter comme un catalyseur dans le processus de transition du pouvoir internationale qui s’avère présentement en cours.

« On devrait faire plus de place aux pays du Sud et à leurs valeurs pour se maintenir. L’ONU va devoir de moins en moins être comme le porte-étendard de la civilisation et plus comme un forum inter-civilisationnel. » — Jean-Philippe Thérien

En dernier ressort, Jean-Philippe Thérien croit fortement qu’au-delà des coalitions internationales aujourd’hui, il est de mise que l’ONU prévoit de construire de nouvelles coalitions qui rejoindrait des pays émergents, dont l’Inde et le Brésil : ouvrir les horizons lui permettrait de créer des partenariats qui seraient davantage stratégiques et miseraient éventuellement sur une réforme des institutions internationales.

Toujours en concordance avec les panélistes précédents, Monsieur Thérien prétend que « dans le domaine des droits humains, le principal défi de l’ONU serait de passer du discours à l’action. » Encore faut-il qu’une amélioration non-négligeable devra être de mise afin d’augmenter les capacités sur le terrain, particulièrement lors des guerres qui font énormément de victimes.

« Même si je suis convaincu que l’histoire a donné lieu à des progrès dans le domaine de la coopération internationale, il faut avouer que ces progrès ce font très lentement.» — Jean-Philippe Thérien

Poursuivant sur les propos de Jean-Philippe Thérien, Madame Michèle Rioux, directrice du Centre d’Études sur l’Intégration et la Mondialisation (CEIM) ayant obtenu un baccalauréat en Études internationales au Glendon College, York University, a clôt le panel en proposant une approche plus historique de l’émergence des organisations internationales. S’étant penchée sur les questions comme la gouvernance de la société d’information, du régionalisme, et du transnationalisme et de la démocratie au Brésil, son sujet de maîtrise, cette professeure de science politique a argumenté qu’il fallait voir l’émergence des organisations internationales de manière optimiste et particulièrement pragmatique. Ainsi, en ayant étudié trois champs de la coopération internationale, Madame Rioux a observé un processus de marginalisation dans chacun de ceux-ci.

Par exemple, dans le secteur du travail, lorsqu’il est temps de conclure des accords commerciaux, le droit des travailleurs et des travailleuses sont souvent oublier au détriment de la sécurité des entreprises : il s’agit donc d’un déséquilibre institutionnel. Finalement, dans le domaine de la télécommunication, elle observe que le numérique représente un levier très significatif et structurant pour la société civile, ce qui permet une véritable gouvernance à l’échelle internationale.

En terminant, après cette journée riche en idées et en opinions scientifiques, il peut être avancé que les organisations internationales sont, malgré tout, pertinentes. Néanmoins, encore faut-il qu’elles requièrent de nombreuses règles et de normes afin de pouvoir donner de sa légitimité un sens approprié et juste. Comme soutenait plusieurs intervenant.e.s, en s’approchant d’ailleurs de la société civile, les organisations internationales peuvent ouvrir une porte d’entrée pour l’opinion public, toujours faut-il que la société civile puisse prendre part au mouvement collectif afin de vouloir et pouvoir changer les choses, autant sur le plan régional, national qu’international.

Le comité organisateur de la 6e édition du colloque en présence de Madame Magdalena Dembinska, directrice du CÉRIUM. De gauche à droite, Jadeli Scott (comité scientifique), Myriam Dandache (coordonnatrice), Magdalena Dembinska, Malak Sabbah (comité logistique), Anne Imouza (comité logistique) et Clara Bort (comité scientifique).

Sur ces mots, maintenant, notre comité passe le relais à la prochaine équipe du comité organisateur de la 7e édition du colloque étudiant du CÉRIUM et nous déclarons fièrement que notre tâche est accomplie ! Encore une fois merci au CÉRIUM et à son équipe qui nous ont soutenu et nous ont fait confiance du début à la fin.

Nous vous invitons donc, au nom du comité organisateur de la 6e édition du colloque, à nous envoyer à l’adresse colloqueetudiant@gmail.com votre curriculum vitae, une lettre de motivation ainsi que vos préférences concernant les postes à combler.

À bientôt!

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Jadeli Scott
La REVUE du CAIUM

Étudiante au baccalauréat en études internationales à l’Université de Montréal