Planifier VS suivre le flow
Je remarque tout au long de ma journée, et souvent à des moments opportuns, une envie soudaine d’écrire.
Hier par exemple, je me suis rendue au Salon des Entrepreneurs, j’ai traversé Paris et dans les transports, j’écoutais un podcast de Lyvia Cairo. Et en même temps que j’écoutais, les idées ont commencé à fuser.
Mais je me voyais pas écrire là tout de suite. J’étais pas bien installée, le métro était bondé, c’était clairement pas le bon moment. Je ne me voyais pas non plus m’arrêter pendant une heure pour écrire un article. J’étais pressée.
Ceci est un parfait exemple de mes vibrations qui interviennent au mauvais moment et que je ne peux pas capter. Non pas que je ne le veuille pas dans l’absolu, mais je choisis de ne pas faire de cet appel ma priorité.
Ce n’est ni le lieu, ni le moment.
Ça reste tout de même frustrant car écrire est un réel plaisir que je n’aime pas repousser. Et jusqu’à présent, je notais mes idées dans un carnet de notes.
Je cumule beaucoup d’articles dans ce carnet, que je n’ai jamais écrits.
Ecrire un article me prend environ 1h et ce que j’aime, c’est écrire d’une traite, en me laissant guider par l’énergie créative.
Mais à mes débuts sur Medium — mes touts débuts de blogging d’ailleurs, je n’écrivais pas comme ça.
J’avais, pour chaque sujet, un plan. J’alimentais ensuite chaque éléments avec quelques exemples et argumentaires, c’était le premier jet. Et pour le terminer, ma sœur, qui est auteure, m’aidait à réécrire les phrases dans un français correct. Publier un article me prenait beaucoup plus qu’une heure.
En ce moment, il s’agit de démarrer des sujets, les garder en brouillon pour plus tard et de rejeter un coup d’oeil dans la liste. Je pioche ensuite ce que j’ai envie de terminer.
Je constate que mon envie d’écrire apparaît, puis disparaît. J’ai l’impression que je n’ai pas à canaliser cette création. Ça ne servirait qu’à dénaturer la noblesse du truc.
Du coup, j’ai choisi de ne plus planifier et d’aller dans le sens du courant. Cool Raoul.
