Rituel du lendemain d’une nuit agitée (cauchemar ou insomnie)
Il m’arrive très souvent de dormir très peu ou pas du tout la nuit :
- j’ai fait un cauchemar
- j’ai pas sommeil
- je suis pressée d’être à demain
- quelque chose me tracasse
- j’ai une idée et je suis en train de la concevoir dans ma tête
J’ai trouvé quelques hacks pour m’obliger à dormir à des heures normales et me réveiller tôt aussi. J’ai écrit un article à ce sujet :
Mais entre nous, l’expérience a été de courte durée. Un simple saboteur réenclenche cette spirale infernale. Je n’arrive pas à prendre de bonnes habitudes.
C’est pour cette raison que je vais vous parler de mon rituel du lendemain. Celui que je pratique pour ne pas gâcher ma journée et pour faire en sorte que mon corps supporte ces 30h éveillés.
Ma technique : d’abord assumer son manque de sommeil
Quand je n’arrive vraiment pas à dormir, rien y fait. Je m’endors uniquement quand je suis épuisée, vers 4 ou 5h du matin.
Pendant la nuit, je réfléchis, je bouillonne, je me tourne dans tous les sens et… généralement, je calme mon mental en scrollant sur Facebook. Que de temps perdu finalement.
Désormais, si je dois être réveillée, autant faire quelque chose d’utile, particulièrement si j’ai une nouvelle idée qui ne me quitte plus. J’écris, je conçois une roadmap de mes tâches à faire ou j’envoie des mails. Au moins, j’aurai été productive.
C’est ma technique, je ne sais pas si elle est recommandée par les médecins.
Toutes ces nuits ne se transforment pas toujours en nuit blanche, mais de temps en temps, il est déjà 7h et je suis encore en train de travailler.
Préparer le lendemain
Le cœur de notre sujet : comment assurer le lendemain sans être un.e zombie et sans s’endormir vers 11h ?
Voici un schéma de ce que je ressens personnellement quand j’ai une nuit très courte :
Pendant la nuit : j’établis une liste de choses à faire pour le lendemain. Je continue ainsi à être productive et je ne me permet pas de me rendormir.
Mais je me promets de me coucher plus tôt que d’habitude, vers 20h-21h et de faire une nuit d’une traite jusqu’à 7–8h.
A partir de 7h : Par expérience, avoir une nuit très courte me procure des sensations vraiment pas agréables : flore intestinale complètement à plat, mycoses, irritations de la peau, mal aux chevaux, yeux qui piquent, etc. Vers 7–8h on ne remarque que très peu ces symptômes, c’est vers 10–11h qu’ils surviennent.
Pour éviter ces désagréments, je ne me déplace pas. Mon corps ne mérite pas à ce que je le trimbale à droite à gauche. Je reporte mes rendez-vous et je reste en mode cocon chez moi à travailler.
Faites vous une cure de soleil, votre corps a besoin de vitamine D. Prenez de la vitamine effervescente pour compenser sinon.
A 8h et 10h : Je mange dès que je me lève. Un pamplemousse pour supprimer le brouillard du matin et donner de l’énergie. Je déjeune ensuite vers 10h, heure à laquelle on somnole beaucoup en général. Je prends quelque chose qui me calle mais pas en quantité car je n’ai pas du tout faim après une nuit blanche.
Entre 10h et 15h : Je ne cherche pas à faire des tâches difficiles. Mon cerveau a très peu d’énergie, je ne veux pas lui en faire subir davantage. Par contre, je ne me sépare jamais de mes huiles essentielles.
Hydratez vos yeux avec des gouttes. Je vous conseille la marque Visine Totality, que je me procure sur Amazon ou que vous pouvez retrouver dans votre pharmacie.
Vers 15h : Je vais repousser au maximum ma première douche. Ma peau va d’autant plus s’irriter si j’en prends une et je vais avoir davantage envie de m’endormir. C’est pas ce qu’on cherche, au contraire.
En après-midi, c’est le bon moment pour se re-préparer à dormir tôt. La douche à cette heure là vous procure bien être et vous détend.
A 17h : Je bois une soupe de légumes pour donner de l’énergie à mon corps afin de ne pas m’endormir sans rien dans le ventre.
