— commentaire de Simon
Hello tous,
Je pense que le travail, ou plutôt l’emploi comme point de départ n’est pas suffisant.
Il est clair qu’il y a une automatisation, mais il y a aussi un glissement vers l’autonomisation (morcellement des processus en processus indépendants) ce que le mot”automatique” ne rend pas vraiment.
L’autonomisation et l’ automatisation permettent une réduction des frictions dans les rapports sociaux.
Par exemple, même (ou surtout?) les rapports marchands ne sont pas “pure”. Si je vais acheter quelques choses il y aurait très certainement un échange d’informations qui va bien au delà ce qui serait nécessaire à l’accomplissement de l’achat. C’est dans ce “bruit” que se trouve l’important des rapports sociaux et plus largement la “politique quotidienne”.
Pour caricaturer, on ne va pas boire un café dans un bistrot pour y boire un café -> on y va pour le reste. Alors je veux bien que la société “consumérisme” inverse ça et fasse de l’achat l’acte social. Mais c’est bien là ou l’automatisation/autonomisation est problématique.
Donc je ne crois pas que le problème soit limité à la société capitaliste. Une hyper-réalité ou hyper-normalisation (Curtis) semblent possible dans d’autres systèmes économiques.
Je relisais le chapitre “Disinformocracy” de “The Virtual Community” (1993) http://www.rheingold.com/vc/book/10.ht . Et s’il n’y a pas les réponses, il y a de très bonnes questions.
La question reste la même que celle posée en 1950 par Douglas Engelbart : how to augment human intelligence and develop ways of building collective intelligence?
Par intelligence, il faut entendre une intelligence qui permet d’appréhender le monde et l’autres et justement de décloisonner et non simplement productiviste. Simon
— Pascal Kotté, ma principale quête est l’activation de nos intelligences collectives, et l’augmentation de notre intelligence à comprendre ce qui est, au lieu de “croire”…
A la mémoire de feu Bernard Stiegler
