Notre conscience ?

Ethicien digital, j’en ai un peu besoin !

Pascal Kotté
BotReady
7 min readDec 1, 2018

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Nos façons de voir, la conscience !

Le premier a été abandonné par notre culture scientifique, mais pas sur toute la planète : Les dogmes ont la vie dure…

PDF de bruno.dubuc@videotron.ca Bruno Dubuc avec nos remerciements, très chouettes présentations. Et si cela bug à l’affichage (un grand blanc dessous, au lieu du PDF), le lien vers le PDF est en sous-titre (du blanc):

source: http://lecerveau.mcgill.ca/flash/pop/pop_pres/upop2013_5%20-%20pour%20pdf.pdf

Entre les expériences de Milgram, et les observations de Gazzaniga, il y a de quoi flipper concernant notre libre-arbitre ! J’avais gardé 80% ‘émotion’, et 20% ‘raison’, mais c’est probablement conditionnés à 98%… Il faut donc apprendre à pouvoir se (re)conditionner soi-même, pour devenir “libre” ! Pascal Kotté

Adieu donc le dualisme: Alors physicalisme ou fonctionnalisme ?

Les 2 derniers s’affrontent à travers leurs 2 champions:

Monsieur Phi !

Voir l’excellente vidéo de ‘ScienceEtonnante’ avec monsieur Phi

Or

Ce qui nous amène à une prise de position scientifique intéressante, l’humain “redescend” au rang d’un animal très évolué, car les neurosciences confirme ‘Homo sapiens’ ne plus être le seul animal doué d’une conscience. Le rang de beaucoup d’autres animaux s’élève. Et cela inclus aussi certains oiseaux et non mammifères, comme les poulpes ! Intelligents et conscients…

TK — Je cherche une liste… SOS

“ Maintenant nous avons un groupe de neuroscientifiques réputés qui étudient le phénomène de la conscience, le comportement animal, le réseau neuronal, l’anatomie et la génétique du cerveau. On ne peut plus dire qu’on ne le savait pas.” (Philip Low, neuroscientifique canadien)

Ce qui ne vas donc pas sans poser quelques soucis éthiques, sur les traitements que nous faisons subir, aux autres animaux:

A noter, que je ne suis pas antispéciste ! Ni végétarien… Mais je soutiendrai la mieux-traitance des animaux, en général. Je réduis ma consommation de viande, pour ma propre santé, et pour réduire mon impact carbone.

Manger un autre être vivant pour vivre, fait partie de ma nature. Je suis un phage, comme la totalité du règne animal, (et une petite partie du végétal).

Ma priorité est d’abord d’arrêter, ou de progresser vers une réduction des maltraitances des homo sapiens, actuellement nombreuses “chez nous” et dans le monde !

Et avec 20% de Burnout en plus sur 10 ans, voir 35% sur 5 ans, en Suisse, il y a un problème de maltraitance avérée.

Toutefois, je reconnais que prendre soin et respecter la totalité de la Biosphère, et gérer avec intelligence nos ressources minérales, sont une nécessité pour pouvoir prendre soin des humains, cantonnés sur Terre.

— Et la conscience des objets “non-vivants” ?

De là à étendre la conscience plus loin… Un grain de sable ?

Convenir que, oui, une intelligence artificielle pourra acquérir une conscience ! Cela me semble très probable. Sa plus grande difficulté va probablement être d’identifier et conscientiser son propre “corpus” (enveloppe corporelle), bien qu’à priori, un même corpus, puisse héberger plusieurs psychés ! (Je pense donc j’existe)

Nous-même, les neurosciences expliquent que nous sommes des dividus multiples (tous schizophrènes, au degré 0), dont la (ou les) conscience(s) va se raconter des histoires en permanence, pour se construire une réalité ! Et donc, tous mythos, au degré zéro… (Harari: Sapiens, Homo deus)

Alors finalement, conscience sans frontières ?

Et du coup, je suis plutôt fonctionnaliste, comme Monsieur Phi !

Dérapages ?

Mais ce qui me semblerait intéressant d’explorer, c’est le niveau ‘Quantique’ de la conscience, avec la reprise de l’idée des 8 circuits, mieux expliqués par

Le niveau de Survie Biologique

C’est celui en relation avec les instincts de survie les plus primitifs, et la séparation dangereux/inoffensif des objets nous entourant. Ce niveau aurait émergé pour la première fois dans les cerveaux des invertébrés. Ce serait le premier à s’activer dans le cerveau d’un enfant.

Le niveau Émotionnel

Il serait lié aux émotions brutes et à la séparation de comportement entre soumis et dominant. Ce circuit serait apparu en premier chez les vertébrés. Pour les humains, il serait en fonctionnement quand l’enfant apprend à marcher.

Le niveau Symbolique

Il concerne la logique et la symbolique dans les pensées. Leary disait que ce circuit serait apparu quand l’homme a commencé à se différencier du reste des primates. Ce niveau introduit la troisième dimension, droite et gauche, liés au développement des mouvements habiles et l’utilisation d’« artefacts ». Aussi appelé par Leary le niveau Habileté-Symbolisme ; appelé par Robert Anton Wilson le niveau Sémantique.)

Le niveau Domestique

Ce niveau concerne l’évolution à travers un réseau social et la transmission de culture à travers le temps. Ce niveau serait arrivé avec le développement des tribus. Ce quatrième circuit serait en relation avec les règles et codes moraux, sexuels, tribaux… passés de génération en génération et il est l’introduction à la quatrième dimension : le temps. (Aussi appelé par Leary et Wilson le Niveau Socio-Sexuel).

Le niveau Neurosomatique

C’est le premier de l’hémisphère droit, premier des niveaux « supérieurs » qui sont inactifs chez la plupart des humains. Il autoriserait à voir les choses dans un espace multidimensionnel au lieu des 4 dimensions de l’espace-temps euclidien, et serait présent pour aider à l’exploration future de l’espace. Il serait apparu avec le développement des sociétés de loisirs autour de l’an -2000. On l’associe avec l’hédonisme et l’érotisme.

Le niveau Neuroélectrique

Il est en relation avec l’esprit devenant conscient de lui-même, indépendamment des schémas créés par les 5 circuits précédents. Il est aussi appelé « métaprogrammation » ou « conscience des abstractions ». Leary disait que ce niveau permettait les communications télépathiques, et qu’il est impossible de le décrire à ceux qui n’ont seulement expérimenté les 4 premiers circuits, et difficile pour ceux avec un cinquième niveau actif. (Robert Anton Wilson appelait ce niveau Le niveau de la Métaprogrammation.)

Le niveau Neurogénétique

Il permettrait l’accès à la mémoire génétique contenue dans l’ADN. Il est connecté avec les mémoires des vies passées, les annales akashiques, et l’inconscient collectif, et autoriserait l’immortalité pour les humains. Ce circuit serait apparu en premier parmi les sectes Hindoues et Sufi dans le début du premier millénaire. (Robert Anton Wilson appelait ce circuit le circuit Morphogénétique.)

Le circuit Psycho-Atomique

Il permettrait l’accès à la conscience intergalactique qui régit la vie dans l’univers (souvent décrite comme Dieu, la Déesse-Mère, les Extraterrestres), et permettrait aux humains d’agir en dehors de l’espace-temps et des contraintes de la relativité. (Aussi appelé par Leary le circuit Neuro-Atomique ou le circuit Métaphysiologique, Robert Anton Wilson l’avait appelé le circuit Quantique Non-Local)

Voici le fondateur de cette pensée, et il m’avait l’air bien déjanté !

Là on commence à entrer dans le mystique, et on peut se poser, avec mon esprit d’ingénieur formé à la pensée scientifique, de sérieuses questions sur les 2 derniers niveaux ! Et même les 3 derniers…

Mais dans le délire, celui que je préfère est celui de José Rodrigues dos Santos, à découvrir :)

Et non, je suis agnostique !

Conditionné dans mes principes judéo-chrétiens comme tout européen classique en général, mais je tente de me libérer…

Pour accéder à une meilleure conscience !-P

— Voir aussi

Déclaration de Cambridge

— L’esprit plat

Il est clair que l’impermanence est la base de la vie, même nos propres atomes ne sont plus les mêmes depuis notre naissance, ils circulent et accompagnent la vie et la mort de nos propres cellules.

Alors “un moi intérieur immuable?” gravé dans le marbre? no way!

Par contre, cela ne veut pas dire que notre projection individuelle de l’univers (perceptible, notre monde) existe bel et bien, même si ce n’est évidemment qu’une illusion. Il y a autant d’univers, que de consciences… Y compris dans le cerveau d’un poulpe (mais probablement avec une perception assez peu cosmique…).

Je pense, donc je suis?

Plus exactement, je projette une illusion de perception d’un monde, donc je suis ce monde, qui n’existe que dans ma propre conscience. Et j’inter-agis avec les autres consciences humaines ou non, à travers mes sens, et mes languages, verbaux ou pas.

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Pascal Kotté
BotReady

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.