Il n’y en a qu’un comme nous

Alors pourquoi persistons-nous à le rendre commun ?

Chloe Conscience
Sur la route du Must

--

Je travaille pour une entreprise, après plusieurs mois à travailler pour moi. Je m’y applique, mais je ne m’y fais pas. J’écris chaque jour sur la conscience de soi, et sur une philosophie de vie qui nous rapproche de qui nous sommes vraiment. J’écris chaque jour avec naturel et passion. Quand je travaille par devoir, sans conviction.

Je suis en statu quo. Dans la salle d’attente des révélations. Chaque jour je fais de moins en moins ce que je n’aime pas. Chaque jour j’approche un peu plus de l’audace, et je recule de la peur. Je vais sauter. Encore.

Je peux encore être ce que je veux.

Sommes-nous contre nous-même ?

Nos doutes sont irrecevables. Miser sur soi sera naturellement une alternance de pertes et de gains. Mais nous choisirons ce que nous allons perdre, en agissant pour ce que l’on souhaite gagner. La pire croyance que j’ai eu, qui a porté mon audace et freiné mes peurs, est également celle qui m’a conduite à l’impasse : penser que je puisse tout avoir. C’est faux. Nous ne pouvons pas tout avoir, ni maintenant, ni jamais. Nous pouvons nous contenter de ce que nous avons, ce qui est sain, mais nous ne pouvons tout avoir.

Mais avons-nous si peu confiance pour ne pas agir ? Pour ne pas dire non à ce que nous aimons, afin de se donner l’espace nécessaire d’aller chercher ce que nous voulons ?

En choisissant ce que l’on veut, nous renonçons à certaines choses que l’on aime. Ce n’est pas une affaire de manque, c’est une affaire de choix. C’est précisément la difficulté de l’action : renoncer aux mauvaises choses, mais également aux bonnes choses de notre vie actuelle.

J’invoque aussi le manque d’argent, le temps et l’expérience, quand je pense à ce que je veux vraiment et à la façon dont j’aimerais l’accomplir. J’agis, partiellement. J’ai peur de la différence de vue sur la façon dont je choisirai de vivre ma vie. Seulement, que je vive en accord avec ce que je souhaite ou que je m’en abstienne, le résultat est le même : je suis différente.

Nous sommes tous uniques. Alors pourquoi persistons-nous à être communs ?

Ne demandons pas la permission

Je n’ai jamais demandé la permission. J’ai foncé tête baissée, souriant la tête haute. Je n’ai pas fait quelque chose qui a changé la vie des personnes, mais j’ai fait ce qui a changé la mienne, en agissant pour ce que je veux. Certaines personnes en ont été inspirées, beaucoup m’écrivent, et cela est à chaque fois aussi plaisant. J’ai toujours eu beaucoup d’estime pour les personnes qui font. Le monde est bien plus simple qu’il n’y parait. Une personne crée, des centaines / milliers / millions / milliards en bénéficient. Ceux qui font ne sont pas plus différents, ils acceptent de l’être et vont au bout de cette différence de vues, de pensées, et d’approches pour créer.

Nous n’avons pas besoin d’être brillant pour créer, et servir au monde qui nous entoure. Nous avons simplement besoin de nous investir dans ce qui nous rend heureux.

Le monde a besoin de notre individualité

“Le monde appartient à ceux qui font”. J’use du cliché, mais simplement parce qu’il s’est bien souvent imposé comme une vérité. À son échelle, selon ce qu’on s’autorise à faire, on participe à créer le monde que l’on veut.

  • Écrire ce que l’on apprend.
  • Faire de la musique de ce qu’on ressent.
  • Enseigner ce que l’on connait.
  • Créer ce que l’on souhaite voir exister.

Nous avons le choix : prendre position et participer, doté de nos ressources et de notre individualité ; ou regarder et penser (juger ?) dans l’ombre.

Il n’y en a qu’un comme nous

Et une infinité de personnes différentes dans ce monde. Dédier son temps à des missions personnelles et professionnelles qui ne changeront ni notre monde, ni celui des personnes autour de nous est probablement une mission bien plus difficile et contraignante que celle de se laisser agir pour les choses que l’on aime et dont on croit.

Vous admirez ceux qui agissent parce qu’ils arrivent à tout faire avec le même temps que le vôtre ? Imaginez plutôt tout ce à quoi ils renoncent pour avoir le même temps que le vôtre.

Ils ont simplement choisi de mettre leur grandeur sous la lumière, plutôt que de gagner du temps dans l’ombre.

Nous sommes uniques. Et si nous arrêtions de vivre comme si nous étions communs ?

Si cet article vous touche au ❤, appuyez sur le ❤ !

--

--