La Must Note : le dévouement à la voie que tu te choisis

Chloe Conscience
Sur la route du Must
4 min readJul 31, 2017

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Mes chers lecteurs,

Je ne crois pas m’être une fois déjà adressée à vous en ces termes. Pourtant vous en êtes, et en hypersensible que je suis, j’ai une gratitude immense pour chacun de vous qui avez assez apprécié me lire pour que de lecteurs, vous deveniez abonnés.

À chaque fois que j’appuie sur « Publier », c’est à vous que je pense. Je me demande ce que vous ferez de mon texte qui devient le vôtre. Je me demande s’il vous plaira, à peine rendue au constat que je viens de l’écrire pour moi.

Je ne vais pas mentir, ni à moi, ni à vous, c’est à moi que je l’écris. C’est d’ailleurs parce que je l’écris pour moi, avec tout le coeur et la vérité dont je suis capable en l’instant, que vous en êtes touchés. J’imagine.

Je mets beaucoup d’imaginaire dans les textes qui racontent mon histoire. Bien sur, ce sont des faits réels. Il m’arrive parfois de me demander si l’intensité avec laquelle je ressens les choses n’est pas un medium qui existe pour que je puisse les écrire. Ce n’est pas que j’aime écrire, c’est que je dois écrire. Je sens monter l’adrénaline après avoir croisé un regard, après rentrer d’une exploration, parfois même en prenant une décision. Je sens instantanément que je vis une histoire. À cet instant, tout ce que je dois accomplir avant de pouvoir ouvrir mon portable ou mon ordinateur pour écrire me parait éternité. J’écris comme je respire. Rares sont les textes que je relis avant de publier. C’est le moment de vous remercier pour m’adresser des notes privées, des whatsapp ou des messages Facebook pour me les corriger. Merci.

Enfin.

J’ai lu une bonne partie de « Big Magic » de Elisabeth Gilbert (auteur de Mange, Prie, Aime) ce weekend, et je le confesse : je n’ai pas passé un très bon weekend.

Aparté : Dans son livre, l’auteur puise dans son propre processus de création pour partager son point de vue unique sur la créativité.

J’ai passé un weekend agitée, habitée, dérangée. Je ne vous raconte pas combien de phrases j’ai lu en me disant que j’aurais pu les écrire. Je sais aussi le nombre de phrases que j’ai écrite dans mes textes et que vous auriez pu écrire.

J’ai compris également que c’est pour cela que je n’ai jamais réussi à venir à bout de l’écriture d’un livre. J’ai peur que rien ne soit assez singulier pour mériter d’exister. Je sais que c’est une connerie. J’ai passé des jours avec Amber Rae, je m’adresse à elle à presque chacune de mes big décisions. Elle est à l’aube de la publication de son premier roman qui — je vous le dis — sera remarquable. Comment l’a t’elle écrit ? À son écoute.

Et j’en viens à la seule phrase que j’ai choisi de retenir de « Big Magic »:

« Vous pouvez mesurez votre valeur à l’aune de votre dévouement pour la voie que vous vous êtes choisie, et non de vos succès ou de vos échecs. »

Alors je sais. Je suis sur la route. Croyez-moi, vous y êtes aussi. On y est tous ensemble.

Selon les périodes, c’est un chemin de campagne que je distingue à peine et que je dois défricher pour avancer, à d’autres c’est une autoroute. La vitesse me fait toujours si peur, que je retourne en campagne.

Mais je ne renonce pas au dévouement à la voie que je me suis choisie. Ou non — je ne renonce pas à la voie qui m’a choisie. Parce que c’est bien elle qui m’a choisie. Je n’ai pas choisi mon ventre, mon coeur et mes sensations qui me font mal jusqu’au moment où j’écris finalement qui je suis. C’est arrivé sans crier gare alors que je n’étais qu’au lycée. Et au milieu de mon inconstance (légendaire pour beaucoup) ceci n’a pas changé.

Je ne veux pas écrire pour en vivre, je veux écrire parce que je vis. Et quand je vous lis me répondre, je me rend compte que je n’écris pas ma vie. J’écris la vie. D’une perspective qui n’appartient qu’à moi et qui devient vôtre quand vous lisez mes mots.

Merci.

Je vais continuer. Je vibre de vous voir me suivre. J’ai l’impression (peut-être illusoire) que cela me rend moins seule dans le tourbillon créatif et insaisissable d’une vie intensément vécue.

Pour tout, vous pouvez m’écrire à routedumust@gmail.com. Faites-le, et je vous tiendrai personnellement au courant par mail le jour venu d’une publication.

Pour les curieux, l’instagram est ouvert : instagram.com/routedumust/

Pour la suite, ramenez tous les gens qui rêvent ici : medium.com/@chloe-leb

On va finir par l’écrire ce livre. Vous m’aidez à le faire par le simple fait de rester là.

J’ai dit merci ?

MERCI.

Chloé

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