L’avenir est à l’amour

Le message du corps

Chloe Conscience
Sur la route du Must

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J’ai un mal physique. Cela me rappelle que nous négligeons constamment la chance d’être en bonne santé. Je suis émotionnellement fatiguée de cette douleur physique. Elle est faible mais latente, comme toujours présente. Je suis maintenant épuisée. Je soupire.

Et alors, tu viens me prendre dans tes bras. Ça m’apaise. Je néglige la douleur pour me concentrer sur l’amour. L’amour, comme la santé, sont les seules choses qui comptent. Il est si rapide de compter sur les choses qui comptent et de les négliger. Je sens tes doigts caresser doucement mon bras. Tu fais toujours ça. Tu as toujours une main tendue vers moi. Tu ne restes jamais immobile quand tu es à côté de moi, tu as toujours tes doigts qui caressent subtilement une infime partie de moi. Je crois que tu ne t’en rends pas compte. Je crois que tu ne te rends pas compte à quel point tu fais la différence. Tu fais la différence.

Il est difficile de se concentrer sur l’essentiel. Nous sommes si nombreux à faire des compromis sur notre bien-être, sur ce qui est juste pour nous, sur notre écologie d’individu. Cela est si subtil qu’on ne le note même plus : on ne note plus les fois où nous ne sommes pas où nous souhaitons être, où nous mangeons ce dont nous n’avons pas besoin, où nous acceptons ce que nous ne voulons pas tant que ça.

L’environnement dans lequel nous évoluons fait la différence. Notre lieu de vie, nos activités physiques, notre alimentation, les personnes qui nous entourent au quotidien. Prenons-nous soin de tout cela ?

Je soupire, et tu viens me prendre dans tes bras. Tu es toujours là, juste dans ce qui est bon pour moi. Tu prends soin de moi quand je n’ai plus l’énergie que cela me demande. C’est si subtil que tu ne t’en rends pas compte. Je te regarde et je le vois. Je vois la différence que tu fais à partager ma vie. Je vois tes sourires à m’apercevoir, ton attention et la qualité de ta présence. Je vois exactement ce en quoi je crois : l’avenir est à l’amour.

Le chemin pour y venir : à l’amour de soi, à l’amour de l’autre, à l’amour du monde dans lequel on vit, s’entreprend en respectant notre écologie, nos valeurs et nos besoins, sans compromis. Cela peut faire disparaître des choses et des personnes de notre vie mais si nous n’empruntons pas ce chemin, ce n’est qu’une question de temps avant que notre résistance nous marque le corps. J’ai un mal physique, je soupire.

Alors, tu viens me prendre dans tes bras. Comme à chaque fois, tu ne t’arrêtes pas là. Je sens tes doigts caresser doucement mon bras. Je pense au moment où tu es entré dans ma vie. Tu es entré dans ma vie au moment où je n’arrivais plus à faire de compromis sur ce qui est juste pour moi. Tu es entré dans ma vie et j’ai été malade pendant une semaine. Je résistais à ce qui était juste pour moi. Et puis, je suis tombée dans tes bras. Ces jours d’immobilité devant toi m’avaient pris trop d’énergie. Je crois que je suis tombée amoureuse de toi à l’instant où je suis tombée dans tes bras.

Je savais que le coeur donne la direction. J’oubliais que c’est le corps qui la prend.

Cela semble pourtant évident à l’écrire. Le coeur donne la direction et le corps l’emprunte. Quand le corps résiste au coeur, nous tombons malade. Et puis, tu me prends dans tes bras. Et alors, tu me rappelles de ne pas négliger le coeur.

Surtout, ne pas négliger le coeur.

Parce que l’avenir est à l’amour.

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