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S’arrêter ou surmonter l’obstacle

8.04.2016

3 min readApr 9, 2016

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Le 30 mars 2016, j’ai rejoint Thomas pour traverser les États-Unis de New York à San Francisco à vélo. L’un de nos objectif commun est d’améliorer notre discipline, en créant chaque jour, pendant 120 jours. Il vlog, j’écris. Pour me suivre, ça se passe ici.

Tous les jours, des obstacles surviennent. Ils peuvent être anodins, au point de ne pas être remarqués. Nous sommes à la caisse de la pharmacie et notre carte bleue ne passe pas. Nous n’avons pas de monnaie et ils n’acceptent pas les chèques. Nous venons de rentrer des courses, et nous avons oublié d’acheter l’ingrédient indispensable pour cuisiner ce que nous avions prévu pour le soir même. Notre avion aura du retard et nous n’avons plus de batterie pour prévenir la personne qui vient nous chercher à l’aéroport. Notre premier sentiment est la déception, la frustration ou l’énervement. Nous pouvons ensuite adopter deux postures : rester figé dans ce premier sentiment ou trouver une solution. Peu importe le temps passé (perdu ?) à ressentir ce premier sentiment, nous finissons toujours par trouver une solution à ces obstacles finalement anodins.

Pourquoi donc ce fonctionnement se modifierait-il selon la taille de l’obstacle ?

Depuis que je connais Thomas, je me rend compte que je n’utilise pas toujours les mots selon leur définition. Je les utilise pour ce qu’ils m’évoquent. Ce point crée la confusion pour deux raisons : je ne fais pas toujours passer le bon message à mes interlocuteurs, et le mot choisi à une influence sur ma propre perception de la situation.

Par exemple, un grand obstacle est pour moi un problème. Lorsqu’une situation me met en position de difficulté, je pense que j’ai un problème. Cette approche de la situation est négative. Il dévalorise ce que je peux retirer de la situation en accentuant le manque que présente celle-ci. Si je pense au problème, je pense au dysfonctionnement présent. Mais si je me mets en position de devoir surmonter un obstacle, je visualise directement le bénéfice à faire face à la situation.

Nous sommes tous les jours confrontés à des obstacles anodins. Et tous les jours, nous trouvons une solution à ces obstacles et continuons notre journée.

Je pourrais faire le parallèle avec l’entrepreneur qui cherche la solution à un problème, pour apporter un bénéfice à son client. Aucun des problèmes qu’il rencontre ne l’arrête. L’importance du problème n’en est pas un. Il aborde chacun d’eux comme un obstacle qu’il va surmonter. Plus il surmonte d’obstacles, plus il acquiert d’expérience et augmente sa force. Très vite, ce qui présente un problème pour la majorité, n’en est plus un pour lui.

Et si nous parvenions à ne pas hiérarchiser les obstacles et à trouver une approche pragmatique pour les surmonter ?

Nous pouvons trouver une façon directe de modifier notre fonctionnement face à l’obstacle. Notre attitude est parfois le seul obstacle. Nous avons une aptitude à prendre le contrôle de nos pensées. Certains l’exploitent, d’autres moins.

Ce matin, alors que Thomas et moi avions une discussion sur l’un de mes fonctionnements que j’ai toujours considéré comme un problème, j’ai eu deux choix. Le premier (mon préféré ;)) était d’écourter la discussion et de me réfugier derrière un problème non résolu. Le second était d’essayer de faire avancer la discussion, de comprendre que ce qui me semble être un problème, est un obstacle que bien d’autres ont surmonté avant moi.

Le premier est d’arrêter. Le second de surmonter.

Arrêter ou surmonter, je choisis la seconde option.

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