Solid, pour remplacer l’exposition fragile dans les réseaux sociaux ?

Tim Berners-Lee annonce Solid, et Google arrête G+

Pascal Kotté
CloudReady CH
3 min readOct 12, 2018

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Sur le principe de ce que j’ai réussi à comprendre : Tu gardes tes données chez toi, ou un via un tiers de Confiance (Inrupt par exemple?)

Et tu décides ce que tu “laisses” partir sur le Web, et “à qui” !

Comment ?

En découplant les données des applications. Ainsi, les applications pourront stocker les données associées à leur utilisateur dans un espace et un lieu choisi par lui-même. Et elles seront réutilisables par d’autres.

Cela rejoint notre concept http://openlocal.ch pour la ré-appropriation de nos données, par la mise en place de coopératives qui pourront à la fois servir

  • de réducteurs d’infobésité (une seule mise jour de mon nouveau téléphone/job/adresse sur un seul endroit),
  • et à la fois de régulateur d’accès à nos données. Quelles informations, pour qui ?
    (Par exemple: Pour les démarcheurs l’email ‘offreDeService@MaBoite.ch’ avec un Bot pour les lire, et pour les prospects ‘DemandedeDevis@MaBoite.ch’ avec un servicedesk de vendeurs pour les traiter !)

Mais pour le moment, c’est un peu vague, alors je viendrai compléter cet article au fur et à mesure que cela se précise…

Cf.

OK j’ai créé ma carte: Et c’est mon WebID aussi ?

https://pkotte.solid.community/profile/card#me

Et maintenant ?

Si ce n’était Tim, je n’eusse pas prêté plus attention à cet nième promesse de révolution. Mais comme c’est le créateur du www qui investi son temps, cela vaut la peine d’y consacrer un moment, je pense !

Merci à John Bruce pour la confirmation, il va falloir que le monde du WEB DEV (Développeurs dans le Web), s’emparent de ces concepts et les intègrent.

Les humains suivent le chemin de moindre résistance, alors une intégration “soft” et sans “frottements” est nécessaire, pour créer des innovations socialement plus responsables. Elles doivent être au moins aussi facile d’accès que les outils proposés par les GAFAMs.

Alors peut-être ? Un peu d’espoir !

Comment financer des projets non rentables, gouvernés par l’intérêt public, et non le rendement financier ? C’est le principal frein sur un système planétaire ploutocratique, gouverné par la spéculation !

Même Google arrête de faire les trucs ‘sociaux’, car pas rentable ?

Google arrête Google plus, car seulement 300 Millions de personnes l’utilisaient (et non 30 ? Jean-Pierre Mélard ;-):

Quand je pense que notre Pod Diaspora: www.Diasporing.ch comprend 750 personnes, et pour Google, 300'000'000 ce n’est pas assez ? Ou bien c’est trop peu de revenus pour trop de ressources consommées… ?

Gouvernés par le rendement et non par l’intérêt public !

Jean-Pierre Melard (Jean-Pierre Mélard?) m’a indiqué samedi passé lors de notre www.intergen.ch de Pully, que c’était surtout car des failles de sécurité exposaient massivement des données utilisateurs, ce que Google avait oublié d’annoncer, car il y a plus de 6 mois… Cela augmente donc le “prix de revient” !

Les solutions alternatives libres, leurs financements !

Notre POD ne pourra survivre, qu’avec un financement volontaire des participants: 1$ par année, par personne. Cela paraît réaliste, et accessible, mais les gens ne payent pas pour autant ! Habitués au gratuit ! Quelle erreur. Moi je paye ce que j’utilise, qui est libre, et en participations volontaires: Par exemple Wikipedia, même modestement. Ou je donne de mon temps ! Ou les deux (plus de 100 contributions en 2018).

Le partage volontaire et optimisé et de façon ciblé, de nos données et de nos partages, et ce de façon distribuée et résiliente, est une question de bon sens.

Alors espérons que Solid pourra ajouter une brique à cette co-construction d’une humanité numérique résiliente !

Attention, le mot SOLID fait aussi référence à un autre concept:

A ne pas confondre…

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Pascal Kotté
CloudReady CH

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.