Houda, Ingénieure d’Affaires CNS

Kathleen Ravat
CNS Communications
Published in
5 min readJul 31, 2020

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier chez CNS ?
Je travaille chez CNS en tant qu’ingénieure d’affaires. Mon métier consiste à assurer les relations commerciales avec nos clients en étant leur point de contact central. J’assure le pilotage de nos comptes et suis leur évolution depuis leur stade de prospect.

Quelles sont les missions les plus représentatives de ton activité ?
Dans mon métier, toutes les phases de mes missions sont aussi importantes les unes que les autres.

Dans le cadre de sociétés avec lesquelles nous n’avons encore jamais travaillé, mon rôle est de présenter CNS et mettre en avant la valeur ajoutée que nous pourrions leur apporter grâce à nos services.
Je dois avant tout identifier les besoins de ces nouveaux interlocuteurs. Cette phase de qualification des besoins est très importante pour comprendre exactement ce que veut notre client et s’assurer que nous pouvons y répondre.
Je passe ensuite à l’étape des discussions commerciales à proprement parlé. De mon côté je fais une estimation du temps qui nous sera nécessaire pour réaliser le travail confié par notre client. Pour cela, je vais m’appuyer sur l’expertise technique de beaucoup de personnes en interne.
Après négociation avec notre client et accord sur le périmètre de travail, mon rôle consiste à identifier le(s) consultant(s) les plus pertinents pour la mission en question, et si besoin est ; de constituer des équipes avec des compétences complémentaires. Une fois que la mission est lancée, c’est tout un accompagnement qui se met en place. Je réalise le suivi de la mission autant du côté de nos consultants que du client. Je m’assure que nos consultants disposent de tout ce dont ils ont besoin pour travailler et répondre à tous les besoins du client.
Arrive ensuite la clôture de la mission. C’est à ce moment-là que je valide la rentabilité de l’affaire et que je vais plus loin dans le développement business. L’idée est de se positionner à plus long termes chez nos clients en pérennisant notre relation.

Je vais répliquer toutes ces missions en parallèle chez différents clients, et sur différentes étapes du cycle.

Est-ce que le fait maîtriser nos métiers est indispensable dans ton métier ?
Non, ce n’est pas indispensable mais c’est un plus et ça facilite énormément le travail. On n’attend pas de nous d’être des experts du domaine, mais c’est important de comprendre le secteur dans lequel on évolue. La clef pour être pertinent dans ce métier, c’est d’être curieux et d’aimer être au contact des autres. Il faut de la curiosité pour comprendre ce que font les collègues, et donc ce que nous vendons aux clients. C’est aussi important de connaître leurs compétences respectives, là où ils sont vraiment brillants, et là où ils auraient besoin d’appui. La curiosité est également nécessaire pour savoir déminer les petites situations difficiles, notamment lorsqu’un consultant ne se sent pas à l’aise sur sa mission : savoir poser les questions, être ouvert à la discussion…

Sur quel(s) aspect(s) prends-tu le plus de plaisir à réaliser ton travail ?J’aime ce côté où on part de zéro et on arrive à termes à construire des échanges constructifs et des relations durables avec les clients. J’aime aussi le fait que ce soit un métier où on est responsabilisé sur la gestion de nos clients, ce qui permet d’agir rapidement en toute autonomie.

Si j’ai une difficulté ou une question, il y a beaucoup de personnes vers qui je peux me tourner, mais à 90% du temps, je sais exactement ce qu’il faut faire. Je trouve ça agréable de pouvoir piloter ma propre activité.

Tu es arrivée chez nous en 2015 : nous avons doublé notre effectif depuis ton arrivée. Est-ce que cette croissance a influencé ton activité ?
Lorsque je suis arrivée, nous étions 49 et je connaissais très bien tous les consultants. C’était très facile de nouer du lien direct avec eux, et donc de travailler ensemble par la suite. Aujourd’hui nous sommes 110, et il peut m’arriver de collaborer avec un consultant avec qui je n’ai jamais travaillé auparavant. Il faut prendre ses marques, comprendre comment le consultant souhaite travailler, à quel point il souhaite que je sois impliquée dans le suivi de la mission. Finalement c’est surtout à ce niveau-là que je ressens l’impact de notre croissance. Le fait d’être 110 personnes aujourd’hui me permet aussi de traiter un plus grand nombre de sujets chez les clients et d’adresser plus de clients.

Il y a aussi le fait que je ne suis plus la seule ingénieure d’affaires chez CNS : Il y a maintenant Philippe à Toulouse et Vincent à Lyon. C’est intéressant de pouvoir échanger sur des sujets qui sont propres à notre métier, confronter nos points de vue et nos manières de faire.

Selon toi, quels sont les avantages pour un ingénieur d’affaires à évoluer dans une société comme la nôtre ?
Chez CNS, on a l’occasion de faire de la vente, du commerce, mais pas uniquement. On est présent à la genèse des projets, et on les suit jusqu’à leur conclusion. L’avantage est de voir le cycle complet des affaires et de développer des compétences plus transverses.

Nous sommes peu d’ingénieurs d’affaires et nous ne sommes pas cloisonnés dans des équipes purement commerciales. Il y a vraiment un climat bienveillant entre nous : on s’entraide dès qu’on peut, on travaille ensemble, c’est très agréable. Nous sommes tout le temps au contact des consultants. Ça permet de prendre connaissance de leur métier, d’avoir une vraie connaissance terrain et de présenter nos compétences de manière réaliste face aux clients.

Il faut aussi savoir que l’organisation est assez singulière chez CNS dans le sens où certains clients grands comptes sont gérés directement par des responsables de comptes. Ça permet de soulager la charge de travail pour les ingénieurs d’affaires, notamment pour des clients qui demandent beaucoup de temps de pilotage.

Nous sommes aujourd’hui à la recherche d’un ingénieur d’affaires pour notre agence de parisienne. Quels conseils donnerais-tu à ton(a) futur (e ) collègue ?

Il n’y a pas de connaissances techniques spécifiques à avoir, c’est un métier qui est surtout basé sur des softskills. Il faut être persévérant et trouver la motivation dans toutes les choses positives qu’on voit. Si tu es curieux, autonome, que tu as envie d’apprendre et de voir plein de choses, tu peux tout construire !

👉 Tu partages la vision d’Houda sur le métier ? Pourquoi ne pas devenir notre futur(e) ingénieur(e) d’affaires ? :)

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