Partir à l’autre bout du monde pour réaliser son stage.. Alice l’a fait !

Kathleen Ravat
CNS Communications
Published in
6 min readAug 18, 2021

Tu viens de réaliser ton stage de 4ème année dans notre agence de Kuala Lumpur en Malaisie. Peux-tu nous en dire plus sur l’équipe Malaisienne et comment s’est passée ton intégration à leur côté ?

L’équipe Malaisienne est composée de 3 personnes dont deux français (Bruno et Julien) et un malaisien Joannaz). Ça a été très facile pour moi de m’intégrer notamment parce qu’on formait une petite équipe. Dès mon arrivée, les choses se sont très bien passées. J’ai atterri en Malaisie un vendredi soir et j’ai déjeuné le lendemain midi avec Julien qui m’a aidé à régler toute la paperasse nécessaire à mon séjour en Malaisie. Bruno m’a organisé un dîner d’accueil une semaine après mon arrivée pour pouvoir se poser, discuter avec tout le monde… Ça m’a permis de me sentir bien accueillie, c’était très sympa !

Les locaux de Kuala étaient vraiment très beaux. Il s’agissait d’un espace de coworking que nous partagions avec d’autres entreprises. La vue était magnifique : on était au 39ème étage d’un immense building.

Peux-tu nous parler des missions que tu as réalisées là-bas ?
Il faut savoir que Bruno était mon tuteur de stage, il était là pour assurer le suivi quotidien de mon stage, l’accompagnement sur place, c’était mon responsable pour toutes les démarches, mais j’ai surtout travaillé avec Constantin pour la cellule Devops. L’objectif était de développer une solution de monitoring pour ACI, un outil Cisco pour administrer facilement les data center. L’interface qu’on avait ne proposait pas une vision d’ensemble optimale du réseau. Je devais donc essayer de rajouter un élément supplémentaire pour pouvoir bénéficier de cette vue d’ensemble et ainsi mieux repérer les éventuels problèmes.

J’ai appris beaucoup de choses, il y avait de nombreuses notions que je ne connaissais pas du tout. Ce stage m’a clairement permis d’éclairer un grand nombre de connaissances techniques.
Ma relation avec Constantin a été facilitée par le fait que lui-même avait déjà réalisé un stage à Kuala. Il comprenait par exemple les problèmes liés au décalage horaire et facilitait nos échanges en plaçant des points réguliers sur des créneaux convenables. J’avais aussi un projet qui nécessitait de passer du temps à travailler en autonomie. Je n’avais donc pas besoin d’être tout le temps en contact avec la France.

Une fois sur place, est-ce que la vie à Kuala correspondait à ce que tu imaginais ?
Je m’attendais à ce que la ville soit beaucoup moins moderne et j’ai été agréablement surprise par le fait que tout était bien organisé et qu’il y ait tous les services qu’on peut trouver en France. Honnêtement, c’est super facile de tout faire à Kuala. La vie en Malaisie n’est vraiment pas chère, surtout pour des français… j’avais la belle vie !
En revanche, j’ai trouvé que la population locale était très lente, et « résistante au stress ». (Rires) C’était à la fois très agréable, surtout quand on vient de la région parisienne où les gens sont pressés et courent toujours. Mais d’un autre côté, quand on est en retard et qu’on aimerait que les choses aillent vite, c’est plutôt frustrant.
Avant de partir, j’avais aussi la crainte de ne pas trop m’entendre avec les collègues et d’être encore plus seule que « seule à l’autre bout du monde ». Mais finalement tout s’est super bien passé !

Selon toi, qu’est-ce qu’un stage à l’étranger apporte de plus qu’un stage en métropole ?
On est déjà beaucoup plus autonome. En métropole, si on a un problème, on peut facilement parler à des gens qu’on connait, des amis, de la famille etc. Ici, il faut se débrouiller par soi-même.
Ça permet aussi de rencontrer des personnes foncièrement différentes. On connait les habitudes de travail françaises. A l’étranger, ce sont des modes et des façons de penser différents qui permettent de prendre du recul sur certaines choses qu’on pensait importantes alors qu’elles ne le sont parfois pas ou sur des méthodes intelligentes que nous n’avons pas.
En résumé c’est une grande ouverture qui rend extrêmement autonome.

Sur quels aspects penses-tu avoir le plus évolué au cours de ces 3 mois ?
En numéro 1 je dirai sans hésiter l’autonomie. Ensuite je dirais que j’ai beaucoup évolué sur la gestion de mon stress, et surtout sur le fait qu’en temps normal je n’aime pas être seule. C’était la première fois de ma vie que je partais seule à l’étranger, à l’autre bout du monde, et je me suis prouvée que j’étais capable de le faire. C’est vraiment plaisant notamment pour l’estime de soi. J’ai apprécié collaborer et m’adapter à un contexte un peu plus international, avec des personnes que j’ai appris à découvrir.

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui part faire un stage à l’autre bout du monde ?
Il faut se rappeler qu’il y a internet partout ! (rires)
Plus sérieusement, on part toujours dans des pays un minimum développés et il n’y a pas de risque majeur. J’avais cette peur un peu stupide d’arriver « au tiers monde », de ne rien avoir, de vivre dans des conditions vraiment précaires, de ne pas arriver à m’adapter à la nourriture… Au final c’était tout l’inverse. L’important pour moi est de ne pas partir avec des préjugés. Une fois sur place on peut toujours s’en sortir, on regarde sur internet, on appelle l’ambassade… le maître mot est de ne pas paniquer !

Que retiens tu de cette expérience ?
J’ai été jetée dans le grand bain dans un continent inconnu, avec une solitude totale. J’en retiens que j’ai été capable de le faire et que j’aime vraiment voyager. Je me suis souvent faite interpeller dans la rue. Les locaux avaient une grande facilité à venir me parler et je n’avais pas l’habitude de ça. Je me suis rendue compte que c’était très facile de s’ouvrir à une nouvelle culture.

Qu’est-ce que CNS t’a apporté dans cette expérience à l’étranger ?
Sur place, les collègues ont été un vrai soutien humain. Ils ont su se rendre disponibles pour moi, si j’avais le moindre souci, je savais que je pouvais les contacter très facilement. Être avec des collègues qui habitaient le pays depuis quelques temps m’a permis d’en comprendre le fonctionnement, l’esprit et de fait m’intégrer plus rapidement. J’avais aussi un soutien depuis la France et Angélique était très réactive pour m’aider.

Tu viens d’intégrer la nouvelle chaire d’enseignement de TSP avec laquelle nous sommes partenaires, et tu as choisi d’effectuer cette formation en alternance chez nous. Qu’attends-tu de cette nouvelle année à nos côtés ?
Par rapport à mes autres années de cours, je voudrais vraiment dépasser le théorique et mettre en pratique ce qu’on apprend dans des projets de la vie réelle. Cette année, j’ai envie de toucher un petit peu à tout et voir de nouvelles choses avant d’être diplômée. Je serai tout de même présente en tant que soutien et support de la cellule devops.

Pendant son stage, Alice en a tout de même profité pour partir en expédition à travers le pays. Voici quelques photos de son séjour :

Merci Alice 😊

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