Thomas, étudiant Télécom SudParis et stagiaire CNS.

En février dernier, Thomas nous rejoignait dans le cadre de son stage de dernière année. Il revient pour nous sur ce stage alliant réseaux et développement.

Comment as-tu connu CNS et qu’est ce qui t’a motivé à nous rejoindre ?
C’est au cours de ma dernière année d’étude à Télécom SudParis que j’ai entendu parler de CNS pour la première fois. Je réalisais un projet de fin d’études avec un binôme qui était en contact avec Constantin, ancien étudiant TSP et ingénieur consultant CNS. Constantin m’a présenté CNS dans sa globalité, les projets en cours les technos utilisées… Et surtout C&Solve et les missions associées. (C&Solve est un service d’audit continue distribué alliant AI et Expertise réseau). Ça m’a tout de suite plu et motivé à rejoindre CNS.

As-tu eu l’occasion de travailler sur de nouvelles technologies au cours de projets clients, et si oui, peux-tu nous en dire plus ?
Effectivement, mon stage me permettait de coupler les missions C&Solve et les missions réseaux. Sur C&Solve, tout ou presque était nouveau pour moi. Le langage principal côté sonde était du Go (Golang). Je ne connaissais pas du tout ce langage mais cela m’intéressait et j’étais curieux d’en apprendre davantage.

Je ne connaissais pas non plus toute la partie DevOps, et Gitlab (service de développement et d’intégration continue). Je connaissais le paradigme DevOps via Wikipédia (rires), mais je ne l’avais jamais vraiment touché avant…

Mes missions réseaux m’ont quant à elles appris davantage sur le SDN, et la partie Cisco DNA.

Au-delà de ces missions réseaux, tu as donc également eu la possibilité de te former sur du développement. Peux-tu nous expliquer dans quel contexte ?
J’ai eu l’occasion de faire du développement lors de mes missions clients. J’ai réalisé un script Python pour un grand groupe pétrolier qui lit un certain nombre de fichiers de configuration d’équipements réseaux et qui produit un CSV. J’ai aussi commencé à faire un script pour dialoguer avec l’API d’un DNA Center Cisco pour automatiser encore plus le déploiement et la configuration de switch.

Je n’avais pas beaucoup d’expérience dans les API REST. J’ai dialogué avec dans les missions pour le DNA Center et le plug and play. Il y en avait aussi dans C&Solve (API REST développée par Constantin), et qui permettait le dialogue entre les rasperry Pi et le serveur.

En conclusion, le DNA est la principale technologie qui m’était inconnue.

Tu as participé à différents événements lors de ton stage (SSTIC, Pass the Salt), est ce que ce sont des événements auxquels tu participes habituellement ? Qu’est-ce que cela t’a apporté ?
Je connaissais le SSTIC (Symposium sur la sécurité des technologies de l’information et des communications) de nom puisque j’en avais entendu parler par l’intermédiaire des professionnels et des professeurs que j’avais eu à Télécom SudParis. L’ambiance était incroyable, les conférences étaient très pointues, complexes mais aussi et surtout intéressantes. L’événement m’a permis d’aller à la rencontre de grands noms du domaine de la sécurité française et de voir ce qui était à la pointe aujourd’hui dans un domaine que j’affectionne particulièrement.
Au SSTIC, il y a des pédagogues et des experts qui réexpliquent et vulgarisent leur recherche ce qui m’a permis de mettre en lien différents domaines de la sécurité et de mieux comprendre certaines notions déjà connues. C’était stimulant et professionnalisant.

Pass the Salt est un événement sécurité et logiciel libre beaucoup plus récent. Ce n’était que la 2ème édition cette année donc on sentait que l’esprit de la convention n’était pas aussi marqué que celui du SSTIC. J’ai trouvé que les conférences étaient moins pointues que ce dernier et plus high level. Il y avait cependant beaucoup de conférences sur des technos que je ne connaissais pas.
J’ai trouvé un workshop particulièrement intéressant au cours de l’événement : OSQUERY. Dans ce cadre nous avons « mis les mains dans le cambouis » pour mieux comprendre l’outil. Je ne connaissais que de nom cette solution, et j’ai apprécié accéder aux tutos pour apprendre à utiliser l’outil, comprendre pourquoi il a été créé, comment l’utiliser et découvrir tout son potentiel d’utilisation.

Recommanderais-tu à des étudiants de faire leur stage chez CNS ? Pourquoi ?
Je recommande à 100% CNS pour ceux qui veulent faire du réseau, pour monter en compétences, et plus simplement pour « s’éclater ». Le niveau technique des consultants et des missions est tel qu’il est facile d’apprendre énormément de choses en très peu de temps.

L’état d’esprit de CNS envers les stagiaires m’a beaucoup plu. Nous avions beaucoup d’autonomie et ne subissions aucune pression, puisque nous étions là avant tout pour apprendre.

Je me suis senti intégré dans les équipes, dans les différentes cellules, dans l’entreprise en général. L’ambiance est géniale : pour un jeune qui veut intégrer une structure à taille humaine, où les missions sont variées, CNS est parfait !

Un dernier mot pour résumer ce stage ?
En un mot ? parfait pour évoluer sereinement dans une entreprise avec un bon état d’esprit.

Merci Thomas :)