Alexandre MOEVI : Son projet pour L’informatique au Féminin

Depuis son arrivée chez SFEIR, Alexandre a montré à de nombreuses reprises son investissement en faveur de Teamstarter et plus globalement des projets associatifs.

Un événement dédié à l’un de ses projets a d’ailleurs eu lieu en décembre dernier et c’est l’association Informatique au féminin qui était à l’honneur.

Découvrez l’ambition de cet événement dans cet article !

Peux-tu te présenter ? Ton rôle chez SFEIR ?

Je suis développeur back-end depuis 4 ans, mais je suis arrivé chez SFEIR en octobre 2019. Je fais actuellement du Python, du Typescript et du PHP, mais j’ai fait du Go, du Scala et même du PERL.

Mes deux grosses passions sont les sciences et les jeux vidéos. Au-delà de la veille technologique classique, je lis des ouvrages plus théoriques sur les mathématiques, les algorithmes, les automates, etc. Je suis aussi quelqu’un qui aime bien suivre les dernières actualités, technologiques, internationales, sportives etc.

Quel est l’origine de ton projet Teamstarter informatique au féminin ?

Depuis longtemps, je voulais agir pour les autres et donner plus de sens à ma vie. Je voulais également défendre des valeurs qui me tiennent à cœur, notamment la lutte contre les discriminations ainsi que l’égalité des chances. Pendant mon cursus universitaire, j’ai été sensibilisé au programme Informatique au féminin et les disparités qu’il tente de corriger.

Peu de temps après mon arrivée chez SFEIR, une discussion s’est engagée avec Teamstarter et très rapidement, l’idée de soutenir ce programme m’est venue en proposant une collecte de dons.

Quel est l’objectif de l’association ?

Le programme Informatique au féminin est né de l’initiative d’un groupe

rassemblant enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs issus des

formations en informatique dispensées à l’Université de Lille.

Ce groupe a pour idée que la faible proportion de femmes dans les métiers du

numérique ne doit pas être une fatalité, mais un enjeu sociétal que l’université doit contribuer à résoudre. L’objectif du dispositif est double :

• Sensibiliser et démystifier les métiers du numérique par l’intermédiaire de rendez-vous de sensibilisation, de conférences, tables rondes, journées d’immersion en entreprise, visites de site, participation à des journées d’accueil, etc.
• Inciter les femmes à entrer dans les filières de formation en informatique de l’Université de Lille.

Pour plus d’informations vous pouvez voir le site de l’association https://femmes-informatique.univ-lille.fr/ et celui de l’Université https://www.univ-lille.fr/

Quelle solution as-tu proposé via ton projet RSE ?

La solution est sur deux axes :

• D’abord un axe financier, qui est concrétisé par un don à l’association.
• Ensuite un mécénat de compétences, des développeur·ses de SFEIR offrant leur compétence et leur temps aux étudiantes.

Le budget récolté est de 594€, il permet de soutenir l’association et sert à financer du matériel ou une partie des bourses d’étude pour les femmes s’engageant dans le cursus d’informatique.

Dans le cadre de ce projet RSE, tu as eu l’occasion de participer à une rencontre avec des étudiantes et l’association. Peux-tu nous faire part de ton retour d’expérience ? Comment s’est déroulé l’événement ?

L’afterwork s’est bien déroulé. Avant la conférence, j’ai fait le tour des tables virtuelles pour me présenter aux différentes étudiantes et expliquer mes motivations. Cet événement réussi en appelle d’autres et j’espère pouvoir maintenir cette collaboration entre SFEIR et Informatique au féminin.

Qu’en pensent les étudiantes ?

Voici le retour d’Emma Everaere, une étudiante en première année de licence scientifique :

“ Lors de l’afterwork, j’ai pu rencontrer des informaticiennes et informaticiens, qui m’ont parlé de leurs parcours, leurs vécus. Cela m’a donné envie d’être moi aussi à leur place. J’ai pu apprendre plein de nouvelles choses, comme ce qu’étaient les services du cloud à quoi servait le data. Je ne connaissais pas réellement la définition de ces mots et je suis contente de l’avoir apprise. Je tiens à remercier les personnes qui ont participé à la mise en place de cette rencontre qui a été très enrichissante pour ma part.”