Stéphane Lallemagne : Développeur à temps plein & bricoleur à ses heures perdues

Touche à tout, curieux et passionné de bidouille, Stéphane se passionne pour plein d’autres choses en dehors de l’I.T ! L’impression 3D, le sport mais aussi la gastronomie (il faut avouer qu’il y a de quoi faire dans la région bordelaise…)

Découvrez notre premier portrait d’un Sfeirien Bordelais !

🙋‍♂️Parle-nous un peu de toi…

Je m’appelle Stéphane, j’ai 47 ans, autochtone médocain et papa comblé de 3 grands enfants de 17, 21 et 29 ans. Je me décrirais comme un touche à tout, curieux et passionné de bidouille depuis ma tendre jeunesse. J’ai eu la chance d’avoir connu l’informatique avant internet. Je garde un souvenir ému de ma première connexion en mode texte depuis Bordeaux sur un serveur FTP universitaire situé au Japon. Nous étions en 1993. C’est quelque chose qui peut paraître tout à fait banal aujourd’hui, mais atteindre aussi facilement un serveur à l’autre bout du monde était une expérience incroyable, et qui présageait de grandes et belles choses à venir.

🛣 Peux-tu nous rappeler ton parcours ? Comment es-tu arrivé chez SFEIR ?

Je suis toujours resté sur Bordeaux et sa région.

J’ai fait mes premières armes chez un éditeur de logiciels national comme lead développeur du framework (logiciels de gestion pour les TPE/PME) sur des technos principalement Microsoft (C++, VB). Dix années où j’ai vu l’entreprise passer de 30 à 200+ employés. C’était une belle expérience en mode “start-up” bien avant que le terme soit à la mode !

J’ai rejoint ensuite le monde des ESN chez qui j’ai pu découvrir d’autres technos Web, Java, Linux pour le compte de divers clients de la région Bordelaise. Expérience enrichissante et nécessaire, mais tout aussi usante sur les missions courtes où l’on me demandait beaucoup d’investissement personnel au détriment de ma vie privée.

J’ai ensuite retrouvé un équilibre vie professionnelle/vie personnelle dans une entreprise qui était plus en adéquation avec mon quotidien de père de famille.

Après 13 années de bons services, j’ai décidé de changer de boite. Les conditions s’étaient dégradées et ne me permettaient plus de m’épanouir.

J’ai eu la chance de rencontrer SFEIR lors du passage à Bordeaux de Didier, Thomas et Kevin pour une étape du roadshow GCP. J’ai tout de suite adhéré aux valeurs portées par SFEIR. Une très belle rencontre que je ne regrette pas !

⚙️ Quelle est ta techno de prédilection ?

J’apprécie plutôt les frameworks Java par expérience, mais je ne suis pas attaché à un langage en particulier. Cela n’est que de la syntaxe. En une trentaine d’années, j’ai développé tour à tour sur Basic, Assembleur, C, Pascal, C++, C#, Python, Java, JS…

J’ai découvert Kotlin il y a un an, et ce fut une belle révélation. L’interopérabilité avec Java est excellente, et du coup c’est un langage qui pousse la communauté Java à évoluer dans le bon sens. Les fonctions d’extension, les co-routines, et plein de sucres syntaxiques qui rendent ce langage tellement agréable à utiliser.

Je reste ouvert à bien d’autres technos et langages, comme Go, mais le tout reste d’avoir le temps et l’occasion et de les mettre en pratique. Heureusement, la communauté SFEIR est là pour assurer cette veille permanente et m’aider à garder un oeil sur les dernières technos.

🤔Il me semble que tu es un adepte d’impression 3D, peux-tu nous en dire plus sur tes réalisations ?

L’impression 3D est un passe temps, mais c’est une techno fascinante qui permet de relier le monde virtuel au monde réel. On peut modéliser très simplement un objet à partir de quelques lignes de code et voir cet objet se matérialiser sous nos yeux. On passe du code à la réalité en quelques minutes. C’était le lien manquant entre mes deux passions de bricoleur et de développeur !

💡 Y-a-t’il des découvertes que tu as faites ces dernières semaines à nous partager ?

Si je devais partager une découverte, elle serait culinaire.

J’ai eu l’occasion très récemment de déguster la truffe, que je ne connaissais pas et qui a réussi à me faire exploser les papilles !

Nous avons la chance d’être dans une région culinairement très riche, et dont je suis fier.

L’informatique et la cuisine partagent des valeurs similaires : Une culture, la curiosité, le rassemblement, le partage, la transmission du savoir, le respect de la tradition, l’innovation… tout le monde a quelque chose à apporter !

❤️ Quelle est ta plus grande fierté ? Ton plus beau projet professionnel et pourquoi ?

De toutes mes expériences, ma plus belle restera pour moi une aventure humaine lors d’un hackathon en 2015. C’était un concours d’innovation interne solocal, sur trois jours, où s’affrontaient une cinquantaine d’équipes. Deux jours pour développer une idée, puis le dernier jour au siège où les meilleurs projets étaient présentés au jury, composé des dirigeants. J’ai rassemblé une équipe au pied levé autour d’une idée simple: deux développeurs, des gens du métier, du service client. Des personnes trop peu considérées et auxquelles on ne donne que trop rarement l’occasion de s’exprimer.

Collectivement, l’idée a pris corps.

Partis de tout en bas, nous avons remporté le prix du Jury, de la main de notre CEO.

Cette réussite a été le fruit de la diversité et de la créativité des gens de l’ombre. Cela a révélé l’inefficacité de l’organisation hiérarchique conventionnelle, qui ne permettait pas aux bonnes idées d’émerger ni de révéler le vrai potentiel de ses employés.

Je garde la fierté d’avoir pu faire vivre ces moments intenses à mes équipiers.