Sur la route de la certification Google Cloud Platform

Aurélien Allienne[Ξ]
CodeShake
Published in
3 min readSep 4, 2019

À travers une série de trois articles, nous allons suivre le parcours de Aurélien Allienne, Sfeirien lillois, qui vient récemment de passer une certification GCP. Pourquoi cette décision, quels outils et méthodes pour bien se préparer, comment se déroule l’examen et qu’apporte-t-il concrètement : nous répondrons à toutes ces questions au fil des deux prochaines semaines. Nous commençons logiquement par les raisons qui ont poussées Aurélien à préparer cette certification, pendant l’été 2019.

La curiosité est la meilleure des motivations

Pour bien comprendre mes motivations, il faut que j’explique un peu mon parcours. Développeur depuis 10 ans sur la métropole lilloise, cela fait maintenant 5 ans que je suis chez SFEIR, dont 2 en tant que Team Leader

Développeur Java, spécialisé back-end, je m’intéresse à tous les aspects de ce métier et j’aime tester les alternatives, me tenir au courant de ce qui se fait ailleurs. Par exemple, cela fait un an que je fais du Go/Scala, ou que je regarde comment fonctionnent React et ES6. Le tout à titre personnel, sans avoir de projet côté professionnel sur ces technologies. Je m’intéresse aussi beaucoup aux principes du développement et des organisations agiles. C’est quelque chose qui est très important chez certains de nos clients, et au-delà de ma curiosité, il est important pour moi de savoir ce que cela représente.

L’autre facteur déterminant, c’est la facilité d’accès à cette formation en étant Sfeirien! SFEIR est partenaire “Premier” de Google et prend à sa charge cette certification. Aucune raison de passer à côté si l’on est un peu motivé. Dans mon cas, j’avais envie de voir autre chose après dix ans de développement. Passer côté Data, ça veut aussi dire changer de problématiques, de technos et d’interlocuteurs. En prime, dans notre secteur nous travaillons beaucoup avec l’industrie de la distribution, et les acteurs comme Auchan, Décathlon, etc. prennent conscience de l’importance de cette technologie. Les migrations vers le Cloud, et plus particulièrement GCP, s’accélèrent et c’était pour moi important de passer ce cap pour être prêt à attaquer ces chantiers.

L’heure du choix

Actuellement, les options de certifications GCP sont au nombre de six. Dans mon cas, je savais dès le départ que j’allais viser celle d’ingénieur Data (Professional Data Engineer). C’est un choix à faire en fonction de ses priorités et buts professionnels.

Cette formation de 4 jours de cours présentiels a lieu dans les locaux de SFEIR. Les supports sont constitués de slides, présentés dans mon cas par notre formateur Geoffrey Garnotel, un des formateurs certifiés GCP chez SFEIR, et des Qwiklabs de chez Google.

Si des connaissances de base en SQL suffisent pour suivre la formation, il faut être en forme quand on attaque ! Parce que cette formation passe à la moulinette toute la couche Data de GCP, et cela représente pas mal d’apprentissage! BigQuery, CloudSQL, Dataproc, Dataflow, BigTable et Machine Learning sont au menu. Autant dire qu’il faut prévoir une semaine avec des soirées calmes pour digérer tout cela, jour après jour. (Ndlr: si ces noms vous sont inconnus, c’est le moment de potasser notre livre blanc sur Google Cloud Platform)

Le plus compliqué pour certains, c’est de bien appréhender le concept de runners quand on aborde les couches Dataproc, entre autres, de GCP. Cela mis à part, le reste n’est pas trop difficile à comprendre. J’ai vraiment adoré le principe de Dataflow, qui est un outil passionnant que j’espère creuser à l’avenir.

N’oubliez pas de faire vos devoirs !

Cette préparation à la certification de 4 jours reste un point d’entrée. Il faudra réviser de son côté entre cette formation et l’examen lui-même ! Il est impératif de creuser certains sujets et de bien étudier la documentation de Google. En fonction de votre bagage de départ, il y a un effort plus ou moins important à fournir pour bien intégrer toutes ces connaissances.

SFEIR offre les outils pour cela, avec un accès Coursera en support, sans oublier la possibilité de continuer à travailler sur les Qwiklabs à son rythme. En prenant le temps de décortiquer les détails de chaque exercice après la formation, je n’ai pas vraiment eu de problème à bien assimiler ces cours.

Retrouvez les outils et méthodes pour bien réviser dans notre prochain article. Et ce qu’il ne faut pas faire sous peine de rater sa certification !

--

--