Ta vie est un éternel recommencement : Tu n’es pas instable, tu es passionné !

Madhu Desbois
Cohome
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5 min readMay 2, 2016

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Si vous êtes dans la phase de réflexion ou bien en pleine phase de reconversion professionnelle, cet article devrait vous booster dans votre décision. Du moins je l’espère :P

Je suis d’accord avec vous, changer de parcours / se réorienter, est une décision souvent très difficile à prendre. Et évidemment on ajoute la peur, le stress, le jugement des autres, sans compter la solitude que vous vivrez pendant ce moment de switch. Je comprends que vous puissiez prendre un peu de temps avant de sauter le pas surtout si vous avez des contraintes personnelles (votre switch demandera alors un peu de temps pour vous organiser mais ne devra pas passer aux oubliettes).

Mais je vais vous montrer pourquoi il ne faut surtout pas hésiter à changer de carrière professionnelle quelques soient vos contraintes même si ce n’est pas toujours évident.

Mon premier switch à 5 ans !

Pour moi c’est normal de se chercher dans la vie. Mais il faut dire que j’ai switché déjà 5 fois. La toute première fois je n’avais que 5 ans. Née en Inde puis adoptée en France, j’ai eu la chance de refaire ma vie. Je suis passée d’un premier brouillon à une nouvelle page qui allait considérablement changer ma vie.

Vous allez me dire, cela n’a rien à voir avec le switch professionnel. Vous avez raison mais en revanche j’ai appris très jeune à savoir repartir de Zéro.

Plus on apprend tôt à savoir recommencer — quel que soit le contexte — et plus vite on aura cette philosophie de réflexion :

Le switch professionnel c’est l’opportunité de redonner un second souffle à sa vie.

Une fois que vous l’aurez adoptée, vous n’aurez plus peur de prendre de grandes décisions.

Se réorienter dans les études : un choix difficile

Mon second switch, je l’ai connu au tout début de mes études. Je savais qu’il fallait que je me réoriente : je n’aimais pas du tout ce que j’étudiais à la fac. J’étais sereine avec cette décision. Mon angoisse, en revanche, était plutôt sur le choix de la filière. Mais heureusement que j’avais le soutien de ma famille et de mes amis, cela m’a permis de trouver ma voie tranquillement.

À la fin des études, on m’a tout de suite proposé un travail dans une agence évènementielle. J’ai fait l’erreur de me précipiter sur l’opportunité. J’avais accepté en pensant que c’était génial d’avoir été retenue pour ce job et je ne m’étais pas du tout posé la question de savoir si cette agence me correspondait. J’ai tenu 4 mois avant de prendre mon courage à deux mains et de démissionner. S’écoula alors une grande traversée du désert de plusieurs mois. Dans notre société quand tu es sans emploi, tu n’es rien ! Ce moment-là, tu le vis mal. Pour supporter ce stress je me répétais tous les jours que ma démission m’amènerait vers un horizon professionnel qui me correspondrait…

L’heure de mon troisième switch arriva !

Mon conjoint commença à me parler du secteur de l’informatique. Un domaine vaste, mais qui recrute énormément. Je n’hésitai pas : je suivis une formation pour devenir développeur. Je découvris un univers totalement inconnu, mais passionnant. Mais je compris surtout que tant que j’apprenais, j’étais passionnée. En revanche dès que je maitrisais un sujet je m’ennuyais.

Je fus embauchée dans une SS2I classique, qui m’envoya en mission — pour des rôles multitâches — chez des clients. Je m’accrochais. J’appris mon métier, j’appris aussi à évoluer, à m’adapter et puis au bout de 4 ans, la passion n’était plus là. La frustration s’installa. Je me suis petit à petit lassée d’être dans des grandes structures qui ont des moyens mais qui ne savent plus motiver les salariés. N’apprenant plus, l’ennui fut bien présent.

L’entreprenariat, ma bouffée d’oxygène ! (mon quatrième switch…)

J’ai besoin de retrouver un sens dans mon travail, d’apprendre de nouvelles choses, de découvrir un univers que je ne connais pas, de côtoyer des gens motivés et épanouis dans leur travail. Toujours avec mon conjoint, nous avons décidé de nous lancer dans un projet, de ce projet est née une start-up. Pour mon quatrième switch, ce fut décidé, je démissionnai de mon travail pour devenir entrepreneuse dans la santé.

Aujourd’hui j’en suis où ? Après deux ans chez Maypopp, j’ai quitté cette société, mais une chose est sûre : je continuerai d’entreprendre. J’ai enfin trouvé un univers qui me passionne et qui est sans limite d’apprentissage.

Mon cinquième switch, toujours en quête d’apprendre, mais ailleurs.

Je vous vois venir. Vous allez me dire “ce n’est pas un switch, tu es toujours entrepreneur”. Certes, j’entreprends encore mais plus dans le même secteur et je ne veux plus avoir le même rôle que dans ma précédente start-up. Être présidente ne me fait pas rêver. Je commence à savoir là où je suis efficace et ce que j’aime.

Après quelques mois de recherches, de rencontres, j’ai rejoint Laura Choisy, fondatrice de Cohome. Elle n’a pas eu besoin de me convaincre pour que je rejoigne sa team. Son idée parle d’elle-même. Elle répond à un problème que j’ai vécu et que tout entrepreneur, freelance, porteur d’idée, artiste ou encore chercheur d’emploi connaît au quotidien : La solitude dans leur quête professionnelle. Comme Laura j’ai constaté que “Chez soi, on dispose de tout ce dont on a besoin pour une journée de travail : bureau, connexion internet, thé, café… Mais on reste seul”. ”. Or la sociabilisation est l’élément clé pour réussir dans sa carrière professionnelle

Alors, prêt à embarquer pour ce nouveau switch ?

Amis switcheurs ou futurs switcheurs, j’espère que je vous aurai convaincus de vous jeter à l’eau en contactant SWITCH COLLECTIVE ensuite venez nous voir chez Cohome, nous ferons tout pour ne jamais vous laisser seuls dans votre nouvelle aventure.

Madhu.

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Madhu Desbois
Cohome
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Partner @Adsimpact.org. Freelance. Ex Partner @Cohome_in. Mentor @SocialBuilder, Co-founder & CEO @Maypopp_fr.