[ARTICLE] Les 10 raisons d’utiliser les réseaux sociaux pour un CM des collectivités territoriales.

1. Parce que s’adresser aux jeunes est l’enjeu d’aujourd’hui pour demain

Les cibles plus jeunes se trouvent sur ces réseaux et les collectivités ont aussi besoin de leur parler. Les jeunes constituent la cible prioritaire des publications des collectivités sur les réseaux sociaux. Un tiers des personnes consultant les pages Facebook ont entre 25 et 34 ans. La difficulté réside dans « la nécessité de répondre à une demande qui n’est pas formulée clairement » d’après Christian de La Guerronière, directeur d’Epiceum.

2. Informer les citoyens vivant au cœur du territoire

Comme un prolongement du service public, c’est un moyen pour le citoyen de se tenir informé des dysfonctionnements ou de poser des questions pour obtenir des réponses directes. On parle d’horizontalité des échanges puisqu’il n’y a plus d’intermédiaires entre collectivités et citoyens.

3. Pour passer de communication à participation

Les réseaux sociaux constituent un moyen pour les collectivités d’inciter les publics à s’impliquer dans la vie du territoire, collaborer ou encore interagir. Aujourd’hui, chaque membre du territoire, ou presque, possède un smartphone et peut contribuer avec ce dernier à la vie collective. Le communicant doit alors remplir sa mission de pousser les citoyens à interagir en proposant du contenu attrayant.

4. Pour que tous les internautes puissent constater que leur ville est la plus cool

La présence sur les réseaux amène les collectivités à se réinventer et à faire preuve de créativité. Les réseaux sociaux apparaissent comme un moyen de valorisation du territoire de façon interactive pour répondre à un objectif de promotion du territoire. Un moyen pour les internautes de poser un regard nouveau sur le patrimoine qui les entoure au quotidien. Le communicant doit donc proposer du contenu et animer une communauté au quotidien afin de remplir son objectif.

5. Parce que l’E-démocratie c’est tendance

L’utilisation des réseaux sociaux par les collectivités territoriales s’inscrit dans la démarche de cyberdémocratie, autrement appelée E-démocratie. On parle d’E-démocratie pour qualifier l’utilisation d’internet afin de développer la démocratie en utilisant des supports digitaux pour initier dialogue entre entités politiques de proximité et citoyens. L’idée est de laisser la parole aux citoyens et permettre au communicant de s’adresser directement à son public grâce aux outils digitaux.

6. Parce que ça coûte moins cher

Communiquer aussi rapidement grâce aux réseaux sociaux permet au communicant de faire des économies sur son budget. Communiquer à cette vitesse avec des supports prints et des campagnes d’affichage serait bien plus onéreux. Ce choix d’investir les réseaux sociaux est donc à la fois pertinent et avantageux pour les collectivités territoriales.

7. Pour l’instantanéité : vivre au rythme du quotidien.

Comme évoqué précédemment, les réseaux permettent une diffusion massive, régulière voire quotidienne. Bien que parfois critiquée parce qu’éphémère, cette utilisation permet de publier en temps réel et de rythmer sa présence à la vitesse du quotidien des consommateurs. Bénéficier des informations concernant le monde qui entoure le consommateur en temps réel est un enjeu que le communicant des collectivités territoriales semble comprendre et exploiter les outils nécessaires pour parvenir à ses fins.

8. Pour s’inscrire dans le développement durable

Pour des communicants des collectivités déjà bien positionnées sur la transition écologique et digitale, il est d’autant plus cohérent d’user des réseaux sociaux pour s’inscrire avec cohérence dans l’image véhiculée et renforcer la notoriété de la ville. C’est d’ailleurs le cas de Nantes, très investie dans la transition de son territoire. Utiliser le digital permet notamment de pallier à la déforestation et s’inscrire dans le développement durable, valeur défendue par Nantes.

9. Pour suivre la mode et évoluer avec son temps

A l’heure où le digital est en constante expansion, il est indispensable pour ces institutions d’être présentes sur les supports qui sont les plus consultés quotidiennement.

10. Gérer la tempête pour revenir au calme

En temps de crise, les réseaux sociaux deviennent les véritables alliés du communicant, alors aptent à colmater la brèche. Son rôle de « community manager » évolue en « community defender ». Qu’est-ce que cela implique ? Son activité consiste alors à formuler des réponses aux avis, critiques ou remarques initiées par la crise. Il est donc indispensable de pallier la viralité néfaste due à la crise en utilisant un discours adapté. L’enjeu est de pallier jusqu’à effacer les dommages sur la notoriété de la collectivité territoriale engendrées par la crise.