PRATIQUES NUMÉRIQUES PATRIMONIALES : L’EXEMPLE INSPIRANT DE LA NOUVELLE-AQUITAINE.

Durant tout l’été, en association avec le service Numérique culturel de la Région Nouvelle-Aquitaine, {CORRESPONDANCES DIGITALES] a collaboré à la rédaction de différentes chroniques sur les usages innovants des sites patrimoniaux et historiques néo-aquitains.

Ces chroniques se sont nourries des projets numériques menés par les acteurs culturels de la région Nouvelle Aquitaine, fruit d’un investissement et d’une animation territoriale exemplaires.

L’approche de chacun de ces projets a permis d’analyser la façon dont le numérique peut :

  • Aider les publics à s’engager dans la (re)découverte du patrimoine d’un territoire grâce à leur participation intellectuelle active mais aussi à des formes d’implications plus sensibles et sensorielles ;
  • Enrichir les pratiques professionnelles du secteur patrimonial en termes de médiation, d’éducation, certes, mais aussi de recherche et de documentation scientifique.

Pour autant, l’analyse de ces différents projets a aussi été l’occasion de rappeler que le choix du numérique n’est pertinent que :

  • S’il complète et s’intègre dans une richesse de médiations humaines, matérielles et sensibles qui garantissent un accès au plus grand nombre ;
  • S’il est riche de sens et d’expériences au service d’un lieu et de son patrimoine tant matériel qu’immatériel ;
  • S ‘il est vraiment pris en main tant par les publics que les professionnels d’un lieu….

Cet article restitutif est, enfin, l’occasion de remercier les professionnels avec lesquels j’ai eu l’occasion de m’entretenir tant universitaires qu’acteurs du patrimoine ainsi que le service numérique culturel de la région Nouvelle Aquitaine pour la confiance accordée à ce projet.

Bonne lecture !

Chronique 1 : Le numérique contribue-t-il à mieux accueillir et orienter les visiteurs ?

Cette première chronique aborde la façon dont le numérique peut contribuer à l’accueil, à l’orientation et à l’accompagnement des publics dans la découverte d’un site culturel. Adaptées à la situation du visiteur, chacune des solutions technologiques qui s’offrent aux professionnels du secteur patrimonial peuvent être autant d’options pour :

Chronique 2 : Le numérique peut-il contribuer à restituer des impressions sensorielles et visuelles ?

Cette chronique traite de la façon dont le numérique peut contribuer à restituer, amplifier ou recréer des impressions sensorielles et visuelles. Souvent, le physique est opposé au numérique. Le premier, de par sa matérialité, permettrait une approche sensible, le deuxième, de par son immatérialité, empêcherait la mobilisation des sens. Face à ce constat, nombreuses sont les propositions qui mêlent pertinemment médiations matérielles et numériques. Le numérique peut ainsi favoriser une approche enrichie de la matérialité des objets patrimoniaux pour :

Chronique 3 : Le numérique peut-il contribuer à reconstruire un patrimoine invisible ou disparu ?

Cette chronique traite de la façon dont le numérique peut contribuer à restituer un patrimoine disparu ou invisible à l’œil nu. Il se focalise sur la façon dont la numérisation en 3D contribue à favoriser une immersion dans le passé et traite donc des enjeux et limites d’une telle technologie. Une fois n’est pas coutume, les usages évoqués sont en lien étroit avec une technologie en particulier car cela est l’occasion d’évoquer dans quelles mesures le recours à ces méthodes modifient nos rapports aux savoirs mais aussi la façon de les transmettre. Trois exemples illustrent les multiples usages de l’imagerie numérique pour :

Chronique 4 : Le numérique favorise-t-il la mise en récit ou l’enchantement du patrimoine ?

Cette chronique propose d’évoquer la façon dont le numérique peut favoriser des mises en scène immersives propices à l’enchantement ou à la mise en récit du patrimoine. Comme nous l’avions évoqué dans une précédente chronique sur les restitutions visuelles ou sensorielles que peuvent offrir certaines technologies, le numérique peut influer sur le comportement, les sens et les sensations d’un visiteur d’un lieu, il peut aussi en transformer sa lecture. C’est dans cette optique que nous aborderons dans quelles mesures :

Chronique 5 : Le numérique favorise-t-il le jeu et l’interaction ?

Cette chronique propose d’évoquer la façon dont les lieux patrimoniaux se sont emparés du numérique pour proposer des expériences plus ludiques et interactives à leurs publics. Ces expériences, variées dans leurs expressions, peuvent favoriser une lecture inédite d’un lieu et de ses collections mais aussi inciter les publics à une posture active. Ils peuvent s’envisager :

Chronique 6 : Le numérique peut-il contribuer à l’éducation et à la participation des publics ? (cette chronique sera publiée à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine).

Cette chronique propose de mettre en avant différentes initiatives éducatives favorisant la participation des publics. Chacune de ces initiatives accorde une place différente au numérique pour enclencher les logiques participatives dont elles font la promotion. Pour illustrer ces différentes visions de la participation des publics, nous verrons dans quelles mesures :

  • Le développement d’une approche en réseau peut contribuer à développer différentes ressources pédagogiques numériques à disposition des enseignants et des élèves. Ce sera l’occasion de mettre en perspective l’ensemble des actions menées par le réseau Alienor.org.
  • La mise en œuvre d’un projet numérique collaboratif peut favoriser la participation et la montée en compétences des enseignants et des élèves.Nous évoquerons le projet Enquête sur le patrimoine médiéval !
  • La création d’un projet transmédiatique peut permettre d’accueillir la participation des enseignants, des élèves et, plus largement, d’autres publics. Les Voies d’Aliénor serviront d’exemple à cette dernière thématique.

Originally published at https://correspondances.co on September 7, 2020.

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