De quoi sera fait le futur de nos assiettes ?

Usbek & Rica
Crowd
Published in
3 min readJun 29, 2017
© FactorDaily

Que mangera-t-on dans le futur ? Crowd a tâché d’y répondre en trois possibilités : insectes, cellules souche et poudre. Bon appétit !

Jiminy Cricket dans ton assiette

1ère possibilité : les insectes. Notre “nouvelle nourriture” pourrait bien être à base de farine — jusqu’ici tout va bien — de criquet. Les vertus de cette farine ? Elle contiendrait plus de fer que les épinards, plus de calcium que le lait et autant de protéines que le boeuf. Et argument principal : elle fait office de substitut pour les allergiques aux produits laitiers et au gluten. Et enfin elle n’aurait pas de goût donc elle peut être mélangée à d’autres aliments sans en tuer le parfum. Bémol : pour une livre de farine, il serait nécessaire de broyer 5000 criquets. Ca fait cher, la livre !

De la viande sans élever ou abattre d’animaux

Après les fake news, le fake burger

Toujours pas ? Un fake burger, ça vous dit ? Pour contrer la pollution générée par l’élevage de bétail, l’agriculture cellulaire pourrait être une solution. En effet l’élevage serait responsable de près de 20% des émissions globales de CO2 sans compter le débauche d’eau nécessaire — 2000 litres — pour produire 500g de viande de boeuf. L’agriculture cellulaire permettrait de produire de la viande, des produits laitiers ou des oeufs à partir de cellules animales. En revanche, la méthode n’en est encore qu’à ses prémices : produire ainsi 450 g reviendrait à 20 000 dollars. En 2016, la startup Impossible Foods dévoilait de son côté un steak haché plus vrai que nature… mais sans viande, 100% végétal. Et pourtant du point de vue de l’odeur du goût ou de la texture il n’aurait rien à envier à son collègue carné. L’ingrédient secret : l’hémine rend possible la « création » d’un faux sang. Pour reconstituer le gras propre aux steaks, Impossible Foods a travaillé de l’huile de coco associée à des protéines de pomme de terre et de blé. Ce steak artificiel pourrait être une solution green, nettement moins calorique et capable de convertir les carnivores les plus convaincus. À suivre !

Un peu de poudre dans une bouteille

En 2022, ce repas coûtera 280 dollars

Last but not least, vous souvenez-vous du film Soleil Vert de Richard Fleischer ? Dans ce film, les denrées naturelles sont soumises à la plus forte spéculation : un pot de confiture de fraises s’échange autour des 150 dollars. La grande majorité de la population de ce New York apocalyptique — on est alors en 2022 — se nourrit de plaquettes vertes, Soylent Green (Soleil vert), sortes de substituts nutritifs. Ou plus proche de nous, les produits Slim Fast qui prospéraient dans les années 90 dans les rayons diététiques des supermarchés. Soylent Green a son avatar réel aux Etats-Unis : la startup Soylent qui vend de la nourriture littéralement en poudre. En France — et sur une image volontiers plus pop, pays de la gastronomie oblige — la startup Feed mise sur une bouteille de poudre diluée à l’eau et aromatisée au chocolat, aux légumes du jardin ou fruits rouges. Elle réunirait les équivalents nutritionnels d’un repas d’à peu près 650 calories et serait destinée aux déjeuners devant l’écran ou sur le pouce.

En attendant — ou pas — les projets food soutenus par KissKissBankBank & co sont légion… et bons ! Si vous souhaitez révolutionner à votre sauce la nourriture de demain, parlez-nous en sur KissKiss ;-)!

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